chapitre 2 Un espoir sur Tsuhina

9 2 0
                                    

PDV Idaï


Je fut projeté en l'air et atterrit lourdement sur le bitume.

-Idaaaï! cria Kenji en se précipitant vers moi mais je l'arrêta d'un geste.

-J'vais bien t'inquiète"! dis-je en me relevant avec difficulté. Je me retourna et fixa la demeure qui avait été la mienne depuis la mort de maman. Je me rappelais les soirées que Naomi et moi passions à nous réchauffer au coin du feu, les vols que j'avais commis pour m'assurer d'avoir de quoi remplir mon estomac et celui de ma sœur. Je me rappelais également les disputes que nous avions lorsque j'avais commencé à enfreindre la loi et fait tout mon possible pour rendre la vie impossible à ses maudits gardes.

Soudain, une tout autre réalité me frappa.

-Naomi, ils l'ont! annonçai-je en me retournant les larmes aux yeux.

kenji s'approcha de moi et me fit une accolade suivis de près par Hiro.

-On va la retrouver mon pote! me rassura Hiro.

-Elle m'avais dit d'arrêter de faire chier les gardes! lâchai-je avant de fondre en larme. Ça lui a coûté la vie.

-Arrête de dire n'importe quoi! me corrigea Kenji. Déjà, il fallait bien que quelqu'un leur dise stop à cette garde tsuhitiste de merde et en plus tu sait même pas si elle est morte".

Il prit le papier d'entre mes mains et le lu pour lui-même.

Hiro s'approcha et parcourut le papier par-dessus l'épaule de son ami.

-Ok, soupira Kenji en relevant la tête. On fait quoi maintenant?

-On quitte la ville! finit par dire Kenji après un long blanc.

-Quitter la ville? pourquoi? demandai-je interloqué.

-On a plus rien à faire ici! s'expliqua mon ami. On a plus d'alliés et ...

-Et il faut aller récupérer ma sœur et en finir avec cet ordure de Kuto! ajoutai-je avec colère.

-Tu veut te lancer dans une rébellion officiel contre l'empereur? me demanda Hiro.

-Je l'ai mis en colère, autant continuer! dis-je avec dédain.

-Il retient ta sœur je te rappelle"! me fit remarquer Kenji en s'asseyant sur un muret.

Je m'assit moi aussi et prit ma tête entre mes mains. Hiro nous rejoignit sur la pierre froide et dit:

-De toute façon, va bien falloir qu'on aille la chercher donc autant en profiter pour en finir avec toute cet histoire.

Kenji semblait perplexe. Il se retourna et regarda l'horizon, pensive.

-Je sais pas! Le plus vieux d'entre nous a à peine 14 ans et vous croyez vraiment qu'on va pouvoir faire face à des millions de soldats sur-entraînés".

Hiro se redressa soudain et dit:

-Mais oui j'suis bête! venez".

Kenji et moi nous redressâmes et on se mit tout trois à courir vers je ne sais quel direction.

-On va où? finit par demander Kenji après quelques kilomètres parcouru.

Hirohito répondit tout en continuant à courir.

-Il y a quelques temps j'ai découvert un journal qui n'est pas sous le contrôle de Kuto.

-Et il racontait quoi? interrogeai-je surpris.

-La vérité, lança Hiro en pouffant de rire. C'est déjà pas mal quant tu voit les autres torchons dirigé par l'empire.

-Ok mais à part ça? demanda Kenji.

-Il fait état d'un camp de réfugié et de résistant. développa Hiro en s'approchant d'une bibliothèque.

-Où? demanda Kenji.

-Sur la planète Tsuhina. annonça Hiro en s'arrêtant devant le bâtiment.

Il poussa la porte, entra et nous invita à le suivre. Le hall de la bibliothèque était sombre, sûrement fermé à cet heure tardive de la journée. Hirohito continua sa marche en avant, ses pas résonnant dans l'immensité du hall.

-Haraï an empora"! s'écria-t'il d'une voix forte.

Quelques secondes après sa prise de parole étrange, un bruit se fit entendre. Une porte s'ouvrit au fond du hall dans un fracas assourdissant. Une chance que les effectifs des gardes tsuhitistes se réduisaient la nuit.

Un homme et une femme surgirent de la pénombre et nous firent face.

-Jeune Hirohito! fit l'un d'eux d'une voix profonde, amplifié par la résonance de la pièce la rendant encore plus mystérieuse.

-Je vous présente Kataï"! dit Hiro en désignant l'homme. Puis il se tourna vers la femme et la présenta sous le nom d'Anaka.

Kataï et Anaka nous conduisirent dans une salle plus petite. Elle était complètement recouverte de moquette, des murs au plafond en passant par le sol.

-Un isolant! expliqua Kataï en voyant mon regard surpris.

-Ça veut dire quoi "Haraï an empora" en fait? demanda Kenji en se tournant vers Hirohito.

-C'est de la langue ancienne tsuhitiste! répondit Hiro en s'asseyant sur un canapé posé contre le mur du fond. Ça veut dire "mort à l'empereur".

Kenji et moi nous décidâmes à rejoindre Hiro sur le canapé et nos hôtes en firent autant.

-Tu sait parler la langue ancienne mecs"? interrogeai-je interloqué.

Kataï devança mon ami et me répondit:

-Nous lui avons appris quelques mots mais rien d'incroyable. Même moi je ne sais pas vraiment la parler, seul Anaka est plutôt calé sur le sujet.

Anaka sourit puis se tourna vers Hiro et lui demanda:

-Que fait-tu ici Hirohito?

-Je souhaiterais avoir des informations! expliqua celui-ci en se grattant la tête.

-À quel propos? interrogea Kataï.

-Ma sœur a été kidnappé par l'empereur et je souhaiterais aller la libéré! développai-je à la place D'Hirohito. On ne se voit pas vraiment attaqué Kuto tout seul. Hirohito nous a alors parlé d'un camp de résistant sur Tsuhina".

Kataï et Anaka soupirèrent. Le sujet n'avait visiblement pas l'air de leurs convenir à l'un comme à l'autre. Malgré tout, Anaka nous répondit:

-Je vois ... Vous devez savoir qu'accéder à ce camp n'est pas simple. Vous allez devoir prendre des risques, d'énormes risques.

-Nous en sommes conscient! répondis-je sérieusement. Cependant, nous n'avons plus d'attache ici car nos parents sont mort, capturé ou porté disparu.

-Très bien! soupira Kataï. Nous allons vous aidez.

-Vous allez nous accompagner? demanda Kenji.

-J'aimerais! admit Anaka, mais Huriwa a besoin de nous. Kataï vous accompagnera jusqu'au port et vous aidera à voler un Chelpster 501. Vous savez piloter ce genre d'engin?

-On se démerdera! lançai-je avec détermination. Je veux retrouver ma sœur et faire payer à Kuto tout les crimes qu'il a commis.

-Je te reconnais! me dit Kataï, tu es Idaï la terreur d'Huriwa.

-Exact! admis-je amusé du surnom que quelques citoyens m'avait attribué.

-J'ai beaucoup de respect pour toi, sache-le Idaï"! me dit Anaka.

Puis, elle se tourna et déclara:

-Bon, on va dormir. Il y a une chambre en haut et il y aura assez de place dedans pour vous trois. Vous partirez demain à l'aube.

Je su alors que la guerre venait d'être déclaré.

HuriwaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant