Chapter 1

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PDV: Ariel

C'etait un vendredi comme les autres. Calme avec une forte pluie. J'etais assise dans cette chambre feuilletant les journaux a la recherche d'un emploi. Une heure plus tôt, je me Suis arrêté devant ce motel delabré. Je n'avais pas le choix, si je ne voulais pas être retrouver. Je ne pouvais pas faire trop de folie en ce moment.
Je fermai le journal et pris un autre en esperant y trouver mieux cette fois. Mais en vain. Déprimé j'allai me servir un verre de whisky sec, pour noyer mon chagrin. En me relevant je vis mon reflet dans le mirroir accroché juste au dessus du mini bar. Je restai livide face a ce visage qui a connu de meilleur jour. Je passai distraitement mes doigts sur mon œil au beurre noir et sur ma lèvre inferieur légèrement , meurtri avec cette coupure qui faisait encore mal. Et la scene qui s'est produite quelques jours plus tôt me revint en memoire. Je me detournai du mirroir et alla me coucher sur le lit. Je pris la boîte de telephone que j'avais acheté dans un magasin de gadget electronique en passant. Je l'allumai et confirma ce que m'avait dit le vendeur. Il etait en effet programé. Je composai un numero et attendit
-Halo??
Je fermai les yeux puis respira profondément avant de répondre
-Salut maman comment vas tu?
-Ariel? Ariel?? Oh mon Dieu c'est toi? C'est bien toi? Dit elle affolée
-Oui maman c'est bien moi
-Tu es partie, tu as disparu Sans laissé de trace personne ne sait ou tu es, j'étais au bord de la folie! Où es tu Ariel dit le moi s'il te plaît, continua t elle avec dans la voix un mélange de panique et de soulagement
- Maman... Je... Je dois te dire quelque chose.
-Qu'est ce qui ce passe Ariel?
-Maman... Je...
-Mais parle Ariel je Suis la je t'ecoute.
- J'ai quitté Joë
-Ariel!! Dit elle avec une voix étouffée
- Je n'en pouvais plus, maman j'ai tout laissé.
-Ooh ma chérie il t'a encore frappé? Reprit elle tristement.
Je fermai les yeux et avala un sanglot.
-Je voulais seulement tiré les choses au clair pour que tu saches que tout va bien que je Suis en securité maintenant
-Non tu ne l'es pas, dit moi ou tu es je viens te cherché.
- Je ne peux pas maman ce serait trop risqué je ne peux pas
-Ariel je t'en prie ne me laisse pas dans cet incertitude
-Aurevoire maman je t'aime
Sans attendre de réponse je raccrochai et respira faiblement. Je ne pouvais rien lui dire de plus, elle aurait fait une idiotie et Joë m'aurait retrouvé.

A 23 ans, jeune, j'avais epousé un homme merveilleux, du moins c'est ce que je croyais. Il était beau sportif intelligent. C'était un marine et tout au début de Notre relation je n'imaginais pas ma vie sans lui. Et si quelqu'un m'avait averti que 2 ans plus tard je chercherai a fuire cet homme je ne l'aurais pas cru. On menait une petite vie simple et agitée en meme temps a cause des déplacements de Joë. Mais je m'y etait habitué et je l'avais acceptée. Nous etions fou amoureux l'un de l'autre. Mais Tout a changé 8 mois avant, ma vie enchantée prit la tournure d'un cauchemard dont je n'arrivais pas a me reveiller.

La première fois fut ce dimanche, je me préparais pour aller à la messe laissant Joë profondément endormie sur le lit. Il était épuisé il en avait besoin. J'étais sorti sans bruit. La messe avait duré une heure et demie comme d'habitude. J'avais fait des achats pour le dîner et rentra directement à la maison.
A mon arrivée il etait déjà sorti. Pour aller où?? Dieu seul sait.
Durant cette semaine passée, des changements avaient été effectués au sein de son équipe militaire. Pendant une mutation de la base militaire dans le Nord, il s'etait embrouille avec le commandant en chef du ploton. Une affaire d'autorité de je ne sais quoi. Il avait reçu l'ordre de se retirer. Puis il etait rentré alors que sa mission lui avait ete enlevée et remise a quelqu'un d'autre. Depuis, on ne l'a jamais rappelé. Il a fait des démarches mais s'est trouvé rétrogradé. C'était la fin du monde pour Joë, qui par la suite avait perdu son travail. Il sortait passait ses journées au dehors et rentrait tard la nuit, complètement ivre mort.
Cette situation m'exaspérait, des fois j'avais l'impression d'être transparente a ces yeux qu'il ne me voyait meme pas. Cela me faisait de la peine pour lui et pour moi, et je faisais tout mon possible pour l'aider mais il agissait comme quelqu'un qui n'en avait pas besoin.
Ce jour la j'avais dîner seule, il était tard lorsqu'enfin je me Suis resigné a gagner mon lit, las d'attendre. Une fois sur le lit je me laissai lentement emporté par le someil lorsque la Porte s'était soudainement ouverte dans un fracas assourdissant.
- Ariel, Ariel!! Criait il
Je descendis rapidement du lit et me dirrigea vers le salon, je le vis cadençant, incapable de se tenir debout sur ses pieds. C'était etrange car cette fois je sentais qu'il était différent.
-Ariel ma cherie, reprit il en me regardant, tu viens embrasser ton petit mari?
Il s'approcha de moi les bras ouverts essayant de me prendre dans ces bras
-T'approche pas de moi, tu pues l'alcool dis je en le repoussant.
Il but une gorgée d'alcool et sourit bêtement. Je ne le reconnaissais plus, ces cheveux brun coupe court était negligés, on ne lisait plus rien dans ces yeux et une barbe de trois jours ornait le contour de ces lèvres Rougit par l'alcool. Son teint hâlée n'avait plus aucun charme.
-Qu'est ce qui t'arrive? Lui demandai je, fatigué par cette comédie. Je ne te reconnais plus Bon sang
- Ne commence pas tu veux, dit il dégouté
-Je me tue a trouver un moyen pour t'aider et toi tu préfères te noyer dans l'alcool et faire comme si je n'existait pas!! Alors maintenant ouvre les yeux je Suis la , bien vivante et tout ce que je te demande c'est d'accepter la main que je te tend!
Il rit d'un rire ironique et cassant
- Tu ne sais pas de quoi tu parles, tu ne peux pas m'aider personne ne peut m'aider!
-C'est ce que J'essais de faire depuis je ne sais quand Joë, on doit s'aider mutuellement Joë.
-Je n'ai Besoin de personne, tu m'entends De PERSONNE!!
Je le devisagai un instant agacer de ce que je voyais de l'homme que j'aimais
-Je ne t'ai pas épousé pour... Ca, je n'en peux plus... Tu sais quoi je m'en vais.
D'un pas décidé je me dirrigai vers ma chambre pour y prendre quelques affaires et passé la nuit chez ma mère.
-Attend, attend, dit il en me tirant par mon poignet, répète un peu ce que tu viens de dire!
-Je m'en vais, si tu as Besoin de moi je serai chez ma mère.
-Non non non, tu ne sors pas de cette maison, tu n'iras nulle part, continua t il toujours emprisonnant mon poignet
-Quoi rester là a te regarder te morfondre te saouler te lamenter au lieu d'affronter la vie comme le ferai un homme...
-Ferme la, menaca t il
- Je n'ai pas épousé un lâche, tu ne fais aucun effort pour surmonter ça...
-Je t'ai dit de la FERME, dit il en me donnant une gifle.
J'ouvris de grands yeux étonnés vers lui! Qui était cet homme mon Dieu! Il me regarda à son tour l'air désolé , ma joue me faisait horriblemant mal
-Ariel, je... Reprit il sur un ton implorant
-JE TE DETESTE!! Criai je en disparraissant dans la chambre après m'y être enfermé.

J'étais effrayé, c'était la première fois qu'il avait levé la main sur moi. Le lendemain il m'avait offert des fleurs, comme a chaque fois qu'il a continué a le faire 8 mois plus tard. J'étais prisonnière , il ne voulait pas me laisse partir, je l' appartenais comme il le disait si bien. C'était le début d'un cauchemard. J'en avais par dessus la tête. Il n'y avait aucune Porte de sortie envisageable pour moi jusqu'au jour ou je pris mon courage et décida de le droguer. Cela c'était produit quelques jours plus tôt. Çela m avait donner une longueur d'avance pour m échapper. Jusqu'à ce jour, la peur de le quitter me retenait en place, un jour il aurait fini par me tuer...
Je me pelotonai en boule sur le lit et pleura dans le silence de la nuit, dans un motel au milieu de nulle part.

Tôt dans la matinée j'étais debout attendant un autre journal, une tasse de café noir en main. Je faisais les cents pas en réfléchissant a ma prochaine destination. Je me Suis dirriger vers la boîte au lettre certaine de ne rien y trouver lorqu'a mon grand étonnement il s'y trouvait une enveloppe jaune. Il n'y avait rien d'écrit dessus. Je le tournai et retourné pour être sur avant de me résoudre a l'ouvrir. Il m'était destiné car la boîte portait le numero de ma chambre. Il y avait une feuille Blanche sur lequel il était ecrit en grande lettre " JE SAIS CE QUE TU AS FAIT " je restai cloîtré devant ce message. Je le relu plus d'une fois pour être sur que je ne divaguais pas. Puis prise de panique je me tournai et retournai. Je ne vis personne. J'allai dans ma chambre fît mes valises pris mes clés et quitta le motel dans les minutes qui suivaient. Qui avait envoyé ca? Personne ne savait où j'étais! Personne!
"Mon Dieu" priai je interieurment. Me sentant prise d'une crise d'asthme je prit ma pompe sans quitter la route des yeux. J'étais incapable de me calmer.
Qui était-ce?

Prochain chapitre dans pas longtemps. Bon Week-end

Be mineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant