Zénith et Nadir

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Tu ne captures d'elle que quelques folles mèches qui s'enfuient,
Une silhouette de dentelle et un regard perdu dans les ombres du matin.
Ses mains délicates sont sensuelles et serrées sur ses reins.
Elle plonge ses yeux crépusculaires dans les affres de la mélancolie.

Telle la dentelle de ses jarretelles tu t'enroules autour d'elle,
Tu cueilles ses soupirs mais ils s'envolent entre tes doigts.
Tel un matin qui s'enfuit, tu captures la lumière de ses émois,
Avant de les laisser s'envoler vers les vallées du ciel.

Tu effleures les sentiers de ses lèvres fébriles et tremblantes,
Le feu qu'elle attise dans les silences de vos souffles éperdus.
La pureté de sa peau qui épouse les noirs entrelacs de tissus,
Les échos des soleils flamboyants qui s'opposent aux lunes flottantes.

Telle la dentelle de ses jarretelles tu t'enroules autour d'elle,
Tu cueilles ses soupirs mais ils s'envolent entre tes doigts.
Tel un matin qui s'enfuit, tu captures la lumière de ses émois,
Avant de les laisser s'envoler vers les vallées du ciel.

Elle s'évade lorsque l'aube chasse les promesses de la nuit,
Son corps s'efface dans les volutes vibrantes du matin.
Elle a laissé les lignes de sa silhouette dans les sillons du lit,
Tes doigts les dessinent et les façonnent tel un dessin.

Telle la dentelle de ses jarretelles tu t'enroules autour d'elle,
Tu cueilles ses soupirs mais ils s'envolent entre tes doigts.
Tel un matin qui s'enfuit, tu captures la lumière de ses émois,
Avant de les laisser s'envoler vers les vallées du ciel.

Média: Julien Doré- Sublime et Silence

L'écrit du coeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant