𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 𝟭𝟱 ▶ 𝗤𝗨𝗔𝗡𝗗 𝗢𝗡 𝗦𝗘𝗥𝗔 𝗩𝗜𝗘𝗨𝗫 𝗘𝗧 𝗖𝗢𝗡𝗦

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Le soleil se levait sur Encanto. Le vent soufflait lentement et sifflait entre les feuilles des arbres qui bordaient le village. Bref, une journée calme et ensoleillé, qui annonçait tout de bon.

Lorsque Camilo s'était réveillé, il avait mis une bonne dizaine de minutes à se souvenir comment il s'était endormi. La fête de la veille, en l'honneur de la reconstruction de la casa Madrigal avait été arrosée, et il en avait effectivement profité pour boire quelques verre d'alcool avec Alix, mais rien de bien méchant....

SAUF QUE bah, là, tout de suite, il avait un léger mal de crâne, et ses yeux refusaient de lui faire voir des choses censées. Il avait foncé dans la porte en enfilant son pancho de travers, et avait manqué de tomber dans les escaliers en s'apercevant que le soleil était déjà haut dans le ciel. Arrivé à la table familiale pour le petit déjeuner, Dolores l'informa qu'il avait mis son pancho à l'envers, avec un petit gloussement qui déplu fort au plus jeune. Toute la famille s'était rendue compte qu'il avait bu la veille, et avait bien décidé de lui faire gentiment regretter.

Camilo, mon chéri, commença Pepa, peux-tu te rendre dans les bois pour ramasser les branches mortes ? Il en manque pour le feu de ce soir.

Nan, j'ai pas envie... fit Camilo.

Il recula un peu lorsque le nuage de sa mère revint avec une jolie couleur grise qui n'annonçait rien de bon.

Oui maman chérie..! J'y cours, j'y vole ! se rectifia-t-il.

Il s'en alla en priant pour que sa mère se calme. Il faisait beau, et chaud, et sa mère avait malheureusement de quoi gâcher cette belle journée. En grommelant, il s'engouffra dans la forêt pour chercher du bois sec. Quelle corvée sous cette chaleur...

 Quelle corvée sous cette chaleur

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Alix s'était réveillée comme une fleur vers 11h du matin

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Alix s'était réveillée comme une fleur vers 11h du matin. Elle avait encore sommeil, ses membres étaient encore ankilosés par la fête de la veille, et elle ne marchait pas droit. Elle passa négligemment une main dans le creux de son épaule, et la retira immédiatement. Ça piquait. Elle tenta de jeter un œil, mais par faute de souplesse elle ne vit rien, alors elle décida d'aller s'observer dans le miroir de la salle de bain.

𝘓𝘈 𝘔É𝘊𝘈𝘕𝘐𝘘𝘜𝘌 𝘋𝘜 𝘊𝘖𝘌𝘜𝘙 || 𝗖𝗮𝗺𝗶𝗹𝗼 𝗠𝗮𝗱𝗿𝗶𝗴𝗮𝗹 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant