Chapitre 18

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J'arrive enfin devant l'entreprise, je descends de la voiture pour entrer dans l'immeuble. Je ne prends pas la peine de saluer mes employés aujourd'hui, je n'ai pas vraiment la tête à cela. Je poursuis mon chemin vers l'ascenseur qui se referme. Je regarde celui qui est juste à côté et ce dernier est en train de redescendre mais je vais devoir patienter encore vu qu'il n'est qu'au troisième étage. Purée ! Ce n'est pas possible.

J'attends pendant près de cinq minutes. Lorsque les portes s'ouvrent, je me précipite à l'intérieur. Je jette un coup d'œil à ma montre et grimace en voyant que j'ai une dizaine de minutes de retard. J'ai des clients qui sont sûrement en train de m'attendre depuis plus de dix minutes déjà.

Une fois arrivé à mon étage, je sors de l'ascenseur et je trouve ma secrétaire près des portes de la saison de réunion.

— Bonjour, lui dis-je en me dirige vers  la salle de réunion.

— Bonjour monsieur De LUCAS, me répondit-elle en me suivant.

Elle me fait rapidement état de la situation. Malgré le fait que je sois en retard et que je marche assez rapidement, Loria est très professionnelle, et bien organisée. C'est en particulier pour ça qu'elle conserve son poste et qu'elle mérite son salaire.


Je pénètre dans la salle et Loria retourne à son bureau. Je salue d'un signe de tête les clients qui sont confortablement installés, je fais de même, leur présente mes excuses et nous débutons la réunion.

Je raccompagne nos nouveaux clients jusqu'au portes de l'ascenseur après deux heures d'entretien. Nous avons enfin trouvé un terrain d'entente qui nous convient à tous. Une fois qu'ils sont partis, je me dirige vers  mon bureau. Je travaille encore, j'ai encore quelques heures avant de me rendre sur le chantier que je dirige.





***




Je regarde ma montre, il est quatorze heures. Je me saisis de mon téléphone et de ma veste avant de quitter mon bureau. Je quitte mon entreprise pour me rendre sur mon chantier en construction, cela fait un moment que je ne m'y suis pas rendu. J'arrive devant le chantier et je suis immédiatement accueilli par mon chef de chantier.


Nous nous dirigeons et nous y passons deux heures entières. Il me fait son compte rendu et m'assure que nous aurons terminé dans les temps. Je visite aussi le chantier ce qui m'a permis de voir à quel point ils sont efficaces. Je retourne à ma voiture et en regardant l'immeuble où j'ai rencontré mademoiselle Moretti, je suis surpris de voir qu'elle a terminé son œuvre. La fresque est vraiment magnifique, je dois bien reconnaître que son travail n'est pas si moche que ça.

Je remonte à bord de ma voiture direction ma villa, mon fils doit avoir hâte de me voir rentrer. Sans oublier qu'il est sûrement en plein cours d'art avec elle.


Une fois arrivé sur place, je les trouvent en train de peindre les murs de la salle où elle donne son cours d'art plastique. Ils sont tellement heureux, lorsque je leur fais remarquer ma présence, cette dernière m'envoie de nouveau de la peinture sur ma chemise et mes avants bras.

Je suis énervé mais je ne le montre pas à cause de mon fils. Je me contente de monter à l'étage pour prendre une douche et redescendre. Alors que cela faisait quelques minutes que j'étais sous la douche, j'écoute la porte de la salle de bain se fermer. J'avais déjà arrêté l'eau et je me suis dit que c'était peut-être Giovanni qui venait d'entrer. Après quelques secondes de réflexion, j'écoute une voix féminine. Celle de mademoiselle Moretti.

— Je ne souhaite pas que monsieur le milliardaire se mette à dire que je cherchais à lui voler quelque chose. Dit-elle en insistant sur les mots milliardaire.

— Ma che diavolo ci fai qui?( Mais que diable faites-vous là ? ) Demandais-je en sortant de la salle de bain aux vitres teintées.

Je trouve mademoiselle Moretti dos à moi et complètement figée, je suis surpris de remarquer qu'elle en sous-vêtements dans ma salle de bain. Sans m'en rendre compte, mon regard s'attarde sur ses courbes généreuses. Elle à des fesses absolument parfaites, lorsqu'elle se retourne je me retrouve face à sa poitrine pulpeuse et son ventre plat.

Lorsque ses yeux se posent sur moi, elle rougit instantanément et se retourne de nouveau.

— Mais vous êtes tout nu ! S'écria cette dernière.

C'est alors que je me rappelle que je suis effectivement nu comme un ver . Je me saisis alors d'une serviette qui traînait et mademoiselle Moretti se saisit d'un peignoir qui était accroché juste à sa droite. Elle l' enfile à la hâte et moi j'attache la serviette autour de ma taille.

— Bien-sûr, c'est chez-moi ici. Mais que faites-vous dans ma salle de bain ? Demandais-je en ayant une serviette autour de la taille.

—  Votre... salle de... bain ?

— Ne me dites pas que vous vouliez prendre une douche avec moi, lui dis-je en affichant un sourire aux lèvres.

Elle se retourne et quelques mèches de ses cheveux n'hésitent pas se poser sur son visage.

— Jamais de la vie !

— Si vous le dites, fis-je en m'avançant.

Elle ramasse vite ses affaires et sort de la salle de bain en courant. Je reste encore surpris par ce qu'il vient de se passer, je vais dans ma chambre et je m'habille afin de descendre pour comprendre ce qu'il vient de se passer. Comment a-t-elle trouvée ma chambre ? Et qui lui a donné la permission d'entrer ?

Je descends au salon pour y trouver Giovanni en train de prendre un goûter, Mafalda se trouve dans la cuisine comme à son habitude et mademoiselle Moretti je ne sais pas où elle se trouve.

— Où se trouve mademoiselle Moretti ?

— Elle est en bas dans une chambre d'invité, elle ne devrait pas tarder.

— Merci, dis-moi, est-ce toi qui a mené mademoiselle Moretti à l'étage ?lui demandais-je

— Non, j'ai vue mademoiselle Moretti monter à l'étage quelques minutes plus tôt en compagnie de Giovanni, me répondit-elle.

Giovanni ? Mais qu'est-ce qu'elle raconte comme ça ? Pourquoi mon fils aurait-il fait ça ? Pourquoi conduire cette jeune femme dans ma chambre ?

— Mademoiselle Moretti, fit la voix de Giovanni depuis le salon.

Je me dirige vers le salon et les trouvent en train de discuter. Lorsqu'elle me regarde, elle détourne le regard et ses joues se teintent d'une couleur rosée. Elle porte à présent des vêtements et non des sous-vêtements. Son sac est sur le sol juste à côté d'elle.

— Je m'en vais à la prochaine, lui dit-elle alors qu'elle est à sa hauteur.

— D'accord, bonne journée.


Elle quitte la maison en vitesse sans se retourner. C'est alors que je me tourne vers Giovanni, je pense bien qu'il me doit des explications.

— Giovanni, il faut qu'on parle. Lui dis-je d'une voix fermé.


Tout de suite, son visage se décompose et je comprends qu'il a fait une bêtise.



Tout de suite, son visage se décompose et je comprends qu'il a fait une bêtise

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Un Milliardaire Pas Comme Les Autres Où les histoires vivent. Découvrez maintenant