Chapitre 27

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Note de début :

Les filles/ les garçons, la première partie de ce chapitre est le PDV d'Emeraude qui revit le viol de la sœur de Dominic. C'est donc une scène à caractère sexuel non consentit.

Comme toujours si vous êtes mal à l'aise je vous invite à passez cet extrait et à vous rendre directement au PDV de Dominic.

Bonne lecture !

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~ Emeraude ~

« Mes lèvres se posent sur les siennes et je sens ses larmes.

- Obéis, marmonne-t-elle quand je m'éloigne un peu.

Elle pleure et pourtant elle reste forte.

Derrière nous j'entends des grognements, je suis certaine que si je me tourne vers eux, certains auront leur main enfoncée dans leur pantalon ou même le sexe sorti pour pouvoir se branler plus facilement.

Ils me dégoûtent, ils sont répugnants et ce que je suis en train de faire à cette fille me donnent envie de vomir.

- Pousse-toi, salope. On ne voit rien !

J'obéis et me pousse pour les laisser admirer celle qu'ils ont choisit pour combler leurs fantasmes.

- Baise là, ordonne sèchement Ryan.

Sa voix me colle un frisson et je sais que je n'ai pas d'autre choix que d'obéir à sa demande parce que la punition sera bien pire que d'abuser d'une innocente.

Je lui jette un regard, elle me supplie silencieusement de le faire et de ne pas le faire en même temps.

Je tourne le dos à notre public et glisse rapidement mes doigts dans ma bouche en priant pour qu'ils ne me voient pas. Une fois chose faites je passe derrière ma victime et pose une main sur son bras. Elle se tend et les menottes accrochées au plafond tintent en un bruit métallique qui résonnent dans mes oreilles.

- Détends-toi, murmuré-je dans ses cheveux.

Je fais glisser mes doigts humides sur son ventre, elle frissonne mais on sait toutes les deux que ça n'a rien à voir avec du plaisir. J'essaie de l'ignorer et continue ma descente jusqu'à son entre-jambe, elle frémit et resserre ses cuisses mais je l'en empêche en glissant mes doigts entre ses jambes.

- Ce sera pire si tu résistes. Je suis désolée, mais si c'est eux qui le font ça sera milles fois pire.

- Alors fait le.

- Emeraude ! Hurle Solton. Dépêches-toi ou je m'en charge.

La fille prend une grande inspiration et tente de se calmer en écartant légèrement les jambes, me laissant ainsi un accès à son sexe. Je glisse mes doigts entre ses lèvres génitales, j'essaie d'effleurer le plus discrètement possible son clitoris. Avec les années j'ai compris que le corps est un putain d'instrument et qu'il suffit de trouver le bon endroit pour rendre un viol moins douloureux. Je continue de jouer avec son clitoris tout en glissant mes doigts en elle, elle est plus humide que ce que je pensais. Ses sanglots sont sûrement plus du à la honte qu'à la douleur.

La honte de prendre du plaisir alors qu'on refuse d'admettre ce qu'il nous arrive.

Ça m'arrive quand un client de Solton n'est pas violent. Ce n'est pas le meilleur des plaisirs, loin de la, un abus reste un abus mais avec moins de violence et plus de plaisir, c'est la honte qui nous détruit.

Don't cryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant