Le silence des maux

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Aux prémices de ces sentiers de peine s'immisçant dans mes veines,
J'ai vu mon âme s'enfuir, effrayée des feux affolés de la haine.

A présent, j'erre dans les sphères insensées de cette terre,
Inondant les cieux de prières silencieuses, telles les pierres.

Scellées du sceau des regrets, mes lèvres ivres de maux se sont tues,
Mes mots s'élancent mais mes silences lancinants les tuent.

Épuisées, mes épaules sont affaissées de peines ineffables,
Mon cœur s'écroule et s'écrie, cacophonies de cris instables.

Peux-tu lire ces livres noircis des ivresses de mes cris ?
Où est ce lac où mes entrelacs de larmes s'égarent dans l'oubli ?

Je t'implore d'imbiber mes pleurs de l'essence de l'espoir, 
D'inonder mon monde de chants chassant les effrois illusoires.

L'écrit du coeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant