J'ai vu l'amour au fond de ma cour
Et comment croyez-vous qu'était l'amour ?
L'idée commune le dessinerait en plein soleil
Une Muse sertie de précieuses pierres et de scintillantes merveilles.
Un froncement de sourcils, un clignement des yeux inutile,
Car son image n'est pas futile.
Et j'étais comme une bête au fond de son chenil,
Emprisonnée dans son image, toujours un peu plus fébrile.
Je l'ai admirée, cette lune dans la nuit noire.
Elle paraissait si proche, j'ai cru jadis la toucher,
En la frôlant elle m'a brûlée, rendant mon cœur fragilisé,
Au même étage que mes espoirs.
Je voyais la lune innocente,
Si froide, si claire, pourtant si resplendissante.
La douleur m'a ouvert les yeux,
Je suis condamnée à regarder éternellement
L'amour qui fait vibrer mes tourments.
Voulant m'enfuir vers d'autres cieux,
Mes chaînes me maintiennent si près du feu,
Comme une bête au fond de son chenil,
L'échine courbée par sa souffrance malhabile.
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L'écrit du coeur
PoetryLes émotions sont comme autant de vagues. Elles vous frappent violemment, et peu importe que votre cœur soit une plage abandonnée... La secousse est d'autant plus puissante que même après l'impact, l'écume continue de s'écouler lentement, larme q...