Amor o Vendetta (EN RÉÉCRITURE)

Chapitre 2 : Services ou poker ?

HELLO !! 🦋
Comment allez vous ?
Aujourd'hui on se retrouve dans le chapitre 2 de AOV (oui c'est un diminutif).

Je ne sais pas trop quoi penser de ce chapitre il est un bon démarrage pour l'histoire, ce ne sera pas le plus important je vous l'accorde ! Mais j'espère qu'il vous plaira !! 👀

Je vous laisse avec la suite !

Bonne lecture ! 🍒

Kiss 💋

***

LINDA

Je descends les marches en essayant d'être classe et ne pas paraître "fausse". Tout aller se jouer ici et maintenant, enfin dans un sens. C'était la première partie de ma mission, récolter des informations qui me seraient utiles ou trouver d'autres prétexte pour me rapprocher de Giordanno. Ça m'angoissais un peu, ou du moins, ça m'angoissais à mort. J'étais tétanisée intérieurement. Je suis presque terrifiée à l'idée de me retrouver face à eux. Ou carrément terrifiée. Govanni à dit qu'il ne serait pas seul, qu'il y avait d'autres hommes, et je n'aime pas ça. Je déteste ça même. Et s'il m'arrivais quelque chose ? Oh Dieu ce que j'avais envie de prier à ce moment là. La tapisserie du couloir où je descendais les marches était rouge et noire, l'effets velours donnait un aspect très luxueux à l'endroit. Avant de poser mon pieds sur la fin des marches, j'entendis des voix d'hommes retentirent. L'angoisse que mon coeur ressentait était tel qu'un violent coup de pelle sur la tête. Je ne voyais pas ma tête dans un miroir mais je suis sûr qu'elle ne ressemble qu'à un tas de sueur, je serais étonnée que mon mascara est tenu. Mon cerveau me cria que j'allais échouer lamentablement. Comme Costa le dit si bien depuis que je suis rentré à la AISE. Je ne sais même pas pourquoi il me garde s'il me déteste tant. Je balaye ses pensées de ma tête, je n'ai pas besoin de penser à ça. Je vais y arriver, je vais aller déposer cette putain de bouteille à ses mafieux et réussir la première partie de mon plan. Combien diable d'étapes ai-je confectionnée dans ce plan ?

Peu importe. PEU IMPORTE.

-Scusate signori, vi porto una bottiglia.
(Excusez moi messieurs, je vous apportes une bouteille)

Je me suis lancée. En sortant de ce couloir où mon pied avait gardé place sur l'avant dernière marche, j'étais sortis et j'avais osée. Ils s'arrêtèrent tous de parler, me fixant à présent. Ils étaient six. Assis autour d'une table, ils jouaient au poker. Trois avait l'air d'avoir plus de 50 ans. Les deux autres peut-être une trentaine d'année et lui. Je ne saurais d'écrire la bouffée d'horreur que j'ai ressenti en le voyant, mais c'était tel que quand vous êtes au bord de la noyade. Avoir cette impression de ne même plus savoir respirer, que l'eau vous engouffre tellement qu'elle vous noie jusqu'à que la mort s'empare de vous. Oui c'est ce que j'ai ressenti quand je l'ai vu, lui, Mason Giordanno, ma mission.

A ce que j'avais cru voir sur sa photo, ses cheveux ne sont pas noir mais bruns foncé. Sa peau est bien pâle, sa mâchoire bien définit, ses sourcils sont très rapproché de ses yeux, ils sont un peu épais, et sombres. Une assez grosse corpulence, portant une chemise blanche en ayant retroussé légèrement ses manches, ça lui allait bien. Mais mon regard se perda sur autre chose. Ses yeux. Moi qui pensais qu'ils étaient noirs, je fus surprise et même perturbée de voir qu'en fait, ils étaient verts, du moins un vert olive très sombre. Cependant son regard lui, était noir. Sans âme. Ses iris me transpercé les entrailles, ils étaient froids et sans vies. Comme si rien de bien n'y avait habité. Je ne sais pas si le mot terrifiant est un bon descriptif, mais le regard de cet homme m'étais insupportable, et en même temps si hypnotique. J'aurais pu le fixer encore des heures comme ça, mais je me sentais tout aussi effrayé par ce qu'il transmettait. Quelques secondes passa et je ne pouvais avouer qu'une chose, cet homme était d'une beauté que je ne saurais décrire. Il était masculin, charismatique, et une aura puissante tournait autour de lui. C'était hypnotisant. Puissant. Trop puissant.