Chapter 17

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Photo d'Isaac
PDV: Ariel
Je respirai profondement afin de me remplir les poumons d'air frais. On etait samedi, la journee quittait l'aube a peine. J'etais assise au dehors attendant patiemment que l'on vienne me chercher.
Ces derniers jour etaient... Infernales. On m'a soumis a des traitments exitant l'effet du CPH4 en moi. C'etait comme une purge, mes premiers jour etaient les pires, j'avais l'impression de mourrir a petit feu,mais c'etait moi, mon organisme qui se separait de la drogue. Ce n'etait pas une partie de plaisir, mais J'ai survecu. D'apres Rachel j'etais une vrai dur a cuire, generalement ce genre de cure est une cure de deux a trois semaine, bien qu'en general Ils ne demandent qu'une semaine. Elle avait ete tres patiente avec moi, lorsque Je faisais des crises et que Je devenais hysterique.
Je regardai mon entourage, tout etait calme et serein. Cet endroit etait doué pour ca.
Je retenu mon souffle en reconnaissant la Lamborghini noir d'Isaac. Lui...
Il se gara et descendit, il portait des lunettes de soleil. Il s'approcha de moi et enleva ses lunettes. Une bouffee de chaleur m'envaillit
-Que fais tu dehors? Demanda t il un peu agressivement.
Le ton qu'il prit me fit peur
-Je voulais prendre un peu d'air, murmurai je.
Non mais Je ne suis plus une gamine, cette homme m'intimide. Il regarda autour de lui un instant puis porta son regard vers moi. Il parut s'adoucir et il reprit de sa jolie voix grave
-Tu vas bien?
Je lui fis un demi sourrire et oui de la tete. Il me parraissait plus grand, plus beau, plus...
-Je rentre regler quelque truc puis on y va.
Il rentra et me laissa seule, mais il revint tout de suite comme s'il avait oublier un truc
-Suis moi, Dit il en prenant ma main dans la sienne.
Ou du moins quelqu'un... Je pris mon sac au passage et on rentra a l'acceuil. Ce contact ne me faisait plus l'effet d'une decharge electrique mais d'une delicieuse carresse. J'allai m'asseoir et Le suivit du regard. Il etait en train de parler avec mon medecin, une femme Carine, ainsi que Rachel. Celle ci ne se tenait plus en place, Elle etait rouge comme une tomate, et ne pouvait meme pas Le regarder. A Cet instant, j'etais sur et certaine de ne pas etre la seule a se sentir aussi mal a l'aise en sa presence. Il prit une feuille de papier remercia les jeunes femmes et revint avec empressement dans ma direction.
-On y va, Dit il avec un sourrire qui me fit fondre tel un bonhomme de neige expose au soleil.
Je Le suivit et on monta dans la voiture. Il prit place et se tourna vers moi,
-Tu veux faire quoi?
Son regard etait enjoue, sincere et doux... Quelque chose avait changer durant mon abscence, qu'est ce que ca peut bien etre?
-J'ai faim, repondis je innocemment.
Il me rendit un sourire séduisant et démarra la voiture .
-Ca tombe bien... moi aussi, répondît il.
Son parfum doux embaumait la voiture. Il prit direction vers Le centre ville tout en ecoutant un jolie morceau.
Isaac Mevs, Le tenebreux, ricanai Je avec mon Ange habille en rouge a droite de mon epaule. Je n'avais guere oublier ce que c'etait que d'être dans son entourage. Transporte dans ses changements d'humeur soudaine. Lorsque je repensais a Ces quelques semaines passé avec lui, Je me demande comment ai Je donc fait pour le supporter, etant d'autant plus dans sa propre maison. Il etait direct, sans detour la verite il te la colle au visage que ça te plaise ou non. Blessant froid...
Je Le scrutai du coin de l'oeil, il avait l'air preocuppe, il froncait les sourcils ce qui accentuait l'intensite de son regard. Je secouai vigoureusement la tete. Isaac ne doit sans doute pas etre agreable lorsqu'il est vraiment en colère.
