Songe d'hiver

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Cette douce lumière,

A travers les feuillages,

Cette lueur d'hiver,

Qui éclairait mon visage...

C'était bon. Je marchais,

Dans cette forêt enchantée,

Sans savoir où j'allais,

Sans savoir où mes pas me menaient.

Avec le temps, je me perdais,

Et il y avait ce coffre, au bout

De mes doigts, qui me pesait...

Il était  si lourd,

D'un tout que je ne connaissais pas,

D'une inconnue qui évoluait en moi...

Tout était désormais sombre,

Il n'y avait plus que des ombres,

Autour de moi, qui s'accrochaient,

Autour de moi, qui me tuaient.

Et la vive lumière,

Apparut dans cette vive clairière,

A portée de ma voix...

Elle s'offrit à moi,

A ma vue, à ma nouvelle joie.

Je te vis, Amour,

Au milieu de cette clairière...

Tout était beau, tout était clair,

Et plus rien n'existait autour.

Mais plus j'avançais, plus tu reculais,

A mes paroles, je chancelais,

Je m'écroulais...

Je clignais des paupières,

Et vint sur moi un halo de lumière,

Tu étais là... Et tes mains

Sur mon visage. Je revivais,

C'était comme si je m'envolais,

J'étais si bien...

Et dans ce coffre, écroulé,

Amour, ce n'étaient que des cendres,

Sur lesquelles tu as soufflé,

Et tout s'est envolé... Je te vis, Ange,

Je revis, depuis ce merveilleux jour où tu m'as aimée...  




L'écrit du coeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant