Don't cry

Chapitre 68

~ Emeraude ~

Je ressors de la salle de bain, les cheveux encore humides de la douche. J'ai utilisé la douche de mon ancienne chambre parce qu'il y a encore beaucoup de mes produits et vêtements. Dominic n'a rien touché mais son odeur qui embaume la pièce me laisse pensé qu'il est venue plusieurs fois, voir même qu'il a dormi dans mon lit.

Je vais jusqu'à la chambre de Dominic qui est lui aussi en train de se doucher. Quand j'arrive, je tombe sur son torse nu avec pour seul vêtement, un caleçon.

Il se tend en me remarquant et me lance un regard surpris.

- Tu as besoin de quelque chose ? Demande-t-il doucement.

Comment ça ?

Je pensais que je pouvais dormir avec lui mais à la tête qu'il tire je me suis trompée. Je sens mon visage virer au rouge cramoisie.

- Je... je pensais que tu voudrais qu'on dorme ensemble. Je... Bonne nuit, Dom.

Morte de honte, je fais demi tour.

Depuis quand c'est si dur de parler avec lui ? On vient de passer deux semaines géniales et maintenant je suis perdue.

Je n'ai pas le temps de m'éloigner que deux bras puissants s'enroulent autour de moi et me plaque contre son torse.

- Ne pars pas, murmure Dominic en nichant sa tête dans mon cou.

- Pourquoi c'est si étrange tout à coup, Dominic ?

- Parce que je ne sais pas comment me comporter avec toi... j'ai trop peur de te brusquer ou de te faire peur.

- Je ne suis pas en sucre.

- Je sais, ma belle, mais je ne veux pas que tu te sentes obliger de faire quoi que ce soit.

- Ce n'est pas le cas.

- Tant mieux.

Je sens ses lèvres se poser sur la peau tendre de mon cou. Son souffle et ses lèvres sur moi me collent des frissons. Instinctivement, je penche la tête pour lui donner un meilleur accès à mon cou et mes mains viennent enlacer  les siennes sur mon ventre. Dominic dépose une série de bisous sur mon cou avant de remonter à ma mâchoire. Je me laisse aller contre lui, une nuée de papillon semble s'envoler dans mon ventre.

Dominic est à moitié derrière moi et je ne tarde pas à sentir son sexe durcir contre moi. Il semble comprendre que c'est le moment de s'arrêter parce qu'il finit  par embrasser ma joue et écarte un peu son visage.

- On devrait aller se coucher, murmure-t-il avec un sourire.

- Oui.

Je m'apprête à le rejoindre dans le lit sauf que j'ai un truc à lui demander avant et ce qu'il vient de se passer entre nous, aussi bon soit-il, ne me rassure pas vraiment.

- Euh Dominic ?

Il relève la tête vers moi, déjà assis dans le lit.

- Oui ?

- Tu sais, commencé-je maladroitement, il fait chaud en ce moment et... et...