On etait au centre ville depuis peu, il se garra devant une ancienne maison, qui etait en altitude aupres d'un lac, dont l'audeur me chatouillait les narines. Isaac descendit, contourna la voiture et vint m'ouvrir la portiere. Je descendit et on entra par une allee de gazon jusqu'a l'acceuil qui etait en bois jaunie. C'etait un endroit modeste mais chique. Je jettais un coup d'oeil a ma robe alors qu' Isaac parlait a la receptionniste. Celle ci etait vraiment seduisante dans sa robe droite grise.
Je portais cette robe mi cuisse bleu Marin a petit fleur rouge, et des ballerines noires. Mes cheveux tombaient jusqu'a mes hanches, mon elastique s'etait casse ce matin meme alors que j'essayais un chignon. Maintenant Je devais ressembler a quoi avec cette tignasse dans lequel Le vent jouait sans arret. La couleur me mettait mal a l'aise. Un roux aussi vif. Las, Je laissai tomber ma main en boudant puis remarqua ensuite qu'Isaac me regardait. Je paru etonne
-Tu es tres bien comme ca, Dit il
Je souri en rougissant jusqu'aux oreilles. C'est pas que Je n'avais pas l'habitude d'être complimenté, mais avec Isaac, les choses avaient l'impression d'avoir une autre signification c'est comme si, il parlait en parabole et tout ce qu'il disait avait un sens mais il ne parlait jamais pour ne rien dire.
On prit place sur un terrasse et de la on voyait tres bien le lac. Une jolie serveuse nous apporta un menu. Et nous proposa des aperitifs, Isaac lui demanda de m'apporter un verre d'eau.
-En temps que connaisseur des lieux, Je te recomande Le filet au champignon, Dit il en deposant ses lunettes sur la table
-D'accord, repondis je.
Il appela la serveuse et lui Donna nos commandes. Decider que Je boirai de l'eau et rien d'autre, me suggerai un plat.... Tout ca a rapport avec Le medecin ce matin. Elle lui a surment dit de veiller a ce que Je mange. Il etait en meme temps de si bonne humeur que Le mieux pour moi serait d'accepter.
-Comment ca s'est passer? Reprit il
En plus depuis ce matin il n'a pas arreter de me tutoyer
-Tres bien, repondis Je, Ils m'ont donne des medicaments, m'ont attacher des fois... Ce n'etait pas facile.
- Je sais, reprit il sans me quitter des yeux. A quoi pensait il?
On nous apporta les plats. J'en avait l eau a la bouche, la cuisson n'a pas ete longues.Je mourrais de faim. Je pris ma fourchette et piqua un morceau et Le porta a mes levres. C'etait delicieux. Je fermai les yeux discretement et mangea avec appetit.
-Je presume que tu aimes alors?, me Dit Isaac avec son regard toujours aussi percant, comme si lui seul possedait Le pouvoir de lire en toi.
-C'est delicieux, lui dis Je.
-Mange alors, Dit il devant sa salade Cesar
Je fu surprise puis intrigue. Etait ce un ordre? Je chassai Cet idee de ma tete.
-J'ai une proposition a te faire, reprit il
Il me fout a la porte, ca y est Je suis presque sortit du tunnel et il me largue. Mon coeur fit un bond, cette idee m'apeura. Et dire que j'etais prete a quitter Cet endroit au debut.
-J'ai un poste vacant mais temporaire au bureau. Cela te plairait il de travailler?
Je failli m'etrangler. Ca y est Je l'ennui et il me trouve une occupation.
-La psy a insite pour que tu t'integre a nouveau, Dit il d'une voix bases et lente, comme s'il cherchait les mots pour ne pas me heurter ou rememorer ce qui ne faisait pas maintenant entierement partie de mon passé. Et tout ce que J'ai trouvé c'etait ca, continua t il, Thais et moi continuerons de veiller sur toi, et Elle se sentira plus a l'aise de te savoir avec moi.
Je soupirai discretement, Je detestais ce sentiment d'envahissement qui me venait en tete lorsqu'il parlait ainsi. J'avais l'impression que tout tournait autour de moi et je detestais ca. Je detestais etre Le centre d'attention. Et d'autant plus qu'Isaac faisait tout ca juste pour rendre service a Thais. Je deposai ma fourchette, tout ca venais de me couper l'appetit.
