Dans ces herbes je marchais lentement,
Et le vent agitait mes tourments.
Je respirais l'air et ses parfums,
Doucement il me pénétrait, et je me sentais apaisée !
Comme si le soleil du matin
D'un timide élan effaçait mon chagrin.
Un peu comme un souffle dans le cou,
Le vent, ses parfums et le soleil
Me chuchotaient des vieilles merveilles.
Et j'étais libre, libre de mes sentiments !
Je pouvais rire, crier ou pleurer,
Rêver, murmurer ou penser,
Sans contraintes, marcher librement.
Et le vent effaçait mes larmes,
Et le paysage me laissait sans armes.
Les pieds nus, la gorge offerte, les yeux fermés
Je savourais mon cadeau de liberté.
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L'écrit du coeur
PoesieLes émotions sont comme autant de vagues. Elles vous frappent violemment, et peu importe que votre cœur soit une plage abandonnée... La secousse est d'autant plus puissante que même après l'impact, l'écume continue de s'écouler lentement, larme q...