She's the Boss

Jamais?

Je ferme donc la porte discrètement derrière moi, sachant pertinemment qu'il m'a vu .
Je marche quand même sur mes pointes de pieds au cas où il serait au téléphone, ou occupé.
-« Vous partez? , me dit t'il.

Je me retourne alors vers lui innocemment et marche vers son bureau.
-« Oui, je suis fatiguée. La nuit d'hier fut... longue.
- C'est pas la seule, marmonna t-il
- Pardon?
- J'ai dit que vous n'étiez pas là seule .
-Oh et bien alors bonne fin de soirée.

Je tourne alors les talons et m'apprête à attraper la poignée quand j'entends un bruit de serrure . Je pousse la porte mais elle est verrouillée.
-« Vous m'enfermez maintenant?
- Moi? Mais enfin ...

Il se lève de son bureau et vient prêt de la porte. Il se colle derrière moi et glisse son bras sur la porte.
-« Peut être bien, finalement.

Son bras étant sur la porte, je n'eut plus de sortie , j'étais bloquée entre lui et le mur.
Il baissa son regard sur moi et je leva le mien.
-« Je vous ai déjà exprimé mon ressentit Monsieur... par rapport à..
-à? ...à quoi.

Sa main forte se glisse sur ma nuque et son autre main sur ma jambe en la portant à sa cuisse. Il s'approcha de mon cou et y déposa quelques baisers, parfois même plus. Ses lèvres chaudes aspiraient parfaitement mon cou à plusieurs reprises délicatement.
Son souffle s'accorda au mien, je me lécha les lèvres en essayant de ne rien dévoiler.
Une idée me vint. Je pris sa tête entre ses mains puis descendit mes mains sur son cou, puis son torse, sur le bas de ses abdos et arriva à son bas.
Je me baisse, ma tête arrive au niveau de son entrejambe. Je déboutonne le bouton de son pantalon.

Puis je lève mes yeux et souris légèrement.
Je me faufile entre ses jambes et va attraper la télécommande sur son bureau, déverrouille la porte et m'approche à nouveau.
Je sui fière de moi sur le cou mais il m'a l'air vachement énervé.
Il s'avance brusquement vers moi, met sa main autour de mon cou et me pousse jusqu'à la vitre. J'ouvre alors ma bouche et le regarde dans les yeux en mordant ma lèvre. Sa mâchoire se contracte quand il me dit:
-« T'as de la chance tu sais ça. Je t'aurais défoncé si j'avais pu.
- Je t'en pris frappe moi.
- Je parlais pas de ça princesse...

Mon visage se figea quand je compris qu'il parlait de sexe. Je lâcha un soupir de rire et répliqua:
- Il va falloir que vous appreniez à contrôler vos pulsions patron. Parce que je le répète, ça ne se produira jamais. Jamais.
- Jamais? Tu viendras me supplier à genou, j'accepterais, je te ferais crier mon nom tellement fort que tu n'aura plus de voie. Je te baiserai tellement fort que tu auras du mal à marcher, tu me supplieras de recommencer, tu finira dans un fauteuil roulant. Tu n'imagines même pas ce que c'est que de le faire avec moi.

- Très belle bande annonce, mais malheureusement on ne le saura jamais.

Je me décale alors et passe la porte en entendant un léger
-« Putain...
Satisfaite, l'envie d'exercer ses paroles m'en ont couper le souffle.