➣ Découvre ces plumes !

198 20 61
                                    

Rebonjour !

Nous repartageons ici tous les textes publiés le 1er décembre☀️

Aujourd'hui, nous avons eu 11 textes, par de talentueux écrivains, bourrés d'imagination !

Les voici (pas forcément dans l'ordre, ne nous en voulez pas)...

Les voici (pas forcément dans l'ordre, ne nous en voulez pas)

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

PAR la_tombe :

« La porte s'ouvrit violemment, cogna contre la butée et reprit sa course dans l'autre sens pour venir d'écraser sur le nez épaté de l'intrus tapageur, qui proféra dès lors une flopée d'injures, curieuse réaction à sa propre entrée en scène.
« Oh, merde, Jean-Paul, si tu continues à gueuler je t'arrête pour violence tant physique que verbale envers ma pauvre porte !
— Pardon, commissaire. Mes excuses, commissaire. Auriez-vous de l'arnica, commissaire ? »
Cinq ellipses et un tube d'arnica plus tard, le commissaire s'enquit enfin de la raison pour laquelle Jean-Paul s'était décidé à martyriser la porte de l'hôtel de police.
« Jean-Paul, sérieux, qu'est-ce que tu fous là ?
— J'ai rêvé que la banque centrale sera dévalisée demain soir, commissaire !
— Et c'est qui, le voleur, cette fois, l'abominable homme des neiges ou ma sorcière bien-aimée
— Non, commissaire. Sauf votre respect, commissaire. C'est le photographe de l'autre côté de la rue, commissaire. Le pauvre gamin de troisième qu'il a pris en stage est en train de creuser un tunnel depuis la chambre noire jusqu'au sous-sol de la banque. Je l'ai vu comme qui dirait de mes propres yeux, commissaire.
— Jean-Paul, écoute. Je t'aime bien. Non, vraiment. Tiens, on ira prendre un coup ou deux ce soir, vieux. Mais tes rêves prémonitoires de mes deux, envoie-les à une maison d'édition et laisse mon bureau en dehors de tout ce bordel. La dernière fois, c'était une bande de pirates débiles qui dégommaient la mairie à coups de cocktails Molotov qui marchaient qu'à moitié. On s'est caillé toute la nuit sur la place, et on n'a vu que des chiens errants qui revendiquaient les dégoulinures de la poubelle de la cantine des primaires. Là, aujourd'hui, j'ai un chat crevé dans un état pas possible, une sale histoire. Alors tes rêves, tu te les fous où je pense. Et tu m'emmerdes plus avec. Au bureau, en plus.
— Bien, commissaire. À ce soir, commissaire. On se retrouve à côté de la cabine téléphonique pétée ?
— C'est ça, Jean-Paul. Et bonjour à ta femme et à ton chien. »
La porte fit à nouveau un aller-retour bruyant. Jean-Paul hurla quand le battant manqua lui arracher le bras.
Le calme revenu, le commissaire s'affala sur son bureau et dévora trois barres de céréales à la pomme coup sur coup. Satisfait, il retourna à son affaire de chat porté disparu, retrouvé en morceaux dans la poubelle du concierge. Une affaire somme toute beaucoup plus simple que la gestion du zouave qu'il appelait si communément Jean-Paul. »

PAR Saphir_concours :

☆ Calendrier de l'avent |²⁰²² ☆Où les histoires vivent. Découvrez maintenant