She's the Boss

Bar

Après m'être fait discrète, je décide de prendre mon sac et d'aller travailler.

Il me suivit jusqu'à l'ascenseur, une certaine ambiance  embaumait la petite pièce dans laquelle nous étions enfermés. J'interrompis le silence.

-Je peux vous poser une question.

-Je ne peux pas vous garantir de répondre mais essayez toujours.

-Quel est votre nom?

Il ne répondit pas à la question, la sonnerie de l'ascenseur retentit à l'étage auquel il s'était arrêté la veille, c'est a dire toujours pas l'étage de son bureau. J'étais intriguée, qu'y avait t'il à  cet étage, et pourquoi ne voulait t'il pas répondre à ma question. Je voyais sa silhouette grande et musclée s'échapper au loin, vers une pièce dont la porte nécessitai un code et une empreinte digitale, je n'en vit pas plus car les portes de l'ascenseur se fermèrent devant moi. 

Je ne cherchai pas à comprendre plus que ça et me dirigea tranquillement vers mon bureau afin de commencer ma journée de travail.

Il rejoignit le sien environ une longue heure plus tard, l'air inquiet et bizarre mais sans en dévoiler trop non plus. Ses sourcils étaient froncés mais c'est tout. 

La journée passa, vers 18h, à 30 minutes de terminer la journée, mon téléphone retentit.

-Mademoiselle Carter?

-Elle même.

-C'est au sujet de votre père.

-Il va bien ? Qu'est ce qui se passe?

Je me lève inquiète de ma chaise et attend la réponse de l'interlocuteur.

-Il est stable, il a été victime de ce qui parait être une intoxication alimentaire. Mais ce n'est pas habituel.

-Qu'est ce qui est différent?

-On dirait que celle-ci est volontaire.

-Vous êtes en train de me dire que quelqu'un l'aurait empoisonné?

-Rien n'est sur pour l'instant, mais c'est mon impression.

-J'arrive.

La colère monte en moi quand je penses à qui est le coupable. Une ne lui a pas suffit à ce connard.

-Pas la peine, Monsieur Carter dit que ce que votre mission en vaut la peine. Il ne faut pas lâcher, tout ira bien pour lui.

-Bien. Je promet de faire au plus vite possible mais ca risque d'être d'être compliqué.

-Prenez le temps qu'il vous faut, je vous tient au courant.

Sur ces paroles je raccrocha, pris mon sac et mes affaires fila hors du bureau en vitesse, sentant la crise monter en moi. Il fallait que j'évacue et vite. Je ne fis même pas attention aux paroles de mon patron qui me demandai ou j'allais. 

Je pris les escaliers pour cette fois, et fonça dans le bar en face du bâtiment.

Je m'assis au bar et commanda un verre de whisky. Je me les enfilai comme si de rien était, je ne les comptait même plus j'avais juste besoin de me vider la tête. Ce qui fut efficace. 

Je cru m'endormir sur le bar car quand je fut un minimum consciente, je tourna ma tête vers une horloge et en vain tenta de lire l'heure.

-Il est 1 heure du matin ma belle.

-T'es qui toi d'abord?

-Haha tout doux miss! Je suis sympa c'est tout!

L'homme s'approcha de moi et me reluqua sans gêne.