17• 🥀Sentiments enfuis🥀

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Il triturait ses petites mains en attendant sous un arbre. Il avait peur. Il s'apprêtait à avouer ses sentiments au garçon qu'il aime. Il savait qu'il ne fallait pas s'attendre à grand chose. Après tout, son coup de cœur était passé de inconnu à meilleur ami à tortionnaire. Izuku Midoriya, 15 ans, était atteint d'un variante du syndrôme Stockholm, du moins c'est ce qu'il pensait. Il était tombé amoureux de son harceleur, Katsuki Bakugo, alias Katchan. Depuis la non-apparition de l'alter du vert, son béguin commença à le martyriser. Il ne sait pas vraiment pourquoi. Il se disait que peut-être la vie de Katsuki était dure pour lui et qu'il voulait simplement se défouler sur quelqu'un. Il était presque heureux de se dire qu'il était, en quelques sortes, la personne qui lui permettait d'aller mieux et de relâcher la pression. Il se fit donc à cette vie de presque esclave face à ce garçon qu'il respectait et aimait.
Le plus petit avait donné un message sur un petit papier, lui disant de le retrouver à la fin des cours. Il s'attendait à ce qu'il dise oui, ou à ce qu'il lui dise non poliment. Même qu'il demande à réfléchir. Il pensait avoir penser à toutes les possibilités. Il pensait...
Katsuki arriva, main dans les poches.

- T'as d'la chance que j'ai rien à faire. Fait vite, j'ai pas qu'ça à foutre que d'écouter un minable comme toi.

Il réfléchit un instant puis commença à parler.

- Katchan... Je voulais te dire que... J-Je suis amoureux de toi... Depuis qu'on est petit je rescens de l'amour pour toi... Je voulais donc savoir si... Si c'était réciproque...

Un silence s'installa avant que le blond ne se mette à éclater de rire, laissant le vert dans l'incompréhension.

- T-T'as vraiment cru que- que je pourrais être amoureux d'un p'tit con inutile comme toi ?! Dit-il, mort de rire, nan mais franchement ! Je t'aime pas Deku. J'te hais ! Tu crois que je te frappe et t'insulte pour quoi ? Parce que je t'aime ? Mais tu es cinglé ma parole ! Un bon à rien comme toi ne pourra jamais être aimé par qui que ce soit ! Ua et l'amour tu peux oublier. Tu ne mérite rien de bien de ce monde. Tu ferais mieux d'aller te suicider, comme je te l'ai déjà dit. T'es vraiment qu'un idiot et un incapable toi. Dit-il en partant dans le sens opposé, sale pd, conclut-il.

Izuku ne bougeait plus. Les informations montaient lentement à son cerveau. Lorsque la pièce tomba, il s'éffondra sur le sol. Les larmes coulaient le long de ses joues. Il avait tellement mal. Il pleurait toutes les larmes de son corps et hurlait toute sa douleur et se tristesse. Il l'aimait tant, il en était fou. Comment ne pas l'être ? Il était beau, intelligent, fort, grand, il avait un alter incroyable et puissant et, du point de vue de Midoriya, un terme pervers que je ne citerai pas.

- Je jure que je ne lui parlerai plus, je ne lui donnerait plus aucune gentillesse ni aucun respect. Il ne mérite plus rien de moi. Je dois oublier mes sentiments. Je dois l'oublier lui.

Il se fit cette promesse à quatre patte sur l'herbe fraichement mouillée à cause de la pluie qui venait de commencer. Il se le promis, mais pourra-t-il tenir sa promesse ?

Les jours qui suivirent, Bakugo et sa troupe s'attaquèrent deux fois plus à lui qu'habituellement. L'insultant de tout les noms d'oiseaux possible. Mais quelques mots se rajoutèrent à ces insultes. Tapette, pd, pédale et j'en passe. Que peut-il bien y avoir de mal à aimer un garçon quand on est de ce même sexe ? Il ne le comprenais pas. Mais Izuku n'était plus le même. Plus de sourires tournés vers Katsuki, plus de ''Katchan''. Seul des regard haineux et des ''Bakugo'' lui était adressé. Cela énervait le blond mais, après tout, pourquoi s'intéresserait-il à un gay comme lui ?

L'année passa. Katsuki finit par se lasser d'Izuku et le laissa tranquille. Entre-temps, vous connaissez l'histoire. Izuku récupéra l'alter d'All Might, son héros. Il entra à Ua et fini dans la même classe que le garçon qu'il avait essayé tant de fois d'oublier. D'ailleurs, cela avait-il marché ? Bien sûre que non. Ses sentiments ne changeaient pas, ils ne siminuaient pas. Il ne stagnaient pas non plus. Ils augmentaient même, et devenaient encore plus fort. Il ne pouvait s'empêcher de repenser à leur amitié d'antan, leur proximité. Ses mains sur ses joues quand il le rassurait, ses lèvres sur les siennes, voulant imiter les parents de Katsuki. Cela datait d'il y a longtemps, mais les souvenirs restaient frais dans sa mémoire.

Recueil D'OS | Katsudeku / BakudekuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant