Initiation

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Je sursaute de mon lit, un cauchemar, encore. ils n'arrêtent pas depuis que j'ai emménagé ici, je rêves de la mort de quelqu'un, c'est toujours ma sœur ou Ajax.

On m'a annoncé qu'il allait m'être attitré un coach. Histoire de me remettre en selle, au combat et à la muscu. Je commences aujourd'hui, dans deux heures précisément. Je me hisse hors de mon lit et ouvre des dossiers afin de me mettre à jour sur les évènements et sur mes RDV cette semaine.

Je me rend alors compte que j'ai oublié mon short de sport favoris au chalet. J'enfile un jogging et une brassière de sport et me dirige dans la salle de sport se situant au rez-de-chaussée la maison. Sur mon chemin, je croisais des hommes et femmes de chambres qui baissaient leur têtes pour me saluer. Le pouvoir, j'avais un avant goût de ce que c'était.

Arrivant à la salle, un homme m'attendait, mais ce n'était pas ce à quoi je m'attendais. Un grand homme, pus que musclé, pas spécialement mon style, quand je dis musclé je limite ses capacités. Sa tête était rasée mais pas à blanc, juste rasé court. Une barbe aussi rasée courte, propre. Il tenta de me sourire, je vis, mais il voulait rester professionnel.

-Madame.

-Monsieur...?

-Fabio.

-Bien , Fabio, merci de m'aider.

-Tout le plaisir est pour moi, on se verra tous les jours à cette heure. Dix heures, et durant une ou deux heures en fonction de votre planning.

-Super, alors on commence par quoi aujourd'hui?

-Boxe? Ca vous va?

-Affirmez vous Fabio.

-Sur le ring alors.

-Sans... Me donner d'ordres.

Il souffla et nous montâmes sur le ring. Il m'enseigna des coup que je savais déjà mais il fallait me les rappeler. Durant deux heures entières nous avons effectué des répétitions, j'étais fatiguée, épuisée. Nous avons même terminé par un combat. J'ai bien vu qu'il ne donnait pas tout, je sais pertinemment que je ne serait pas capable de le battre par force c'est bien pour ça qu'il faut me rajouter de la pratique et de la tactique.

-Merci, Fabio. Demain? Articulais je à bout de souffle.

-Judo, puis après-demain muscu.

-Ca me semble parfait à demain.

Je sorti alors de la pièce et fila me doucher directement.

Je m'habilla, un pantalon de costume noir, une chemise en satin noire entrée complètement et déboutonnée afin de créé un décolleté (colossal), et des talons aiguilles.

Je traversa le couloir et arriva dans mon bureau, en m'y installant pour la première fois. J'ouvris mon ordinateur afin de commencer à travailler, je regardais les anciens clients de mon père. J'ai continuer par de la comptabilité, j'ai regardé les derniers chiffres, ils étaient durs à croire. J'en oubliais de manger, c'est alors que ma porte retentit.

-Oui?

Ma sœur ouvrit alors délicatement celle-ci, un plateau dans les mains.

-Je ne t'ai pas vu manger de la journée alors j'ai pensé t'apporté quelque chose.

-T'es un amour, et la meilleure sœur du monde.

-Je sais ça.

-Ca va tu te sens pas trop seule? Tu n'as pas des amis qui t'invitent chez eux?

-J'allais t'en parler, ce soir une amie à moi organise une soirée chez elle et je comptais y aller.

-Bien sur, profite d'accord?

-Yes merci! Je rentrerai pas tard!

-Bisous!


Il était bientôt 21h et je reçu un message de ma sœur,

--Je pars ;)

Je lika son message et retourna au travail.

Plusieurs heures plus tard, je pouvais à peine garder mes yeux ouverts. Je décide alors d'aller me coucher, sauf que arrivée à mon lit, j'étais pleine d'énergie, je repris alors mon ordinateur et regarda une série. Il était environ deux heures maintenant, aucune nouvelles de ma sœur. C'était vraiment bizarre, d'habitude elle m'écrivait vers 00h. Je lui envoya alors un message.

--Tout est OK?

Aucune réponse. Je la géolocalisa. Elle n'était pas là où elle était censée être. Merde. En une minute j'étais habillée et armée.

Je saisit mes clés de voiture et sauta dans mon 4X4. J'étais à la localisation deux minutes plus tard, n'ayant respecté aucune imitation de vitesse. Je sortis mon téléphone e regarda la localisation de plus près en sortant de ma voiture, claquant la porte dernière moi. Une sorte d'usine abandonnée. J'entendu des gens parer fort, s'énerver entre eux, seulement des hommes. J'y alla, dégainant mon arme. Je me cacha derrière un caisson et espionna une seconde. Une fille assise sur une chaise au milieu d'un groupe de garçons, environ 3 ou 4 ne dépassant pas 18 ans. Cette fille, c'était ma sœur, les garçons eux commençaient à vouloir lui parler mais elle refusait de répondre alors ils s'énervaient. Je souris, ce n'est généralement pas bon signe. Cachant mon arme derrière mon dos, m'avança vers eux, innocemment.

-Bonjour? Excusez moi j'entendais des bruits donc je suis venue voir, y a t-il un soucis?

Ils étaient très clairement incapables, paniqués, ils n'avaient pas l'habitude.

-Oui, oui tout va bien.. Vous pouvez partir.

Ma sœur m'ayant aperçue, poussa un soupir de soulagement, elle savait que j'allais la sortir de là. Je sortis mon arme et la pointa sur l'un d'entre eux murmurant:

-On ne vous a pas appris à ne pas mentir?

Ils commencèrent à s'affoler et à me dire de lâcher mon arme.

-Put* mais c'est quoi ce bordel! On fait rien de mal!

-Sois plus explicite.

-On faisait rien.

-Cette meuf là, c'est ma sœur, alors j'en attend un peu plus qu'un rien.

-On, on voulait juste de l'argent mais on arrivait pas à ouvrir son téléphone.

-Bien.. Ok ok.

-On peut partir? S'il vous plait! On a rien fait de mal.

-Vous vous êtes attaqués à a mauvaise famille vous savez.

Deux d'entre eux tentèrent de s'échapper en courant, lâches. Je leur tira une balle dans leur jambe. les deux autres flippèrent et n'osèrent pas bouger d'un pouce.

-Vos potes sont des faux amis. Ils vous auraient laissés là, avec moi. Je vous conseille de changer de potes. Tu sais quoi, vous allez vous en sortir avec un petit rien du tout.

Ils acquiescèrent, les larmes aux yeux, j'en avait presque de la peine.

-Vous savez, elle est la seule chose qui me reste dans ma famille, c'est pas facile. Et si j'avais appris que quelque chose lui était arrivé, j'aurais pas été si gentille. Donnez moi vos téléphones.

Ils exécutèrent mes ordres, je les ouvris et envoya un message à leurs mamans.

-Ca va peut être encore plus piquer que si je vous tirais dessus.

Je détacha ma sœur et lui fit un câlin. J'eu des regrets, j'avais été beaucoup trop gentille.

Je me retourna une dernière fois et leur tira une balle chacun dans l'avant bras.

J'étais satisfaite maintenant.

She's the BossOù les histoires vivent. Découvrez maintenant