J'ai fermé les yeux et les nymphes dansaient,
L'une, à gauche, naviguait dans des tourbillons de feu,
L'autre, à droite, ondulait des hanches dans les ondes furieuses.Mon cœur, affolé, fixait l'amazone des plaines désertiques,
Elle réchauffait mes cieux de ses souffles endiablés,
Mais l'humble déesse des mystères m'attirait dans ses eaux troublées.Toi, mon yang, avec tes cheveux de feu qui entrelacent mon âme,
Toi, mon yin, avec tes yeux aux eaux limpides qui m'inondent,
Je marie vos âmes et tes flammes se déversent dans ses fleuves d'opale.Dans ces éternelles ritournelles, dans ces intenses danses,
Vos mains s'entremêlent puis doucement se démêlent,
S'envolant dans les volutes de l'univers.Liées dans la création,opposées de mille façons,
Funambules aux équilibres fébriles et fragiles,
Votre amour vogue dans les mondes parallèles.
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L'écrit du coeur
PoetryLes émotions sont comme autant de vagues. Elles vous frappent violemment, et peu importe que votre cœur soit une plage abandonnée... La secousse est d'autant plus puissante que même après l'impact, l'écume continue de s'écouler lentement, larme q...