Le sanctuaire
Tout restait figé sur son passage. Chaque recoin, qui autrefois n'était que luminosité et beauté venait de devenir cendres et ruines. Le silence était maître des lieux, on n'entendait pas le bruit que provoquerait sûrement l'effondrement des murs si ceux-ci s'écroulaient réellement. Par chance, ou peut-être par malheur, peu d'entre eux restèrent intactes.
La terreur et la mort avaient pris place au sein du sanctuaire, devenu ruines. La poussière se mélangeait à l'air devenu irrespirable. Des nuages de cendres bloquaient la vue du ciel, où l'on apercevait seulement quelques légères teintes de blanc qui se frayaient un passage étroit. Des plumes, s'il s'agissait réellement de plumes car elles faisaient au minimum la taille d'un bras chacune. Elles restaient également suspendues dans le ciel au dessus de ce nouveau tombeau. Privées de leur liberté de planer, de voler.
Lentement, il continuait de gravir les marches une à une. Arme en main, on se demandait bien comment il pouvait la tenir, elle était beaucoup plus grande que lui. Sûrement beaucoup plus lourde aussi.
À chacun de ses pas, ses ailes plus ténébreuses que le reflet d'une ombre en plein soleil, se balançaient en rythme sur son dos. On pouvait aisément retracer son chemin grâce aux cadavres figés dans les airs qu'il laissait en plan derrière lui.
Les secondes, décisives et précieuses, ne s'écoulaient plus. Le sablier ne s'égrenait pas comme il était censé le faire, trafiqué pour que son contenu reste immobilisé.
Ce qui repoussait le moment où leurs corps deviendraient livides et pâles. Si l'on devait suivre le même chemin que cet homme, on pourrait ressentir la trahison et la peur que ces personnes avaient ressenti quelques instants plus tôt. Rien qu'en les observant à la volée. Ils resteraient à jamais figés dans ces expressions de panique déformant leurs beaux visages d'anges d'antan.
L'odeur qui se dégageait d'eux, bien que le court du temps ne soit plus, était nauséabonde. Encore plus terrible que l'odeur d'un corbeau mort en pleine décomposition. Elle remontait lentement, presque tragiquement, jusqu'aux narines pour venir vous piquer les yeux pour vous faire monter les larmes. Elle vous prenait la gorge pour venir vous étouffer.
C'était l'odeur de la mort dans sa grande splendeur.
C'était un vrai carnage, chaque vie sous toute forme quelle qu'elle soit, venait d'être réduite en cendres. On n'avait plus qu'à souffler dessus et cette fine poudre disparaîtrait pour toujours. Ne resterait plus qu'alors : le néant.
Il gravit enfin les dernières marches qui menaient au milieu du sanctuaire, toujours avec sa hache étrange en main ou en tout cas c'est à l'objet auquel elle se rapprochait le plus. Le cercle de piliers, formant jadis son centre, n'était plus que décombres. Seul l'autel était encore en un seul morceau. Le centre du sanctuaire, à l'origine accueillant et bienveillant, devint perte et destruction. Ici, n'était plus que mort et chaos.
Les derniers survivants de ce massacre, que dire, génocide, ne pouvait plus rien. Ils n'étaient plus libres de leurs mouvements, mais tout de même conscients de la misère de ce monde. Ils avaient bien assisté à la souffrance que les leurs venaient d'endurer en vivant leurs derniers instants.
Il soupira d'un rire gras à s'en glacer le sang et s'arrêta en face du mur statué qu'avaient formé les derniers rescapés. Il leva puis abaissa le bras d'un geste sec et leur trancha les ailes. Comme on si attendait, elles ne tombèrent pas et se contentèrent de rester sur place. Elles étaient maintenant détachées de leurs corps à jamais. Pour des êtres tels qu'eux c'était la pire des humiliations que l'on pouvait leurs infliger.
Le sang ne put couler. Pour bien terminer le travail et enfin tous les exterminer jusqu'aux derniers, il les décapita d'un geste franc. C'est ainsi qu'il élimina le reste du monde.
Sans se soucier de leur mort, il repris son incessante ascension vers l'autel, mais fut vite déçu. Pas la peine de chercher pour comprendre qu'il n'avait pas trouvé ce qu'il voulait. L'autel de pierres blanches, tout comme l'était l'entièreté du sanctuaire, était vide.
-Bordel de merde, cria-t-il. Fait chier !
Il tourna plusieurs fois sur lui-même en prenant sa tête entre ses mains, il perdit ses moyens en continuant de hurler à la mort. Il cria encore plusieurs injures les yeux fermés. Lâchant sa tête pour serrer les poings.
Un filet de sang s'y échappa et commença à couler sur le sol, il rouvrit les yeux et plaça sa main devant l'autel. Le sang se glissa alors dans l'eau qui s'y trouvait formant un petit ruisseau, il se tourna vers une montagne de pierres blanches et la fit exploser. Le vent se leva et commença à former une tornade et la poussière suivit.
On ne voyait déjà presque rien, là tout devint trop noir, plus noir que les plumes d'un corbeau nocturne.
Soudain, le temps reprit son court normal et tout ce qui était resté figé retomba dans un immense fracas. Sous tout ce vacarme on parvint tout de même à entendre la dernière phrase qu'il prononça, qui cette fois n'était pas une insulte mais qui n'annonçait rien de bon pour la suite.
- Je te préviens Eliora ! Je l'aurai comme ton fils, je les aurai tous les deux tu m'entends et Anton je te conseille de surveiller tes arrières et de prier parce que je te retrouverai et crois-moi ce jour-là provoquera ta fin ! hurlait-il à qui voulait bien l'entendre.
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Heyy,
c'est la première fois que j'écris un livre et je ne comptais même pas le poster mais mes cousines m'ont dit et répété que ça pouvait qu'être bénéfique, surtout toi Axelle si tu passes par là d'ailleurs tu es derrière moi au moment où j'écris ça et à toi aussi Ambre qui est complètement pour cette idée
merci à elles de croire en ce que j'écris et merci aussi à mes amis qui sont au courant qui me soutiennent également, j'ai encore un lonnnnng chemin à faire mais c'est aussi pour ça que c'est une belle expérience
j'ai hésité longtemps avant de poster quoi que ce soit mais un avis extérieur ne peut qu'être positif donc voilà le prologue
il est loin d'être parfait comme les chapitres qui vont suivre mais j'espère que ça vous plaira et n'hésitez pas à mettre des commentaires et de donner votre avis bon comme négatif
on se voit au premier chapitre
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La Légende Oubliée
FantasyC'était un jour comme les autres, enfin, c'est ce qu'elle avait cru en se levant ce matin. Déjeuner, esquiver sa mère, aller en cours, rentrer puis aller au club d'escrime, voilà ce à quoi devait ressembler ça journée. Pourtant, rien ne c'était pass...