Sherlock Holmes et le Renard rouge (Oc), Tome 1

Chapitre 12

Laura se dirigea vers la salle de bain et croisa Sherlock qui allait justement sortir, la salle de bain était étroite et ils durent se mettre de profil pour échanger leur place. Leur corps étaient si près que la brune se mordit la lèvre en levant les yeux vers lui, il sourit et l'interrogea avec ses yeux.

Laura : je.. je crois que j'ai un peu bu et j'ai un peu chaud [elle se fit de l'air avec ses mains]

Sherlock : vu l'heure à laquelle tu as bu ton dernier verre, l'alcool devrait se dissiper d'ici 37 minutes

Laura : c'est pas l'alcool qui me donne chaud [elle le tira un peu plus vers elle en le tirant légèrement par sa chemise] à votre avis Sherlock Holmes, qu'est-ce qui me met dans cet état ? [elle avait parlé avec une voix mielleuse et assurée]

Sherlock : hm en voilà une sacrée enquête mademoiselle Redfox.

Il rapprocha son visage du sien, ses yeux étaient ancrés dans ceux de la brune et leur souffle était coupé. C'était comme ci l'univers avait fait « pause » sur cet instant précis, il était perturbé par l'effet que la belle et douce jeune femme provoquait en lui. Il finit par se redresser avec un léger sourire satisfait et sortit de la salle de bain pour aller se coucher.
La brune mit quelques secondes à réaliser ce qui était entrain de se passer, elle se regarda dans le miroir et aperçu ses joues rosés. Elle se rinça le visage avec de l'eau froid et prît quelques respirations pour reprendre ses esprits. Elle devait se ressaisir, ça ne lui ressemblait pas. Désormais elle ne savait pas si il était judicieux et convenable d'aller se coucher avec Sherlock. Mais où ira t'elle dormir ? Avec Lestrade sur le pauvre canapé ? Avec John ? Même si elle les appréciait et qu'elle savait qu'ils étaient des gens sur qui compter elle était encore bien trop terrifiée pour refaire confiance à un homme. La simple proximité avec l'un d'eux provoquait en elle un signal d'alerte la faisait se braquer complètement.

Elle soupire lentement et se dirigea vers la chambre du détective, elle toqua timidement avant de se rendre compte que la porte n'était pas fermée. Elle entra et fut surprise de le voir entrain de lire un livre comme ci de rien n'était.

Sherlock : tu peux dormir ici si tu veux et j'irai dormir avec John si cela peut te rassurer [il ferma son livre]

Laura : restes avec moi [elle avait dit ça sans réfléchir, comme un appel au secours] s'il te plaît

L'homme l'observait attentivement pour cerner la jeune femme, elle semblait avoir reprit ses esprits et était de nouveau apeurée comme la nuit dernière. Elle finit par s'allonger sur le lit, toujours dos à lui avec une certaine distance aussi éloignée que possible comme la veille. Ça l'arrangeait pas mal, il n'aimait pas les contacts physiques.

Sherlock : tu vas réussir à dormir cette fois ?

Laura : j'ai confiance en toi Sherlock Holmes

Elle ferma ses yeux aussitôt et s'endormir immédiatement laissant le détective surpris par la confiance qu'elle lui donnait. Il s'allongea de sorte à mettre sa main dans les cheveux de la brune mais il s'arrêta net en se rendant compte de son geste, pourquoi faisait-il ça ? Il savait que ce geste apaisait la jeune femme mais actuellement elle dormait paisiblement, alors pourquoi voulait il poser sa main dans ses cheveux ? Alors qu'il réfléchissait, Laura se réveilla à moitié et prit la main du détective pour la mettre elle même dans ses cheveux, elle était à moitié endormie et avait fait ça inconsciemment. Il finit par s'endormir à son tour étrangement apaisé par ce geste anodin.

⏳

Le lendemain matin, la brune fut réveillée par des bruits dans la cuisine et des râlements masculins du salon. Elle se leva et s'habilla rapidement avant de trouver Lestrade avec un gant de toilette sur le front et John qui l'examinait en disputant Sherlock.

Laura : qu'est-ce qui se passe ? Il s'est fait mal ? [elle s'approcha prudemment de l'inspecteur]

John : Sherlock l'a poussé du canapé et il est tombé la tête la première sur le sol [il soupira de désespoir]

Sherlock : je voulais vérifier qu'il était encore en vie il bougeait plus [il avait dit ça pour se défendre mais également amusé]

Laura fit du café pour le monde et ils restèrent un long moment en silence assis chacun à sa place en se remémorant la soirée de la veille. Par moment Sherlock riait seul à la pensée de Molly qui recrachait l'huître qui traînait toujours au sol d'ailleurs.

Laura : on devrait peut-être sortir un petit peu pour prendre l'air ?

John : elle a raison, il y a les marchés de Noël dans les rues [il regarda tout le monde pour avoir leur accord]