Un couple tueur d'élite

1.

Un jour de plus, après la bataille de New York chaque jour devrait être un cadeau... Mais quand je ferme les yeux j'ai l'impression que le sol se dérobe sous mes pieds et me revoilà dans mon armure en chute libre à travers ce trou de verre.

Quand je tourne la tête à ma droite, je vois Pepper encore endormie à mes cotés. Je suis une loque ça fait des mois maintenant.. Je devrais m'en être remis, j'ai tout pour être heureux... Mes pensées se bousculent dans ma tête, je vais imploser.

Il faut que je bouge...

Je me redresse sur mon lit et voit "4h30" inscrit sur le réveil. Je lance un regard à Pepper et me lève enfin. Mes pieds avancent tout seul en direction du garage. Le bricolage, mon passe-temps préféré est devenu mon psychologue favoris. Me concentrer sur des problèmes mécanique, que je connais et que je sais résoudre m'aident à faire taire mes pensées. Il y a toujours une solution aux défauts d'une armure ou d'une intelligence artificielle comme Jarvis. En ce qui concerne les dangers naissants de l'espace, c'est autre chose.

En passant la porte du garage, je frappe 2 fois dans mes mains pour "réveiller" Jarvis.

"Aller au boulot ! hurlais-je en m'asseyant sur une chaise.

-Toujours aussi matinal monsieur. Répondis mon IA

-Tu sais ce qu'on dit... La vie appartient à ceux qui se lèvent tot. Sors moi les calculs que je t'ai demandé hier."

Je me mis à travailler et les heures passèrent sans m'en rendre compte. C'est quand Pepper entra dans la pièce avec un tailleur blanc qui mettait ses courbes en valeur que je me rendis compte de l'heure qu'il était. Je la contempla par dessus mes lunettes, elle ne ressemble en rien aux bimbos auxquelles je m'entichais à l'époque. Elle est pleine de grâce, de douceur et de sagesse, elle me remet dans le droit chemin quand il le faut.

"Tu n'étais toujours pas avec moi au réveil... me lança t-elle en s'adossant à un mur face à moi.

-J'avais des choses à faire ici. Mentais-je à moitié"

Elle baissa les yeux, elle ne croyait pas un traitre mot  de ce que je lui disais. Un silence de plomb s'installa pendant quelques secondes. Je décida alors à faire le premier pas, assis sur ma chaise, je la fis rouler jusqu'a elle en contournant la plan de travail. Quand j'arriva à sa hauteur, je lui attrapa les mains et la fit s'assoir sur mes genoux. Je l'embrassa tendrement avant de plonger ma tête dans son cou prenant le temps d'humer son odeur. Je sentis ses mains s'enrouler autour de ma nuque et elle resserra son étreinte.

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Il était 15h, je devais faire un saut dans le tout nouveau QG des Avengers. Après la bataille de New York il a fallut reconstruire un bâtiment pouvant accueillir les Avengers sans mettre en danger la population. C'est pour cela que j'ai acheté des locaux où il n'y avait aucune habitation à des kilomètres à la ronde.

Sur le trajet, Jarvis m'informa d'une attaque au centre ville. Je n'étais qu'a quelques minutes, je pouvais intervenir rapidement. Je pris alors la décision d'y aller et appela l'une de mes armures, elle serait sur les lieux avant moi. Jarvis me mit en relation avec les autorités  pour que je puisse avoir toutes les infos.

"Tony STARK à l'appareil, dites moi ce qu'il se passe.

-Je ne saurais pas dire monsieur, nous devions assurer les déplacements d'un homme politique. Mais en sortant des bureaux des affaires étrangères, des coups de feux ont retentis. Nous sommes incapable de savoir d'où cela provient. m'informa la police.

-Combien de mort ?

-6.                                                    

-Monsieur, votre armure est sur place. Lança Jarvis au milieu de la conversation.

-Trouve le tireur.

-Oui monsieur."

Quand j'arriva enfin sur les lieux, mon armure vint avaler mon corps et ne faire plus qu'un avec moi. Les gens couraient et hurlaient en voyant les corps des politiques gisants sur le sol. Des feuilles de papiers volaient dans tous les sens... Comment des hommes peuvent faire autant de dégâts sans se faire voir ?

Quelques secondes après mon arrivée, les coups de feu s'arrêtèrent... Un dernier homme tomba à terre et les cris s'éloignèrent petit à petit.

"Monsieur, un tireur detecté dans le bâtiment sur votre gauche, 10eme étage. intervint Jarvis dans mon casque.

-Il n'y en a qu'un seul ?!"

Je vola jusqu'au 10 ème étage et aperçu une silhouette courir un fusil à la main. M'engouffrant dans le bâtiment, je ne prêta pas attention aux fenêtres que je brisais par la même occasion. Je me jeta sur l'homme en noir, bien trop lent pour m'échapper et le fit tomber au sol. Il se rattrapa dans une roulade et me fit face.

Le bâtiment était sombre, nous étions dans un couloir sans fenêtre. Les gens courant à l'opposé de nous, le tueur se releva dos à moi et ne me sembla pas plus effrayé que cela. En observant sa silhouette se retourner face à moi, je cru discerner une femme. Elle etait habillée de noir avec un masque lui mangeant le visage. Ses yeux en amandes me fixe t tandis que j'essai de paraitre le moins surpris possible.

Avec ses deux chignons sur le haut du crâne et une mèche rebelle venant assombrir son front elle ne paraissait pas plus âgée qu'une étudiante. Je ne suis pas macho, une fille peut être un soldat de nos jours, il n'y a qu'a voir l'agent Hills ou Romannof mais elle... elle semblait différente...

Je m'apprêtais à lui demander qui elle était quand elle leva les deux poings vers moi en signe de capitulation. Il faut dire que face à mon armure bien qu'elle soit une très bonne tireuse, elle ne faisait pas le poids. Ce n'était que folie de prétendre le contraire. Je m'approcha d'elle doucement à l'affut du moindre geste hostile et jeta un coup d'oeil sur le sol où son sniper se trouvait encore. Il avait été modifié, le canon semblait plus fin et plus précis tandis que sa lunette était reliée à des batteries.

"Qui es tu ? me risquais-je"

Je cru discerner un sourire dans ses yeux lorsque j'arriva à sa hauteur et lui attrapa les poignets. La seconde qui suivit, elle me sauta au cou sans même que je sache comment et une décharge électrique me parcouru tout le corps. Mon armure s'ouvrit me faisant tomber à la renverse. Vulnérable et reprenant mon souffle, je senti une main s'enrouler autour de mon bras me forçant à m'allonger sur le dos.

Mon ennemie s'accroupit au dessus de moi et approcha son visage du mien. Elle me regarde dans les yeux, elle m'analyse... Je ne bougea plus et fixa ses yeux marrons sans savoir respirer. Le plus étrange à ce moment précis fut la beauté hypnotisante de cette jeune femme. Sa peau de pêche et son regard ne me firent pas peur, ils m'intimidaient. Je contemplais le haut de son visage tandis qu'elle passa son pouce sur le haut de ma pommette avec une douceur sans égal.

Quand elle releva la tête, elle se volatilisa en prenant soin de ramasser son arme au passage. Fixabt le plafond au dessus de moi, je resta allongé quelques secondes avant de trouver le courage de me relever en me demandant ce qui venait de se passer.

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