-Ne te sent pas obliger de Le faire, reprit il en scrutant chacun de mes gestes.
-Je sais, dis je.
-Tu as du temps, Je te Laisserai y reflechir, Dit il
-Merci...
Une enorme boule noua ma gorge. C'etait quoi Le probleme Ariel? Je regrettais... Les circonstances dans. Lesquelles on s'etait connu. C'est vrai quoi....
-Je ne veux pas te forcer, continua t il
-Alors ne vous sentez pas obliger de faire tout ca pour moi, lachai Je
-Qui te Dit que Je me sentais obliger de faire quoi que ce soit pour toi? Retorqua t il.
-C'est mon impression tout ca, vous n'arretez pas de depenser depenser et depenser pour moi
-Tout ce que Je depense n'est rien compare a ce que Je gagne en deux jours, l'argent est fait pour etre depenser, alors pourquoi ne pas Le faire pour une bonne cause? Dit il
-Je ne suis rien pour vous, voyez bien que Je me sens mal a l'aise de vous regardez depenser pour quelqu'un que vous ne connaissez meme pas... et moi avec quoi vais Je vous rembourser tout cet argent? Je ne travaille meme pas....
La colère qui illumina ses yeux me fit Perdre mes moyens, qu'ai Je fait de mal?
-Donc... Pour toi c'est ca, Je rend un service mais tu m'es redevable....
J'avalai douleuresement ma salive. Merde, il etait en colère. Son regard etait si douleureux et Rempli de colère que Je voulu fondre sur Le coup, disparaitre six pieds sous terre, mon coeur battait a tout rompre
-Je n'ai plus faim, on s'en va, Dit il comme un gifle qu'il me colla en plein visage.
Il se leva prit ses lunettes et s'en alla. La honte, la peur m'empechait de bouger. Je me levai et couru jusqu'au dehors alors qu'il montait derriere Le volant. Je pris place sur Le cote passager. Il demara en trombe en crispant sa machoire.
Pourquoi se mettait il dans un tel etat pour si peu. Prise de panique, Je mis ma ceinture de securité. Ce n'etait pas ma faute s'il etait aussi incernable, aussi impulsif. Si il n'avait pas desirer ma presence sous son toit. Qu'ai Je donc fait? Mais mon Dieu dites Le moi!
De toute facon il conduisait si vite que ma reponse Je l'obtiendrai une fois passé de l'autre cote. Il grilla meme un feu rouge. Je devais Le calmer
-Isaac, repris Je, j'aimerais travailler dans ton entreprise
Il ralenti presque trop brusquement, tourna dans l'entree de la rue menant a sa maison. Il me jeta un coup d'oeil bref
-Desole, mais le poste n'est plus libre, repondit il
J'eu un hoquet et Le devisagea. A ce point?
Je regrettais tous mes mots, ma facon de penser, mais pourquoi ai-Je riposter, qu'est ce qui m'a pri. Il rentra dans Le parking se garra et descendit de la voiture. Je pris mon sac et Le suivit. Il monta dans l'ascenceur et tenu la Porte a mon arrivee. Sa machoire etait toujours crispé, et ses poings serré. J'avais envie de murmurer un mot apaisant, afin de m'excuser, mais Je me retenu. Lorsque l'ascenceur s'ouvrit on rentra dans la maison. Il partit dans son bureau. Je Le regardai s'eloigner avec sa demarche on ne plus sexy, et la delicatesse avec laquelle Le pantalon descendait sur sa taille. Je regardai autour de moi, l'appartement etait Le meme. Aussi grand et aussi bien ammeuble. J'allai dans la chambre que j'occupais depuis peu. On avait changer les draps, et Le lit etait recouvert d'une couette de couleur pourpre. Je deposai mon sac sur Le sol et m'etendit de tout mon long. L'audeur de l'eau de javel a saveur de framboise etait vraiment agreable sur la couette ainsi que les oreillers. Je tombai inconsciement dans un profond sommeil.

Be mineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant