Sherlock Holmes et le Renard rouge (Oc), Tome 1

Chapitre 8

Laura : arrêtes je t'en pris ! [elle était à genoux le suppliant de tout son corps]

Matt : tu te crois intouchable ? Tu te crois en sécurité ? Mais n'oublie pas que je suis ton ombre, ton pire cauchemar. Rappelles toi de mon emprise je sais qu'elle est encore là, quand tes yeux restaient figés au sol par soumission, quand je t'ai brisé complètement ou quand je me suis approprié ton corps tout entier. [il lécha ses lèvres par sadisme]

Elle ne su retenir un sanglot à l'entente de ses souvenirs, le blond riait ravi de provoquer autant d'effet chez la jeune femme. Il dirigea son attention à nouveau sur Sherlock qui s'était relevé contre le mur mais retomba au sol lorsque l'homme en face de lui l'assommât de coups c'est alors que la brune dans un élan de courage se jeta sur le blond le poussant par la fenêtre. Elle se précipita vers le détective à terre qui semblait en souffrance, elle regardait l'homme de haut en bas afin de chercher une blessure grave et fut rassurée en entendant les sirènes des policiers.

Laura : Sherlock tu m'entends ? Est-ce que ça va ? [elle posa ses mains aux extrémités de son visage pour regarder ses yeux]

Sherlock : ça va ça va [il essaya de se lever sans succès puisqu'il finit par tomber dans les pommes]

Laura : Sherlock !! [elle le secoua doucement] ça va aller je te promets...

Les policiers et les ambulanciers arrivèrent rapidement à l'appartement et prirent en charge le détective, Laura ne voulant pas le laisser partir lui tenait fermement la main mais dû à contre cœur la lâcher. Alors que les ambulanciers s'en allèrent, les policiers examinaient l'appartement sous les yeux de la brune bouleversée.

Lestrade : Laura est-ce que ça va ?

Laura : je.. c'est ma faute.. tout est de ma faute..

L'inspecteur tenta de la rassurer tant bien que mal, il lui posa plusieurs questions et la jeune femme lui résuma les faits le plus précisément possible.

Lestrade : par la fenêtre tu dis ? Il n'y a aucun corps au sol, tu es sûre de toi ?

Laura : mais oui !! Je t'assure !!

Malgré qu'ils venaient de se rencontrer quelques heures plus tôt, leur lien avec Sherlock et les circonstances faisaient qu'ils se considèrent un peu plus intimant désormais. Laura était terrifiée d'entendre l'aveu de l'inspecteur alors pour la rassurer il lui demanda de prendre sa valise et son chat qui avait survécu à l'explosion grâce à la caisse de transport et d'aller s'installer chez Sherlock avant d'aller le voir.

La jeune femme obéis et ramena ses affaires à l'appartement de Sherlock, elle posa sa valise dans la chambre et ouvrit la cage au chat. Elle décida de ranger un minimum le salon, les verres qui traînent et les feuilles en pagailles. Elle hésita un long moment avant d'ouvrir la porte de la chambre du détective, elle ne voulait pas violer son intimité mais elle voulait préparer la chambre pour lorsqu'il retournerait ici. Elle changea les draps, mis une bouteille d'eau sur la table de chevet ainsi que d'autres choses utiles.

Puis se dirigea vers l'hôpital.

Elle entra dans la chambre où était allongé Sherlock Holmes, il était sous anesthésie pour le moment et dormait profondément. Elle s'assoit silencieusement sur la chaise placée à côté du lit et l'observa, elle culpabilisait énormément et se retenue de pleurer quand la porte s'ouvrît brusquement. Un homme et une femme entrèrent en trombe accompagnés de l'inspecteur Lestrade dans la chambre.

Molly : comment il va ?!

Laura : euh je...[elle s'essuie rapidement les joues]

Lestrade : le médecin a dit que ça devrait aller, il a simplement plusieurs hématomes et des côtés fêlées. Je vous présente Laura Redfox, c'est la psychologue engagée par Mycroft.

Laura : excusez-moi... vous êtes ?

Molly : nous sommes des amis, moi c'est Molly Hooper et lui c'est John Watson.

La brune tourna son regard vers le prénommé John, il était penché vers son ami avec un air tellement inquiet qu'elle ne pu s'empêcher de s'en vouloir à nouveau. L'inspecteur leur expliqua la situation de l'enquête et Molly ne pouvait pas s'empêcher d'en vouloir à Laura, elle était envoyée par Mycroft et en plus elle lui attirait des ennuis. La jeune femme ressentait les reproches silencieuses de la femme en face d'elle mais elle ne pouvait rien y faire, elle était responsable de l'état du détective et elle n'avait aucune idée de comment régler ça.

John : je suis venu dès que j'ai appris mais je ne pourrais pas rester longtemps, Laura on ne se connaît pas mais je sais que tu prendras soin de lui. Je te fais confiance, ce n'est pas de ta faute.

Laura : comment tu peux en être si sûr ?

John : tu n'as pas lâché sa main de toute la conversation malgré qu'on soit tous arriver.

Laura baissa ses yeux sur le détective allongé calmement dans le lit d'hôpital.