Chapitre 6.

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Mardi 16 Novembre

Le nutritionniste nous à appelé. Il n'avait rien remarqué au niveau de mon poids samedi, mais il vient de nous dire qu'il avait fait une erreur en lisant mon nouveau poids. Je fais 10 kilos de moins qu'avant. Soit 41 kilos. Pour 1m60. Il a dit que perdre autant de poids en un mois était très inquiétant mais que si c'était prit à temps, c'est à dire maintenant, on pourrait arranger les choses. Je me suis regardé devant le miroir ce matin. On commence à voir mes côtes, je ses ma hanche ressortir légèrement. Toi qui aime les filles minces, au moins je le suis. Ah. Et j'ai décidé de sortir demain soir. Léonie m'a proposé une petite sortie au cinéma.. J'ai pas envie d'y aller mais c'était soit j'acceptais soit j'allais m'en prendre de tous les côtés que ce soit par ma famille ou part mes amis. On verra bien, ce sera ma première sortie sans toi depuis bien longtemps..
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Mercredi 17 Novembre

Je suis prête à partir pour le ciné... J'ai pas trop fait d'effort niveau habits, et je me suis quand même un minimum maquillée pour camoufler ne serait ce qu'un peu mes poches sous les yeux et raviver mon teint blanchâtre. J'ai pris une douche aussi. Je crois que j'avais oublié de la prendre hier. Ou avant hier, je sais plus. Tu dois me prendre pour une sale... Mais si tu voyais à quoi je ressemble maintenant. Tu voudrais plus de moi. Enfin, que dis-je? Tu veux déjà plus de moi. Mais moi c'est le contraire, voilà le problème.

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Jeudi 18 Novembre

Léonie à abusé hier,elle m'a dit qu'on allait au cinéma, mais elle m'a embarqué en boîte. J'étais mal, j'étais opprimée, bousculée, je respirais mal. J'ai fais un début de crise d'angoisse, comme au début de notre relation. Ma respiration s'accélèrait, mon coeur palpitait, ma vue se troublait. Sous cette pression je suis tombée par terre et je me rappelle plus trop étant donné que je ne voyais plus rien. Du noir, je ne voyais rien que du noir. Deux mecs m'ont aidé à sortir de la bas, je me suis calmée dehors avec un des deux, un certain Thomas. Il était gentil. Je ne parlais pas trop, j'hochais la tête. Je n'arrivais pas à le regarder dans les yeux. Ils me rappelaient les tiens, d'un vert magnifique. Je ne voulais pas retomber dans ces yeux. Ça peux paraître bête, mais j'avais peur qu'en croisant ce regard, le cauchemar que j'ai vécu ne recommence. Encore et encore.

Nothing Lasts Forever.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant