➣ Découvre ces plumes !

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Heyaa !

Nous repartageons ici tous les textes publiés le 19 décembre☀️

Aujourd'hui, nous avons eu 4 textes, par de talentueux écrivains, bourrés d'imagination !

Les voici...

○ PAR jeannefostergoriot  :

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PAR jeannefostergoriot  :

« Thès regardait attentivement le tableau devant iel, le contemplait même. Iel n’arrivait pas à savoir quoi en penser. Une étrange ville, construite de bric et de broc, peinte avec ce qu’on aurait pu trouver dans une maison. Comme un Archimboldo moderne. Des grilles-pains, des couverts, des chaises, des tables, quelques pots de margarine, de la brioche, du café, des bouts de fromage, des appareils à fondue, des livres, des carnets, des stylos…

«Et encore une peinture qui n’a aucun sens, soupira Thès, je pense que je devrais vraiment m’inquiéter pour mon équilibre mental… »

Chaque jour, lea jeune adulte peignait ce qu’iel voyait dans ses rêves. Iel avait commencé presque trois ans auparavant, lors du premier confinement, quand les cauchemars ne cessaient de l’assaillir.

Pourtant, après quelques mois de thérapie, Anton avait cessé de lea hanter. Au début, iel ne peignait qu’Anton, les cauchemars où il ne cessait de revenir, les labyrinthes, les horreurs, les tortures. Mais à partir de mars 2021, ça c’était diversifié. Avec l’aide de la psychologue, iel avait affronté son trauma et réussi à se libérer de son ex le trauma sur pattes. Mais les peintures et les rêves ne faisaient pas plus de sens qu’avant. Voire, ils en avaient moins. Thès en avait parlé avec sa psy et ses amis, mais rien ne venait. La professionnelle lui avait conseillé d’explorer, de définir les rêves qu’iel peignait, si iel pensait vraiment qu’ils cachaient quelque chose.

L’adulte soupira, regardant par la fenêtre. Oui, iel était absolument certaine que ces rêves voulaient dire, révéler quelque chose. Parce que ceux qui se retrouvaient sur la toile n’étaient pas de simples rêves. C’était comme des photographies, dans lesquelles iel se serait promené·e à l’infini au creux de la nuit.

Une image très précise chaque soir, différente chaque fois, toujours étonnamment absurde.

Et, si Thès tendait à oublier les rêves d’action, les rêves où il se passait quelque chose, où les actions se déroulaient, si même les cauchemars devenaient très rapidement flous, ces images-là restaient imprégnées dans ses pupilles pendant de longues heures.

Iel ramassa ses toiles des jours précédents, ses dessins, toutes les traces depuis que ses rêves avaient pris cette forme, cherchant les points communs et des explications.

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