Chapitre 84

579 28 7
                                    

~ Dominic ~

J'ai l'impression que ça fait une éternité qu'Emeraude est partie pourtant ça ne fait qu'un peu plus d'une heure.

J'ai encore bien merdé.

Emeraude a appris de la bouche de mon père le putain de mariage qu'il a arrangé pour ces petites affaires entre les Black et la famille de Sydney.

Je n'ai jamais accepté de me marier avec elle mais je n'ai pas eu le choix. Mon père ne demande pas l'avis, il impose ses choix et c'est aux autres de compose avec. C'est ce que j'ai fait. On m'a imposé Sydney comme future femme alors nous avons fait en sorte de satisfaire nos familles respectives.

Nous nous sommes servis du corps de l'autre afin de satisfaire nos envies de sexe mais ça c'est arrêter là. Sydney a toujours été une alliée, parfois une amie avec quelques avantages, mais elle n'est et ne sera jamais mon amante ou ma compagne. La seule qui a cette place est en train de me fuir.

J'aimerai aller la chercher et la ramener dans notre chambre pour discuter avec elle mais ce n'est pas ce qu'Emeraude veut. Elle a besoin d'espace et ne veut pas me parler tout de suite alors je la laisse faire. Autrefois, qu'elle prenne du recul et s'éloigne de moi pour réfléchir fonctionner bien alors peut être qu'elle acceptera de me pardonner une fois de plus.

Elle ne mérite pas ça mais je ne lui ai pas menti quand je lui ai dis que je n'ai jamais trouvé le bon moment pour lui en parler. A chaque fois que j'ai de lui dire, il y avait cette putain de douleur qui ne me quittait pas en repensant au moment où elle est parti de la maison et aux journées interminables que j'ai passé à penser à elle. J'aime Emeraude du plus profond de mon âme. Je ne peux pas la perdre maintenant. Je suis prêt à tout pour elle.

Après ce qui me semble être une éternité, j'entends enfin des pas dans le couloir. Emeraude est un peu en avance, nous allons pouvoir discuter un peu avant de rejoindre les autres pour mettre la fin de notre plan à exécution. Tout est prêt, il ne reste plus qu'à tuer mon géniteur, je serais enfin libérer et à la tête des Black.

Je me lève du lit pour rejoindre Emeraude mais le bruit qu'elle fait dans le couloir m'alerte. Emeraude est du genre discrète, là on dirait qu'ils sont une demi dizaine à l'entrée de ma chambre. A l'instant où je comprends que ce n'est pas Emeraude, la porte s'ouvre dans un fracas assourdissant. J'ai à peine le temps de me précipiter sur mon arme que trois hommes entrent déjà dans la chambre et se jettent sur moi.

Mon flingue à la main, je le sors de son holster avant qu'un poing s'abatte sur ma pommette. Le tournis m'embrouille l'esprit durant une seconde mais je parviens à esquiver le coup de pied du plus costaud.

Bordel de merde ! C'est quoi ce délire ?

Le cerveau embrouiller par un tas de questions je me met en position défensive, prêt à me battre.

Je lève mon arme et tire dans le tas sans hésiter. Quatre autres hommes nous ont rejoint alors je tire sans me poser de questions. Leur supériorité numérique me met déjà sacrément dans la merde.

Après une rapide analyse de la situation, j'envoie mon poing dans le menton de l'un d'eux. Son mouvement de recule me donne le temps de lever mon arme et de lui tirer une balle dans la jambe.

Les autres me sautent dessus et me désarment rapidement. Je me bat autant de que je peux. J'arrive à en faire reculer certain mais d'autres hommes entrent à leur tour pour leur prêter main forte. J'ai beau rendre chaque coup que je prends, je ne suis pas idiot au point de penser que je peux me sortir de là. Je ne fais que gagner un maximum de temps.

Je reconnais certains hommes de mon père. Putain notre plan vient vraiment de partir en couille. J'espère sincèrement que les autres ne sont pas dans la même situation parce qu'on se sortira pas d'ici en un seul morceau.

Don't cryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant