☆ Calendrier de l'avent |²⁰²² ☆

➣ Découvre ces plumes !

Heyaa !

Nous repartageons ici tous les textes publiés le 23 décembre☀️

Aujourd'hui, nous avons eu 5 textes, par de talentueux écrivains, bourrés d'imagination !

Les voici...

○ PAR JulietteDalhia :

« Quand le phonographe se lança, le vieillard vue sa vie défilé... Les premières notes symbolisèrent le début de tous, donc de l'existence, de son existence. Sa vie était lancer. Lors du premier passage du refrain, il se vit lui, courir dans les champs où les mottes de foins reposaient à la campagne... Durant les couplets suivant, il vit son arrivée en ville, ses doutes et peurs, ses premiers amis et premier amour. Le refrain repassa. Il se vit à la campagne, de retour chez lui. Cueillant les champignons avec sa nièces, il avait bien vieilli... Puis, il repris la route de la ville, il vit son mariage, son premier enfant à naître. Sa retraite. Quand le dernier passage du refrain arriva, il était revenue dans sa campagne, dans ses forêts et champs. Le dernier couplets arriva, il se vit la maintenant dans son fauteuil. Et quand le phonographe s'arrêta, son cœur en fit de même. Tel est la triste mélodie de la vie. »

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○ PAR unemoldueaPoudlard :

« Lily observa la grange dans laquelle elle se trouvait. Elle était remplie d'objets anciens à l'allure mystérieuse et délicieusement attirants: boussoles, une carte du monde défraichie, et un tas d'objets rouillés, pour la plupart cassés, inidentifiables. De part et d'autre de l'entrée se trouvait un établi sur lequel s'entassaient des pots de peinture. Un vieillard peignait, assis sur un tabouret branlant, sur une immense toile blanche qui se colorait peu à peu de tâches de différentes nuances de bleu. Un vieux phonographe libérait une jolie mélodie, qui s'élevait dans les poutres. Le fond du bâtiment se trouvait englouti sous les bottes de foin  qui s'élevaient en une pile instable. Lily était perchée là, son assiette de champignons carbonisés sur les genoux. Elle en avait habituellement horreur, mais cette fois-ci, ils revétaient une saveur particulière, une saveur de liberté.
  Soudain, un couple apparut dans l'encadrure de la porte. La jeune fille soupira. Elle savait bien, de toute façon, que ses parents finiraient par la retrouver, et mettraient fin à son escapade irréelle dans cet endroit hors du temps. Elle repoussa son assiette, et se laissa habilement glisser le long de la corde utilisée pour monter. Elle rejoignit ses parents, occupés à parlementer avec Max, le vieux peintre qui avait consenti à l'héberger, et écouta leur sermon d'une seule oreille. Avant de partir, elle s'approcha du peintre et lui souffla à l'oreille:
-Merci, Max, de m'avoir accueillie... et à une prochaine fois! »