Mirabel claqua la porte de sa chambre. Elle avait du sable dans les cheveux, ses vêtements étaient froissés, et ses yeux refusaient de regarder autre chose que le parpaing blanc qui recouvrait les murs de sa chambre.
Bruno.... avait vraiment une chambre de merde. Il n'y avait pas d'autres mots. Déjà qu'il faut grimper le mont palatin pour accéder à ne serait-ce qu'un joli petit gouffre super profond que ton pote l'oiseau traverse en un battement d'aile, mais il faut aussi se la jouer Tarzan et échapper à des éboulements. Elle aurait pu se faire tuer dans sa propre maison !
Nice !
Soupirante, elle posa son sac sur son bureau et commença à entreposer les différentes pièces de la prophétie.
― Pourquoi je me retrouve dans ta vision, Bruno..?
Tonnerre.
Mirabel sauta au plafond, le cœur battant. Mais ce n'était que sa tante, Pepa. Enfin... «Que» sa tante... C'était un euphémisme. Depuis la veille, Pepa se faisait des nuages. De gros nuages chargés de pluie et d'éclairs ; et personne sauf Félix ne semblait savoir pourquoi.
― Tía ! T'exagère ! s'écria Mirabel.
― Désolée, désolée... Je n'avais pas l'intention de te- oh... Elle attrapa son nuage à pleine main pour le mettre à la porte. Zou ! Je voulais récupérer les dernières affaires de 'Toni, quand j'ai entendu... Elle serra une peluche nounours entre ses mains. Le nom qu'il ne faut jamais prononcer...
Elle se calma un peu en marmonnant son mantra. Éclaircie...éclaircie... Mirabel pesait le pour et le contre. S'il y avait une personne qui connaissait bien Bruno, c'était ses sœurs.
― Tía Pepa, si Bru- Elle se corrigea en apercevant le nuage revenir, plus noir que plus tôt. Enfin il, quand il avait une vision sur une personne... Qu'est ce qu'il fallait en déduire ?
― On ne parle pas de Bruno. Pepa essora une chaussette mouillée par la pluie de son nuage.
― Oui mais imagine qu'il ait eu une vision te concernant...
― Mirabel s'il te plaît, elle chassait son nuage avec ses mains, nous devons nous préparer pour les Guzman !
― Jvoulais juste savoir si c'était quelque chose de positif, de moins positif-
La porte s'ouvrit en trombe.
― C'est un vrai cauchemar !
― Félix !
― Il faut lui dire Pepa ! se justifiait Félix.
― On ne parle pas de Bruno ! insistait la Tía en s'avançant vers son mari.
― En général il voit quelque chose d'affreux et *bruit d'avion pour enfants* c'est le cauchemar !
― On ne parle pas de Bruno ! s'exclama Pepa en prenant Félix par les épaules.
Ça en devenait comique.
― Et quand on comprend pas de quoi il s'agit ? demanda Mirabel, à ses risques et périls.
― Il faut te dépêcher de comprendre car ça va te tomber dessus ! cria Félix en s'approchant de Mirabel.
Pepa les écarta en usant de ses mains, cette fois.
― Ne parlons pas de Bruno, non, non, non,
Ne parlons pas de Bruno ! Mais ! Le jour de mon mariage-― C'était notre mariage !
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𝘓𝘈 𝘔É𝘊𝘈𝘕𝘐𝘘𝘜𝘌 𝘋𝘜 𝘊𝘖𝘌𝘜𝘙 || 𝗖𝗮𝗺𝗶𝗹𝗼 𝗠𝗮𝗱𝗿𝗶𝗴𝗮𝗹
Fanfiction― 𝗘𝗡𝗖𝗔𝗡𝗧𝗢'𝗦 𝗠𝗜𝗥𝗔𝗖𝗟𝗘 ― Alix aime le métal, l'odeur du bois, et l'ambiance de son atelier. Camilo aime s'amuser, l'odeur des épices à Arepas de Tía Julieta, et dormir jusqu'à tard dans la journée. ― 𝗧𝘂 𝘀𝗮𝗶𝘀, 𝗷'𝗮𝗶 𝗽𝗮𝘀 𝗯𝗲�...