PDV Idaï
Le soleil n'était pas apparu depuis des jours et des jours sur ma ville, Huriwa. Les rues étaient bondés de gens fuyant vers une vie meilleur. Des valises glissaient en grand nombre sur le sol à une vitesse impressionnante et une foule compacte prenaient la direction des ports et des gare de la capitale. Mêlé au bruit des roues sur le goudron de la rue, les voix paniqué d'une bonne centaine de personne résonnaient dans un vacarme assourdissant. Des enfants pleuraient, effrayé par les bruits environnant. Si ils savaient, si ils savaient que quitter Huriwa ne changeraient rien. Si seulement ils savaient qu'au ports ils seraient recalés et devraient rentrer chez eux sous les insultes et les coups d'une cinquantaine de garde alcoolisés.
Loin de cet agitation, je courais à en perdre haleine, poursuivit par une gigantesque patrouille de soldat. Plutôt dans la journée, ils avaient forcés la porte de la petite maison abandonné que j'avais trouvé en compagnie de Naomi ma sœur. Les petits chiens de l'empereur me poursuivaient désormais depuis quelques heures déjà. Ils ne cessaient de me retrouver à chaque fois que je pensais les avoir définitivement semé.
Je m'engagea dans une énième ruelle, me frayant un chemin entre des voyageurs et leurs valises. Je me jeta derrière une poubelle au moment où la patrouille surgissaient au milieu des réfugiés.
"Vous auriez vu un jeune homme habillé d'un tee-shirt noir! demanda l'un des soldats.
-Non monsieur désolé" répondit un homme en se détachant du groupe de citoyen.
Le soldat se rapprocha de lui et plaça son visage face à celui de l'individu. Je sentais déjà mon sang bouillir dans mes vaines et ma main se colla instinctivement sur mon katana.
"Vous êtes sûr? insista le patrouilleur. Si vous me mentez, vous mentez à l'empereur Kuto".
Soudain, il le saisit par le col et le plaqua au sol.
"Vous mentez à l'empereur"! répéta-t'il, plus violemment.
Il était évident qu'il avait trop bu et il ne m'étais pas difficile de supposer que ces compagnons l'avait imité.
Pris d'un accès de fureur, je donna un grand coup de pied dans la poubelle qui roula sur quelques mètres avant de chuter et de s'ouvrir. Le soldat bourré se redressa et fit face à l'étrange objet qui venait d'apparaître dans son champ de vision.
"Fais gaffe Kamuko"! lança l'un de ses coéquipiers alors que celui-ci s'avançaient vers l'endroit où la poubelle avait atterrit. Je sorti alors de l'ombre, arme en main.
"Ta cible c'est moi"! lui dis-je en m'approchant à pas lent de lui. Les autres rappliquèrent mais Kamuko qui devait être le chef les stoppa d'un geste.
-Il est à moi"! leur lança-t'il avant de se retourner vers moi. Tu es vraiment stupide de te montrer comme ça.
-Pas plus que toi! m'exclamai-je. Quand je pourchasse quelqu'un j'essaye d'avoir les idées clair, c'est plus ... judicieux".
Kamuko ricana.
"J'ai pas de leçon à recevoir d'un gamin comme toi! À genou maintenant.
Il s'avança vers moi, son sabre brandit. Mais pour toute réponse, je lui adressa un violent coup de pied monumental dans l'estomac qui lui fit lâcher son arme qui tomba dans un grand bruit.
"Avec mes salutations distingués! lançai-je avant de me remettre à courir comme si rien ne m'avais arrêté.
-On se sépare! ordonna un soldat que je ne reconnu pas. Vous quatre vous restez avec Kamuko, les autres avec moi.
Malheureusement pour eux, je les distança rapidement et je put enfin souffler un peu.
Je ne perdit cependant pas plus de temps que nécessaire et me dirigea vers la maison que j'avais laissé derrière moi. Je devais absolument rejoindre ma sœur au plus vite.
Alors que je me précipitais dans la rue où se situait ma maison, je fut interpelé par une voix. Je me retournais et vit mes deux amis.
"Kenji, Hirohito. les interpelai-je tout essoufflé.
Lorsqu'il m'aperçurent, ils se retournèrent et je su alors que quelque-chose de grave c'était produit.
***
PDV Kenji
-Idaaaaaaaaaaï! m'époumonai-je en m'engageant dans la rue Kumaori. Idaaaaaaaaaaaaï.
-Pas si fort! me réprimanda Hiro en arrivant à son tour. Les gardes pourraient nous entendre".
Je me retourna furieux et lui décochait un regard glacial.
-La maison d'Idaï est en flamme et tout ce qui t'inquiète c'est les gardes! lui lançai-je. Qu'est-ce qui va pas chez toi".
-Je réfléchi avant d'agir moi"! siffla Hiro.
Je shootais dans un cailloux puis continuait mon chemin, suivi de près par Hiro. Une fois arrivé devant la porte d'entrée de la demeure d'Idaï nous décidâmes d'entrer.
-On fait vite"! me pressa Hiro.
On pénétra alors rapidement les lieux, cherchant Idaï ou sa sœur Naomi.
-Y'a rien ici à part des flammes, des bouts de verre et ...
Je m'arrêta dans ma tirade et me dirigeais à vitesse grand V vers une feuille de papier dont je me saisis.
-Kenji faut se barrer d'ici! hurla Hirohito en me prenant le bras. Sans réfléchir, je le suivi sans trop savoir pourquoi et je fut à l'air libre au moment où Idaï déboulait face à nous.
***
PDV Idaï
Je leur faisait face, heureux de les voir en vie bien que couvert de suif. Je regardais ma maison, avalé par les flammes lorsque je pris Hirohito de plein fouet.
-Barrez-vous! hurla-t'il en se mettant à courir de plus belle. Kenji se lança à sa suite et me jeta un petit papier en pleine course que je rattrapa au vol.
-t'arrête pas! me sermonna Hiro en se retournant.
Je ne l'écouta cependant pas et dépliais le mot.
-Idaï merde! jura Hiro en revenant vers nous.
Je lui fit signe de ne rien dire et lut le mot à haute voix.
-À trop jouer avec le feu, on finit par brûler les ailes de ses proches! Je suis sûr que l'empereur appréciera ta sœur, Naomi et que tu acceptera notre petit présent. Shitsuh doyh an empora Kuto. Longue vie à l'empereur Kuto.
Et derrière moi le cadeau que ses enfoirées m'avait laissé se révéla dans un "boum" assourdissant qui brisa le calme nocturne d'Huriwa.
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Huriwa
AcciónLa planète Tsuhita, où vit le jeune Idaï, est soumise depuis 15 ans au régime dictatorial interplanétaire du dictateur Kuto Kamakuro. Rebel dans l'âme, Idaï est un problème pour la police tsuhitistes au service de Kamakuro. Décidé à en finir, Kuto f...