| PROJET ANNEXE |
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Bienvenue !
Voici le premier projet annexe de notre équipe : un calendrier de l'Avent.
Imprévisible, n'est ce pas ?
Il est organisé à notre façon : bienveillance, entraide, partage, positivité et récompenses p...
Nous repartageons ici tous les textes publiés le 16 décembre☀️
Aujourd'hui, nous avons eu 4 textes, par de talentueux écrivains, bourrés d'imagination !
Les voici...
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« Avachi sur son canapé, le Père Noël piochait d'un air absent dans son sachet de cacahuètes. Il était déjà vingt-deux heures et la neige avait coupé tout moyen de communication avec l'extérieur. Télé ? Que dalle ! Téléphone ? Même pas en rêve ! Wifi ? Alors là ! Même pas la peine d'y penser ! Cela faisait déjà une semaine que la panne durait, et, pour protester, tous les lutins s'étaient mis en grève. Si bien que, en ce soir du 16 décembre, aucun cadeau n'était encore prêt... Les cacahuètes étaient devenues des béquilles mentales pour le Père Noël. Cette année, à cause d'une panne d'internet, les enfants n'auraient pas de Noël... C'était quand même malheureux. Le Père Noël entendit toquer à la porte. Il se leva, ôta les miettes d'arachides prises dans sa barbe et ouvrit. C'était le chef de l'atelier papier cadeau. -Au nom de moi-même, Noël Karl, et de Léon Marx, j'annonce la fin de la grève des ateliers Papier Cadeaux et Vérification des Commandes. Les rennes avaient de la 4G illimitée, ils nous ont fait un partage. Nos conditions de travail sont correctes. Un immense sourire releva la moustache du Père Noël. Braves rennes ! Noël était sauvé. Demain, dès dix heures, le travail recommencerait... »
« Le soleil brillait et illuminait déjà les immenses champs d'arachide qui s'étendaient sur le versant de la montagne. La brume légère du matin laissait sur les plantes quelques perles d'eau qui ruisselaient périodiquement le long des feuilles. Assis sur ce banc en face de l'immensité de cette nature, je contemplais ma petitesse. Qu'est-ce que j'étais minuscule face à ces montagnes ! Puis lassé par cette vue, je pris ma béquille à côté de moi, me levais et me dirigeais vers le champs d'arachide. Les femmes, d'habitude chargées des travaux champêtre ne tarderaient pas à venir vers dix-heures. Je vais en profiter pour les chiper quelques gousses d'arachide avant qu'elles ne m'attrapent. Boitant sur mes béquilles, je m'assis à côté du sillon et arrachais quelques plants d'arachide. »
Le premier livre qu'Alice reçut dans sa vie était "Alice au Pays des Merveilles" de Lewis Carroll. Le deuxième était sa suite : "De l'Autre Côté du Miroir". Ces cadeaux qu'elle conservait précieusement provenaient de sa maman chérie, Françoise-Xavière d'Estaing. Étonnamment, personne ne donnait de diminutif à cette femme du monde : aussi loin qu'Alice s'en souvenait, tout le monde appelait sa maman par ses deux prénoms accolés.
