Chapitre 3

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Je suis installé à cette table en présence de ma famille.

— Massimo,

Je relève la tête de ma montre pour regarder ma mère.

—Sí...,

— Que fais-tu ? Tu ne nous écoute pas depuis plusieurs minutes je pense bien, me fait remarquer ma mère en posant ses couverts.

— Il y'a peut-être une femme qui occupe ses pensées, lance Frida en rigolant.

Je pose mes couverts à mon tour.

—Il n'y a rien de cela rassurez-vous, leur répondis-je.

— Très bien, a tranché mon père en nous regardant.

Le repas se termine quelques minutes plus tard...

Nous nous installons dans un salon privé, les enfants sont dans la salle de jeux.

— Qui vote pour une petite fille ? Demande Frida.

En effet, je suis en famille et cette dernière se compose de celle-ci. Il y a le tout puissant Aurélio DE LUCAS, son épouse Giulia DE LUCAS, Mauro DE LUCAS le fils aîné, Moi et pour finir Milla DE LUCAS.

Mauro est marié à Frida depuis de dix longues années déjà. Ils sont les parents de la petite Clélia, huit ans, et attendent leur deuxième enfant.

— Moi je dis que ce sera un petit DE LUCAS, lance notre père.

— Moi une petite DE LUCAS, fit notre mère.

— Et vous ? demandais-je au futur parents Que désirez-vous ?

Ils se regardent et elle caresse tendrement son ventre.

— Nous désirons un petit garçon, répond mon aîné.

— C'est le plus important, dis-je en les regardant.

Un petit silence s'installe.

Je me lève pour répondre à l'appel que je reçois, je quitte la pièce pour aller en terrasse. Je discute quelques minutes avec Aldo, je vais passer le voir demain si je n'ai pas d'imprévu.

En me retournant je découvre le visage de ma tendre mère.

— Mama, que fais-tu ici ?

Elle s'avance vers moi.

— Je tenais à te parler en tête à tête mon chéri.

Je reste droit en regardant ma mère me dépasser.

— De quoi s'agit-il mère ?

Elle soupire et dit:

— Il s'agit de toi mon chéri, de mon petit-fils.

J'arque un sourcil ne comprenant pas.

— Où veux-tu en venir?

Elle se retourne pour me faire face.

— Je sais que par le passé tu as souffert mais je souhaiterais que tu penses un peu à vous.

Elle fait une petite pause avant de poursuivre.

— Giovanni à besoin d'une mère et toi d'une femme..., Je ne la coupe pas pour rester poli.

Ça y est, elle me chante de nouveau la même chanson depuis déjà plus d'un an.

— Certes ta précédente relation ne s'est pas bien terminée mais tu ne peux pas priver ton fils d'une chaleur maternelle, il en a besoin.

— Non mère tu te trouves, Giovanni n'a besoin que de moi et de personnes d'autres. je suis celui qu'il lui faut, je ne laisserai plus aucune femme entrer dans nos vies, lui répondis-je avec tout le calme possible

Un Milliardaire Pas Comme Les Autres Où les histoires vivent. Découvrez maintenant