Don't cry

Chapitre 46

~ Dominic~

~ Quelques minutes plus tôt~

Ça fait bien cinq heures que nous sommes assis dans mon bureau. Des copies de tous les documents volés sont étalés sur une table entre nous. On cherche en vain qui a bien pu mettre la main dessus. Ces documents sont normalement mis sous scellés dans une pièce secrète dont le seul accès est la bibliothèque. Bibliothèque fermée à clé. Seuls Daisy et moi les avons et la pièce secrète lui est inconnue. C'est impossible qu'elle y est mis les pieds.

Se sont sûrement des copies qui ont été dérobés mais là encore, je ne vois pas qui a pu mettre la main dessus. Pourtant la liste est plus longue. Toutes les personnes concernées par ces documents en ont une copie alors ils ont très bien pu les laisser traîner et quelqu'un a mis la main dessus.

Quoi qu'il en soit je dois mettre la main sur cet imbécile et réduire les dégâts.

Ethan essaie de tracer les documents via le net pour pouvoir les récupérer et incruster un virus dans le réseau qui a réussi à les voler.

Julie, elle, s'occupe de limiter les dégâts et de mettre en sécurité toutes les données qui sont devenues publiques.

C'est un carnage !

Les lieux de cargaison, nos planques, et les horaires de toutes nos transactions sont visibles aux yeux de tout les réseaux.

Alex, Aaron et Sydney sont sur le terrain et aident nos hommes à déplacer le plus rapidement possibles nos marchandises vers les planques de secours.

Et moi, je passe coup de téléphone sur coup de téléphone. Je préviens nos hommes des déplacements à faire, je donne des ordres à n'en plus finir. J'envoie certains assurer les convois alors que ce sont des tireurs d'élite qui n'ont rien à faire dans une voiture remplis de drogues en tout genre.

Je suis dépassé !

Il faut absolument que j'assure nos arrières parce que j'ai bien conscience que si quelqu'un s'amuse à foutre la merde dans notre réseau c'est parce qu'il attend le moment où nous serons le plus faible pour attaquer et nous faire tomber.

Ce n'est pas le moment de tout lâcher !

Nos alliés, les miens et non ceux de mon père, sont déjà tous au courant et ont envoyé leurs hommes en renfort.

Pour l'instant, plus de la moitié des convoies partis ce matin sont arrivés à destination après avoir fait plus de détours que nécessaire pour s'assurer que personnes ne les suivait. Certains camions vides ce sont arrêtés dans des entrepôts vides afin de brouiller les pistes.

J'ai envoyé des mails afin d'annuler et déplacer les cargaisons qui devaient partir pour ne pas prendre de risque.

Ça va aller ! C'est la phrase que je me répète en boucle depuis ce matin.

Ce n'est pas la première fois qu'on se fait emmerder putain alors respire et gère la situation !

- J'ai récupéré les données de toutes nos cargaisons, annonce Julie. Rien n'a été volé, les gars viennent de m'envoyer l'inventaire. Il ne manque rien.

- Il reste combien de camion à arriver ?

- Trente cinq en tout, huit pleins le reste à vide.