Mommy & Daddy /STEDDIE (Republication)

15

Mais quelqu'un toqua à la porte, les faisant stopper tout mouvement.

Mrs.H. : Steve ? Tu es là dedans ? Sors. Ton père et moi voulu te parler. Ton ami est encore là ?

Les deux garçons échangèrent un regard paniqué.

Steve : Oui ! Je...je nettoyais mon visage avant d'aller le revoir !

Mrs.H : Très bien trésor. Raccompagnes le, ensuite nous parlerons.

Steve : D-d'accord !

L'ombre sous la porte disparue et des bruits de pas s'éloignèrent.
Le châtain respira de nouveau, n'ayant même pas remarqué qu'il l'avait retenue.
Ils ne s'étaient pas quitté des yeux une seconde.
Et comme si c'était la dernière fois qu'ils se voyaient, le brun se jeta sur les lèvres du plus grand.
Le bouclé quitta la bouche de Steve pour se pencher vers son oreille et lui chuchota :

Eddie : N'y va pas s'il te plaît...

Le garçon aux cheveux parfaits souffla.

Steve : Eddie...tu veux que je fasse quoi d'autre à part y aller ? Rester enfermé dans ma chambre jusqu'à ma mort où celle de mes parents ? Et je vais pas te mentir la mienne est plus proche-

Eddie : Comment ça plus proche ?

Steve : Ils sont là où il y a la nourriture...et je vais certainement pas manger du gel douche.

Le brun leva les yeux au ciel pendant que Steve le regarda avec un rictus.
Puis les yeux d'Eddie se posèrent sur quelque chose, une fenêtre.

Eddie : Et si...

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Steve : PUTAIN EDDIE POURQUOI JE T'AI SUIVIT !!?

Eddie : LA FERME STEVIE J'ESSAIE DE ME CONCONCENTRER !!

Steve : RALENTIS !! TU VEUX NOUS TUER TOUT LES DEUX OU QUOI !?

Munson essayé tant bien que mal de rouler droit, mot clé : "essayé".
Puis, comme ci se n'était pas assez, une voiture arriva en face d'eux.

Eddie : POURQUOI LA VOITURE NOUS FONCE DESSUS !?

Steve : C'EST PARCE-QUE T'ES À CONTRE SENS ABRUTI !!

Eddie : MAIS COMMENT JE SUIS CENSÉ SAVOIR LE SENS MOI !?

Steve : JE T'EN SUPPLIE GARRES TOI SUR LE CÔTÉ AVANT QU'ON LUI FONCE DEDANS ET QU'ON CRÈVE !

Le brun braqua à droite violemment. Steve s'agrippa où il pu pour ne pas tomber.
Un klaxonne retentit, ils avaient frôlés la mort, car le connard en face n'avait pas l'intention de les éviter.
Harrington porta une main sur sa poitrine, respirant lentement pour calmer son cœur.
Il n'avait pas eu aussi peur en voiture depuis que Max avait conduit...

Eddie : Tu vas bien...?

Le ton du brun était réellement inquiet, il avait peur d'avoir effrayé son copain.

Steve : T'inquiètes pas Eddie, tout va bien...

Eddie : Sûr ?

Le châtain regarda dans le vide quelques secondes, la situation lui semblait trop réelle d'un coup et lui montait les larmes aux yeux

Steve : Je...

Une larme coula.

Steve : Honnêtement je sais même plus

Sa voix avait craquée et il éclata en sanglots à la fin de sa phrase.
Eddie le prit dans ses bras, tentant de le réconforter.
Le Roi n'avait pas pour habitude de pleurer devant les autres, mais là il ne pouvait pas faire autrement.
Une voiture s'arrêta à côté de celle de Steve.
Eddie releva la tête rapidement.

Eddie : Oh merde.

Il lâcha Steve après avoir essuyé rapidement ses larmes et reprit le volant, appuyant de toutes ses forces sur l'accélérateur.
Quand il démarra vers la route une femme et un homme sortirent de la voiture en hurlant le nom de leur fils.
Eddie ne s'arrêta pas et fonça en direction du parc de mobilomes où il habitait avec son oncle.
Steve s'était retourné pour regarder derrière eux.
Le père de Steve remontait dans la voiture tandis que sa mère tentait de courir après le véhicule dans lequel les deux garçons étaient.
Il entendait vaguement sa mère hurlait son nom, ou d'autres choses qu'il ne comprenait pas à cause de la distance qui les séparaient.
Mais il s'en fichait.
Il était avec Eddie, il n'avait besoin de rien de plus.

Munson c'était garé derrière son mobilome pour ne pas être vu et se tourna vers Steve.
Il ne pleurait pas, ses larmes d'avant avaient eu le temps de sécher, il s'en fichait à présent de ce que ses parents pouvaient penser et maintenant il était avec Eddie.
Ses parents n'avaient pas pu les suivrent, et heureusement.

Eddie : Tu veux qu'on aille à l'intérieur ou que l'on reste un peu dans la voiture ?

Steve : Ton oncle est là ?

Eddie : Ouais, il travaille de nuit.

Steve : Il est quelle heure ?

Eddie : 13h pourquoi ?

Steve : Ok on a encore le temps...

Eddie : Le temps pourquoi ?

Le garçon aux cheveux parfaits souffla.

Steve : Pour la soirée de l'anniversaire de Will débile.

Eddie : Oh. C'est vrai- pardon...

Steve : T'excuses pas pour ça...

Le châtain ferma les yeux et
posa sa tête sur son siège.
Le métaleux ne savait pas vraiment quoi dire, en plus de ça il trouvait qu'il puait la sueur.
Steve aussi, mais bizarrement sa sueur à lui sentait bon.
"Mais qu'est-ce que je raconte? J'ai fumé plus tôt ou quoi ?"

Comme pour disperser ses pensées le brun sortit de la voiture, suivit par l'autre homme.

Eddie : Mon oncle est sûrement là mais t'inquiètes, il est pas méchant.

Le brun s'arrêta, le châtain manquant de se cogner à son dos.
Il se retourna et lui offrit son meilleur sourire rassurant.

Eddie : Il sait pour moi, alors ne t'inquiètes pas, içi tu peux être toi-même !

Steve pris quelques secondes avant de prendre son copain dans ses bras.
Celui-ci lui rendit son étreinte.
Steve ne pleurait pas, il était juste heureux d'avoir un copain qui le rassurait sans être autant maladroit et blessant que les filles avec qui il était sortit avant.
Après quelques minutes, ils se séparèrent et le brun ouvrit la porte.

Un homme d'une quarantaine d'années était assis dans le canapé devant la télé, une bière à la main.
Entendant la porte s'ouvrir l'homme releva la tête.

Wayne : T'as journée c'est bien passée ?

Eddie : En quelque sorte j'imagine...

Son oncle vit Steve marcher lentement derrière Eddie.
Il le pointa du doigt.

Wayne : Qui est ton ami ?

Eddie : C'est hum...

Le châtain prit la main de son copain, confiant.