Mommy & Daddy /STEDDIE (Republication)

4

Dustin : Et c'est repartit...

Le garçon à la coupe au bol fit comme à son habitude, il se lâcha mais n'explosa pas complètement.

Will : Je faisais la gueule !? Normal ! Tu as essayé de te débarrasser de moi depuis que Harrington c'est arrêté devant ma maison ! Elle n'a pas arrêté de me rabaisser, j'ai appris que tu avais briser notre promesse-!

Mike : El ne t'as pas rabaissé !

Will : El ne m'a pas rabaisser ?!

Le châtain eu un léger rire amer.

Will : Elle te disait clairement qu'elle était meilleure que moi, que tu lui avait écrit des lettres, appelée, et moi ? QUE DALLE !Pas UNE SEULE lettre !!

Mike : C'est parce-que c'est ma petite amie, Will !!

Will : Et nous alors ?!

Mike : On est AMIS, Will. AMIS.

Will : On était supposés être MEILLEURS amis avant qu'elle n'arrive !!

Il ne laissa pas le temps au brun de répondre et sortit du sous-sol.

Mike : Will ! Will attends !

Steve se leva, empêchant l'adolescent de rejoindre son ami, pour ensuite aller lui-même lui parler.
Il ne retint pas son avis sur le brun en passant.

Steve : T'es vraiment un petit con Weelers.

C'est sur ces mots qu'il monta les marches vers le salon.
Au milieu des escaliers il croisa la sœur du "fugitif" qui la regardait, perdue.

El : Il a quoi Will...?

Steve : T'inquiètes, Tu peux redescendre voir les autres je m'en occupe.

Il la contourna et continua sa route.
Arrivé en haut, Byers était assis parterre contre le canapé.
Les larmes ne coulaient pas mais elles menaçaient de sortir.
Le plus vieux s'approcha de lui et s'assit à sa droite.
Le brun leva les yeux vers Steve, l'interrogeant du regard, ce dernier lui lança un regard tendre.

Steve : Tu sais...les Weelers sont des cons.

Will eu un petit rire à travers ses larmes.
Alors, voyant que ça lui remontait légèrement le moral le jeune adulte continua.

Steve : Ils ont tendance à...faire du mal...mais...ils ne s'en rendent pas vraiment compte. Enfin...non...c'est pas vraiment ça. Leur problème...

Il fit une légère pause, se rappelant la soirée où Nancy l'avait envoyé chié.

Steve : Leur problème c'est que quand ils ont un objectif, ils détruisent tout le reste, sans forcément le remarquer, ou parfois ils le remarquent, mais ils s'en fiche.

Le plus petit regarda le châtain dans les yeux.
Ils avaient tout les deux étaient bléssés par une personne de la même famille.
Il décida qu'il pouvait se confiait à Steve, après tout il les avait protégé depuis le début.

Will : Je...J'ai juste l'impression que depuis que El est arrivée...plus personne ne fait attention à moi...enfin si, Dustin et Jonathan, mais Mike...il...

Il se redressa pour s'asseoir en tailleur.

Will : Il est à la limite de me rejeter, il ne s'occupe que d'El.
Mais...Je suis vraiment content que El est quelqu'un avec elle, même si je suis avec elle presque tout le temps et que Zoe l'a soutient énormément, et Max aussi ! Mais...elle a vraiment besoin de Mike, alors...je suis content qu'il la protège comme ça, même si ça veut dire me...me rejeter comme ça.

Le brun baissa la tête.
Il pensait vraiment tout ce qu'il venait de dire, il aimait sa sœur alors tout ce qui lui importait était qu'elle soit heureuse.
Le bonheur de Eleven passait avant le sien, c'est ce qu'il se disait.
Voyant que le plus jeune n'avait pas plus le morale qu'avant, Steve décida de changer de sujet.

Steve : Hé, Byers.

Will : Quoi ?

Steve : C'est ton anniversaire demain, pas vrai ?

Will : Oui ? Comment tu sais ça toi ?

Steve : Dustin m'en a parlé, il voulait savoir si ça te dirait d'aller au parc d'attractions avec tout le monde.

Will : "Tout le monde", c'est à dire ?

Steve : Hum....Toi, Jonathan, Nancy, Mike, Dustin, Max...uh...Lucas ! Munson et El.

Will : Et toi ?

Steve : Quoi, moi ?

Will : Tu viens pas ?

Steve : Ça dépend, tu veux que je vienne ?

Le jeune homme aux cheveux parfaits avait dit ça sur le ton de la blague, mais le garçon en face de lui voulait vraiment que celui-ci vienne à sa fête d'anniversaire.

Will : Et bien...oui.

Steve : Oh- Avec plaisir gamin.

Ils s'échangèrent un sourire doux puis le plus grand eu une idée.

Steve : Tu penses que...

Will : Que...?

Steve : Que je pourrais inviter Robin et son amie ?

Will : Bien sûr, mais compte pas sur nous pour payer leur place !

Steve : Pour qui me prends tu ?

Il fit une fausse mine choquée puis rigola légèrement avec Will.
Après quelques minutes ils redescendirent tout les deux au sous-sol.

Evidemment tout le monde était légèrement...tendus.
Mike parlait avec El sur le fait qu'elle ai mentit, en lui disant qu'elle pouvait lui dire, qu'elle n'avait pas besoin de mentir et que ce n'était pas sa faute.
Dustin parlait avec Eddie, attendant que ses 2 amis reviennent.

Quand Dustin les remarqua il se jeta sur Will pour l'enlacer et l'emmener un peu plus loin pour parler tranquillement.

Steve se retrouvait seul, au milieu de la pièce, debout comme un con.
Puis, cherchant quelque chose à faire, il aperçu du mouvement à sa gauche.
Le bouclé qui n'avait pas bougé de sa place depuis la dispute le fixait.
Harrington prit conscience que ce mec le matait complètement et se sentit légèrement inconfortable.
Il n'avait pas l'habitude d'attirer les garçons, bien qu'il avait remarqué que Billy le dévorait des yeux et cherchait toujours un contact physique avec lui(NDA: RIP Billy, il a était découvert), c'était encore bizarre d'avoir affaire à ce cas de figure.

Voyant qu'il avait était prit la main dans le sac, Eddie ne détourna pas le regard, au contraire, il ne se cachait même plus.
Ses yeux regardaient Steve de haut en bas, il se lécha les lèvres par réflexe.
Harrington ne savait pas comment réagir, puis il se dit qu'au final c'était comme si une fille l'observait, diminuant son malaise.

Le bouclé plaça sa main sur la chaise à coté de lui et agita la main dessus, invitant sa proie à s'asseoir, ce qu'elle fit.

Steve : Tu me mates maintenant Munson ?

Eddie : Qu'est-ce que tu veux dire par là ? C'est pas nouveau tu sais.

Steve avait l'impression que son cerveau pourrait exploser de malaise.
Un mec le matait depuis plus longtemps et il ne l'avait même pas remarqué ? Impossible.
Il savait quand quelqu'un l'observait, il avait l'habitude alors il sentait ce genre de chose.

Eddie : Tu savais que t'étais mon style Harrington ?