She's the Boss

Responsabilités

TW: Mort, corps

Des heures vols et de décalage horaire plus tard, j'arrive enfin à destination. J'attends ma valise et me dirige vers la sortie où m'attendent le reste de gens sur qui je peux je compter.

Ma sœur et Phil (garde du corps et ami de mon père), il a toujours été là, quand j'étais petite et quand mon père n'avait pas encore rencontré ma mère. Il est comme un membre de la famille.

Je m'avance vers eux, quel sentiment agréable de les revoir, je sens un vent à l'intérieur de mon corps, me transpercer entièrement, comme un relâchement d'un pression. Je courra vers ma sœur et a saisi fort dans mes bras, je l'enlaçai avec tellement de volonté , elle m'avait manqué et elle était ma seule famille à présent, je devait devenir plus qu'une sœur à présent, je devais être capable de la protéger.

-Emma, ci sei mancata

(Emma, tu nous as manqué.)

-Vous aussi vous m'avez manqué.

Je pris une grande inspiration avant de continuer:

-Le reste de mes bagages sera livré directement à la maison.

-Va bene, rentrons.

Ma sœur posa sa main dans la mienne et nous prenons ensemble la direction de la voiture.

N'oublions pas qu'elle a quatorze ans et qu'elle est orpheline, et tout ça en quelques mois.

Mon pays m'avait manqué, Naples m'avait manqué, ma maison...

Ce chemin en gravier que nous devons emprunter pour entrer par le grand portail. Il est d'habitude fermé, un portail sans aucune particularité. Aujourd'hui, il est grand ouvert, des fleurs ornant sa devanture, des fleurs ornant tout le long du chemin, le chemin sur lequel j'ai mes plus beau souvenirs, est celui sur lequel j'ai les pires aujourd'hui.

-Les gens viennent déposer des fleurs tout le temps, on laisse le portail ouvert pour ne pas qu'elles encombres l'entrée.

Ca prenait un autre sens, une autre tournure dans ma tête, c'était réel. Il est mort, je dois m'y faire. Aucune larme, pas devant elle.

Je saisi la main de ma sœur, lui sourit et lui fit signe que nous devions sortir de la voiture.

Mes talons s'enfonçant dans le gravier, le personnel nous attendant à notre sortie, tous disposés en ligne.

Ils nous saluèrent un par un au fur et à mesure que nous avancions vers la maisons. Laissez moi vous la décrire.

Le gravier devient de la pierre, il y a une sorte de rond point central. Quand nous arrivons prêt de l'entrée, il y a un porche avec d'énormes piliers datant de plusieurs siècles. Nous montons quelques marches afin d'entrer sur le devant de la porte. Le toit est très haut, c'est un manoir qui est dans la famille depuis de longues générations. Un lustre est suspendu au dessus de nos tête.

Je n'exagère pas si je dis que c'est un château, si je n'avais pas été habituée à cet environnement depuis toujours, j'en aurait rêvé de cette maison.

Ceci étant, ce n'est pas le sujet, étant dorénavant devant la porte, on toque alors. Je me demande pourquoi on ne rentre pas sachant que c'est chez moi.

Légitimement, sachant que mes deux parents sont morts, le tout me revient. L'entrée s'ouvre délicatement et un homme en sort. Mon oncle.

-Zio!

(Tonton!)

-Emma!

Il m'entraina dans ses bras en me déclarant à quel point il était content de me voir.