She's the Boss

Boss

J'étais la patronne maintenant mais je comptais maintenir ma relation avec ma sœur, et elle serait bien l'unique personne avec qui je l'aurai.

Après cette réunion avec mon oncle, j'avais eu un mauvais "feeling" à son propos mais je n'y prêta pas trop attention, il faisait parti de ma famille. Je n'ai jamais de regret sur ce que je fais, mes actes en général. Vous ne me verrais jamais m'excuser sur un sujet "sérieux". Sur un truc tout comme si je bouscule quelqu'un, d'accord.

S'excuser c'est se soumettre à la personne en face, admettre qu'on a tord. Le petit hic, je n'ai jamais tord.

Je ne compte m'excuser sur aucunes de mes actions à la réunion. Non, je ne trouve pas qu'expulser Livio était trop, c'était même pas assez. Mon pouvoir ne lui convenait pas, je lui ai même rendu service.

Le notaire m'avait convoquer afin de me communiquer les détails un peu plus privés de mon héritage.

-Votre père vous a légué beaucoup, plus qu'à votre soeur sachant qu'elle est plus jeune. En plus de cette énorme responsabilité qu'est votre nouveau poste, il a mit la maison à votre nom. Elle est à vous, y compris celle à Dubaï, Bangkok, Hawaï et dans le sud de la France. Votre sœur a hérité de celles en Californie, en Norvège, au Costa Rica et en Grèce. Les 9 maisons ont été départagées équitablement et stratégiquement. En revanche sa fortune et celle de la mafia vous a été léguée à vous.

-Et ça fait combien en tout?

-Nous avons comptabilisé environ 10 l'année dernière.

-10 millions? En 1 an?

-Non, 10 milliards. La mafia Italienne comptabilise en tout 140 milliards chaque année, la notre est supérieure avec 10 milliards, nous sommes la mafia qui comptabilise le plus chaque année.

-Vous voulez dire que les 10 milliards me reviennent?

-Oui, vous êtes la patronne, les revenus vous reviennent, à vous de diviser pour les collaborateurs et tout les employés. Mais en gros votre revenu par an restera autour d'environ 9 milliards.

-Et ma soeur?

-Ne vous inquiétez pas, votre père lui a fait hériter de quelques centaines de millions. Mais les 10 milliards, ce n'était qu'un chiffre parmi d'autres, ce n'était que celui de l'année dernière. Nous dominons une partie du territoire. Naples est à nous, mais ce n'est pas la seule. Votre père avait un projet. Il voulait agrandir son territoire, vers une zone qui semble inerte. Un peu vers le sud, nous avons longuement étudié la zone et elle semblait parfaite pour le trafic. Evidemment que nous sommes étendus sur tout le territoire mais nous avons les capacités de prendre plus d'ampleur, de s'implanter autre part.

-Bien, ça me parait réfléchit, il faudra qu'on en reparle mais je le garde en tête. Vous pouvez partir.

Une fois la porte fermée je m'assis et pris ma tête entre mes mains avant de souffler un bon coup. Je n'ai pas eu le temps de faire cette chose simple depuis plusieurs jours. Une femme entra, très jolie, blonde, petite.

-Vous désirez?

-Eu.. Je.. Je voulais juste.. Vous.. Vous dire que votre chambre était prête. On m'a dit.. On m'a dit en tout cas..

-OK! J'arrive.

Je rangea ma chaise sous a table et suivit la jeune femme à l'étage, au deuxième, où se situait visiblement ma chambre. Quand j'étais petite, nous n'habitions pas ici, mais j'ai toujours été au rez-de-chaussée. J'ai déménagé à New York, et ils ont déménagé au même moment, il y a environ deux mois donc.

-Voici votre étage.

-Mon... étage?

-Oui, votre chambre au bout du couloir de gauche, juste avant, la salle de bain, suivit du dressing, dans le couloir de droite la petite bibliothèque, en face votre bureau et.. C'est tout il me semble.

-La petite bibliothèque? Il y en a une grande?

-Oh oui, au rez-de-chaussée, vous longer le couloir de la cuisine jusqu'au bout, arrivez sur une porte en bois de chêne, et vous y êtes.

-Merci.

-Si vous avez besoin d'aide, les autres dames et hommes de chambres sont au sous-sol.

-Au sous-sol? N'avez-vous pas une maison?

-Si, dans le jardin nous avons une dépendance mais il est plus facile de venir à vous si vous avez besoin d'aide du sous-sol.

-Bien? c'est... Ok... Vous pouvez vous reposer maintenant, merci.

-Merci.

Elle baissa la tête en ma direction en quittant la pièce, c'est un signe de respect que mon père imposait avant, j'avoues que ça me plait plutôt bien.

Laissez moi vous décrire cet étage. C'est le dernier premièrement, personne n'est censé monté donc, je suis tranquille. Les escaliers sont gigantesques, en métal et les marches en marbre. Quand on arrive en haut, il y a un petit hall d'entrée, environ 15 mètres carrés. Des grandes baies vitrées ornent les murs, au milieu de la pièce, un piano, magnifique, noir. Un lustre suspendu au dessus de celui-ci. A gauche, un couloir, grand et bien éclairé. Je m'aventure alors à l'intérieur et ouvre la première porte, la salle de bain.

Une baignoire ronce imposante se tenait au milieu de la pièce, en face, une baie vitrée, donnant sur le jardin. Dos au jacuzzi/baignoire, se situait une douche vitrée d'environ cinq mètres de long. La baignoire en marbre avait des marches aidant à entrer à l'intérieur. Deux lavabos se tenaient sur le mur de droite, entre la baignoire et la douche, un miroir immense sur celui-ci.

Je décida de changer de pièce et arriva sur le dressing.

La pièce était blanche, très éclairée. Elle était également ornée de leds sur le plafond, donnant une ambiance. Au centre, un comptoir , en verre au dessus, laissant apparaitre le premier tiroir emplit de bijoux. Tous les murs étaient couverts d'étagères, de tiroirs, de cintres. La plupart étaient occupés par des vêtements préalablement disposés là. Sur les côtés du comptoir se situaient des bancs en coussins. En regardant face à moi, je vis un mur remplit de chaussures, allant de talons aiguilles, à bottes, très peu de baskets.

Je sortis de la pièce et alla dans ma chambre aka la pièce la plus importante.

Un lit très clairement visible dominait la pièce, on ne voyait que lui, collé au mur à droite en entrant. Des rideaux du style lit à baldaquin se tenaient sur les côtés mais eux quasiment invisible, ils étaient attachés au plafond. Un coiffeuse à droite du lit, une baie vitrée en face donnant sur la mer. Une plage privée clairement à dix mètres. Je trouva une télécommande, j'appuya sur le bouton, des rideaux sortirent des murs et vinrent fermer la "fenêtre". Je pressa un deuxième bouton qui ferma les rideaux du lit. Je trouva une deuxième télécommande elle allumait des leds, encore, en dessous du lit et au plafond.

J'étais stupéfaite, c'était très luxueux, et même si j'y ai été habituée, c'était quand même impressionnant.

Je quitta la chambre afin d'aller dans le couloir d'en face, la bibliothèque et le bureau. Je pénétra a bibliothèque en premier. Elle ressemblait à une petite bibliothèque universitaire. Environ vingt mètres carrés, cinq fois moins que celle d'en bas mais tellement plus accueillante, je me sentait bien ici. Environ quatre/cinq mètres de haut, les murs emplis de livres, une échelle posée sur un des murs. Une fenêtre était dissimulée dans un coin derrière un mur, il fallait savoir qu'elle était là. Un petit banc était là, devant la fenêtre, comme dans les films.

Je finis mon tour par le bureau, la pièce était quasi en face. Un bureau simple, dos à une immense vitre donnant sur le jardin. La pièce était très grande , tout ça pour un bureau, un tapis, une table basse et deux canapés.

Je ne vais pas m'attarder sur celle-ci, je retourne alors dans ma chambre.

Je m'allongea à peine quelques secondes que mes yeux se fermaient déjà.

Je rêva à ce moment là. Je rêva de ce moment là. Vous vous souvenez? Cet instant où j'eu cru pendant un instant qu'il pensait à moi, qu'il en avait quelque chose à faire. Mais j'avais tord, depuis les funérailles je n'ai plus eu de nouvelles, aucuns messages.

J'ai l'air désespérée pas vrai? De toute façon il ne compte plus pour moi, je n'ai plus le temps.

On m'a toujours dit que les rêves étaient sur un évènement auquel nous avons beaucoup pensé durant la journée. Mais alors si il ne compte plus pour moi et que je ne compte plus pour lui, pourquoi est-ce qu'il apparait sans cesse.