Et voici un nouveau chapitre, qui reprend directement après le chapitre précédent !
On est sur du classique Tony Stark qui joue les parents d'un Peter mal en point, j'espère que ça vous plaira !
Bonne lecture !
OOO
Peter battit des cils, désorienté. Il avait instinctivement ramené ses genoux contre son torse et les avait entourés de ses bras, dans une tentative désespérée de conserver sa chaleur corporelle. Ses dents claquaient fébrilement et, l'espace de quelques secondes, il se demanda si quelqu'un n'avait pas laissé la fenêtre grande ouverte — mais cela n'avait aucun sens, il était impossible d'ouvrir les fenêtres du lycée de plus de trois centimètres, ce qui faisait râler à peu près tout l'établissement scolaire...
— Ah, le voilà qui reprend ses esprits ! Bienvenue dans le monde réel, Peter Pan. Comment tu te sens ? lui demanda Tony en tapotant gentiment son front, là où ses cheveux commençaient à boucler.
Sa voix était douce. Inquiète. Ce devait être la voix qu'il adoptait lorsque Morgan était malade.
Peter n'y était pas habitué.
— Mmmhh.
— Les borborygmes ne sont pas des réponses autorisées. Tu peux marcher ?
— Gnn. J-je, je veux dire, oui, parvint-il à articuler.
Il se redressa tant bien que mal, aussitôt aidé par Tony qui glissa son bras métallique autour de ses épaules. Le froid de l'acier le fit frissonner.
— Vous avez raison, il est brûlant, dit Tony à quelqu'un qui se trouvait derrière eux. Quarante degrés, vous m'avez dit ?
— Effectivement. Vous devriez l'emmener voir un médecin ; il y une épidémie de grippe qui traîne au lycée, il l'aura sûrement attrapée, répondit la voix soucieuse de l'infirmière.
— Vous lui avez donné quelque chose ? De l'aspirine, du paracétamol ?
— Non. D'après son dossier, nous ne sommes pas autorisés à lui donner de médicaments.
Tony hocha la tête et l'aida à sortir complètement du lit. Peter fut aussitôt saisi d'un vertige et, sans la poigne solide de son mentor, aurait probablement connu un rapprochement inopiné avec le linoléum crème de l'infirmerie.
— Hey, doucement, Pete...
— Désolé, M. Stark, marmonna l'adolescent.
— Non, non, ne sois pas désolé. Je te tiens. Merci de m'avoir appelé, je l'emmène voir un professionnel, ajouta Tony à l'intention de l'infirmière.
Elle acquiesça à son tour. Peter s'aperçut qu'elle fixait Tony d'un air méfiant, comme si elle se demandait bien ce qu'il fichait ici — et il n'était pas loin de la comprendre. Si on lui avait dit qu'un jour, Tony Stark irait le chercher à son lycée...
Il aurait mille fois préféré que cela se passe dans d'autres circonstances.
— C'est bien, Bambi. Un pied après l'autre, lui murmura Tony en l'aidant à avancer, puis relevant les yeux sur l'infirmière : Je dois signer quelque chose ? Désolé, je ne suis pas habitué à, euh, ce genre de choses.
— Juste ce papier, Monsieur St-Solo. Et si je puis me permettre, vous devriez passer par là pour sortir, conseilla-t-elle en lui désignant du pouce une porte dérobée qui se trouvait de l'autre côté de l'infirmerie. C'est la sortie de secours. Ça devrait être plus discret pour Luke Skywalker et vous ; je ne voudrais pas que votre présence attire les Stormtroopers dans mon infirmerie...
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Behind green eyes
FanficIrondad / Spiderson. Parfois, les super-vilains ne sont pas ceux que l'on croit - c'est ce que découvre Peter lorsque May lui présente James, son nouveau compagnon, au demeurant charmant et amical. Et lorsque Spider-Man ne lui permet plus de tenir t...