Chapitre IV

1.2K 34 1
                                    

Mardi, 17 Novembre 2009.

8h20.

Je me suis réveillée avec un énorme mal de tête. J'avais l'impression qu'on me plantait des clous aux tempes et qu'on me jettait de l'acide au cerveau. En me levant du lit, j'ai du m'asseoir quelques secondes, car j'avais le tournis.

Après m'être habillée et avoir mangé une pomme rapidement, je me suis prit des Tilenols. Je n'avais même pas prit la peine de regarder la dose recommandée, j'ai pris trois pillules. Je savais que c'était trop, mais je savais aussi que j'en avais besoin.

Alors que je transvidais mon café dans un Thermos, j'entends mon téléphone sonner. Je fronce les sourcils. Qui ça pouvait être ? Emma ? Sans doute. Je pose mon Thermos sur le comptoir, fouille dans la poche arrière de mon jeans et y sors mon cellulaire.

Moi : Allo ?

Aussitôt, la voix qui me réponds me surprend. Ce n'est pas Emma, c'est la voix d'un jeune homme. Et quand je dis jeune homme...

Zayn : Salut Reb !

Je reste sans voix. Il m'appellait ? Il n'avait rien de mieux à faire de sa vie que d'appeler les gens à 8h00 du matin ?

Moi : Mappelles pas comme ça.

Zayn : Comment, alors ?

Moi : Par mon nom. Rien d'autre.

Je savais que c'était immature d'être aussi méchante et dure avec lui, mais je ne pouvais pas m'empêcher de me sentir fâcher. Je lui en voulais de ne jamais répondre à mes questions.

Zayn : Et que dirais tu de Bec ? Ou Becca ?

Moi : Zayn, arrête ! Pourquoi tu m'appelles ?

Zayn : Juste pour te dire d'être prette dans 5 minutes.

Moi : Quoi ? Qu'est-ce que tu veux dire ?

Zayn : Je veux dire que je ne veux pas attendre après toi quand je vais venir te chercher. Je suis déjà en route, dépêches-toi.

Moi : Mais...

Il me raccroche au nez, sans me laisser le temps de dire quoi que ce soit. Il allait venir me chercher ? Hors de question, je ne voualis pas prendre à nouveau la voiture avec lui !

Moi : J'en ai mare de ce type...

La voix de mamie Lora me parvint de la salle à manger. 

Lora : Que dis-tu, ma petite ?

Moi : Non, rien. Tout vas bien. Je dois y aller, je vais être en retard. Bonne journée mamie, à plutard, papie !

J'enfile mon manteau, mes Converse et mon sac. Ma migraine était très forte et j'avais de la difficulté à penser.

Je sors, mon Thermos à la main. Au début, je ne disais aurevoir qu'à mamie Lora, car j'étais certaine que papie était sourd. Mais parfois, je le voyais réagir à ce que je disais, comme s'il pouvait m'entendre parler. Alors maintenant, je lui souhaite bonne journée à lui aussi. Et pour Barbie... Et bien, je la déteste, elle me déteste, alors on s'évite toutes les deux.

Je marches à grands pas, faisant attention pour ne pas glisser. Heureusement, il y avait moins de glace ce matin. D'un côté, j'espérais qu'en marchant rapidement, je me rende assez loin pour ne pas le croiser. Au mieu, arriver avant lui au lycé. Mais c'était idiot de penser ça, car à pied, ça prennait un peu plus de 20 minutes, alors qu'en auto, moins de dix.

Après seulement 5 minutes de marche, j'entends quelqu'un klaxonner derrière moi. Je me retourne et vois une vieille Volgswagen noire rouler lentement vers moi. Elle arrive à mon niveau et roule à ma vitesse (donc : trèèès lentement). La vitre se baisse, et j'aperçois le beau visage d'un jeune homme qui me regarde. 

Stormy SkyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant