➣ Découvre ces plumes !

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Rebonjour !

Nous repartageons ici tous les textes publiés le 3 décembre ☀️

Aujourd'hui, nous avons eu 13 textes, par de talentueux écrivains, bourrés d'imagination !

Les voici...   

   

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PAR Une_Poudlarienne :

 
« Tous les jours. Absolument tous les jours. Mes genoux me font mal au quotidien et je ne pourrais jamais plus aller dans le monde des rêves. Je suis un des Maudit. Je devrais passer le reste de ma vie à cirer des chaussures ou à repasser des costumes. Le mondes des rêves est pour moi déjà très loin et il ne m'appartient plus. Je suis condamné à travailler et à vivre une vie monotone plutôt que de traverser le portail et enfin découvrir ce qui se cache derrière le monde des Rêves où tout le monde souhaite aller. Je vous explique, avant, j'étais un Surnaturel, j'appartenais donc au Monde Magique aussi appelé MM. Puis, un jour, un incendie magique crée dans un labo par incident et à détruit le portail alors que j'étais envoyé en mission secrète dans le monde réel par la SSM qui est une société secrète et magique pour aller chasser les cambrioleurs d'un village près de la capitale de la France. J'étais donc coincé dans un monde qui ne m'appartenait pas. En plus, avec mes capacités surnaturelles jugées trop dangereuses, je suis coincé ici pour l'éternité et je ne pourrais jamais aller dans le monde des rêves ou retourner avec ma famille dans le MM. Voilà la fin de ma triste vie : Je dois rester dans le monde réel et travailler en cirant des chaussures, c'est mon quotidien ! »

     
 ○ PAR Fleurdelys_27 :

« C'était le grand jour. Le jour de décembre que Damien préférait. Pas Noël, non, ni la veille du nouvel an. Aujourd'hui, c'était le 6. La Saint-Nicolas.
  Enfin, pour être précis, il était 23h54, le 5 décembre, mais l'Heure approchait, et le cœur de Damien battait très fort dans sa poitrine.
  Depuis tout petit, la Saint-Nicolas avait pour lui une signification particulière. Il allait chaque année regarder le défilé avec sa mère, à Fribourg (NDA: Fribourg est une ville en Suisse dans laquelle a lieu chaque année un grand défilé pour la Saint-Nicolas). Mais depuis qu'elle les avait quittés, lui et son père, il se contentait d'attendre le matin du 6, et les cadeaux que le Saint viendrait déposer dans ses chaussures.
  Cependant, cette année tout était différent. Quelque semaines plus tôt, tout excité à l'approche du mois de décembre, le petit garçon en avait parlé à ses camarades de classe. Il s'attendait à ce que ceux-ci se réjouissent avec lui, mais étrangement, leur réaction avait été toute autre : ils s'étaient mis à rire, mais pas d'un rire agréable. Ricaner aurait été plus juste. Et l'un d'entre eux, Dylan, s'était exclamé à l'intention du groupe :
  ― Vous y croyez, à ça ?! À 10 ans, il pense encore que Saint-Nicolas existe ! C'est tes parents qui remplissent tes chaussures, pauvre idiot !
  À ces mots, Damien avait fondu en larmes. Il avait tenté de leur expliquer que ce n'était pas possible, que Saint-Nicolas existait, qu'il prenait toujours le verre de lait qu'on lui laissait, ainsi que la carotte pour son âne. Mais à compter de ce jour, les autre élèves s'étaient mis à se moquer de lui, le traitant de bébé ou riant bêtement sur son passage. C'était devenu son triste quotidien.
  Voilà pourquoi, aujourd'hui il était debout à une heure si tardive. Il voulait leur prouver que Saint-Nicolas existait bel et bien. "
" Minuit sonna. Le petit garçon sentit son excitation monter d'un cran. Caché derrière le sapin, à genoux, son appareil photo dans la main, il avait une vue imprenable sur le hall, la porte et ses chaussures cirées. Il était prêt.
  Soudain, il crut entendre un bruit de sabots, suivi de pas lourds. Il se recroquevilla un peu plus. Ses genoux lui faisaient mal, à force de garder la même position, mais il ne s'en préoccupait pas. La poignée de la porte s'était actionnée. Il vit tout d'abord une grosse paire de bottes, puis une haute silhouette vêtue d'un manteau rouge, et une main gantée qui se tendit vers le verre de lait, et le porta à son visage, dissimulé sous un capuchon.
  𝘊'𝘦𝘴𝘵 𝘭𝘶𝘪 ! se dit-il. 𝘊'𝘦𝘴𝘵 𝘭𝘶𝘪 !
  L'homme porta alors sa main à sa grande hotte, et en sortit quelques friandises qu'il déposa dans les chaussures de Damien, lequel le regardait faire, des étoiles plein les yeux. Alors, Saint-Nicolas se tourna légèrement en direction du sapin, et Damien aurait juré qu'il lui fit un clin d'œil. Puis il se retira, aussi silencieux qu'il était venu. Ce fut seulement à ce moment là que le petit garçon se rendit compte que, tout impressionné qu'il avait été, il avait oublié la partie la plus importante de sa mission: la photo. Et puis il s'aperçut que ce n'était pas si important: il avait eu la confirmation que Saint-Nicolas existait bel et bien, et il n'avait plus besoin que les autres le croient aussi. Il s'endormit donc le cœur léger.
  Le lendemain, à l'école, une petite fille viendrait vers lui et lui dirait qu'elle le croyait. Ils deviendraient amis, et attendraient ensemble le 6 décembre suivant.

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