Qu'elle est lente... et sourde... Cette sensation qui de nouveau m'envahit,
L'impression de repartir au point de départ,
Et ces murs qui m'entourent, tellement noirs...
Je ne sais plus pourquoi je crie...
Et j'ai beau regarder autour de moi, je ne vois pas.
Où est la vie ? Où s'est-elle enfuie ?
Je cours, je presse mes pas...
Mais cette pièce noire m'oppresse... Où est la sortie ?
Je remarque cette porte, il faut que je sorte...
Je marche... Mais où que j'aille je me perds.
Je ne me défais pas de ce brouillard qui m'escorte,
Et qui me prive de lumière...
J'entends encore le cri de l'absence,
Celui qui raisonne sans cesse,
Qui envahit ce que je vois, ce que je pense,
Et qui me tient le cou en laisse.
Et lorsque je marche sur le vide,
C'est cette force, avide,
Qui me laisse soumise
Aux regrets qui se précisent,
Qui se frayent un chemin.
Et c'est la mélancolie qui me tient la main,
Lorsque je marche vers ces feux malsains,
Posés sur mon chemin par le destin.
Alors je marche, et j'écoute ses bruits,
Qui, à l'aube de la nuit,
Ne laissent aucun répit à mon esprit.
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L'écrit du coeur
PoesíaLes émotions sont comme autant de vagues. Elles vous frappent violemment, et peu importe que votre cœur soit une plage abandonnée... La secousse est d'autant plus puissante que même après l'impact, l'écume continue de s'écouler lentement, larme q...