La tristesse chantait la douce mélodie de la mélancolie,
Elle frémissait, bondissait sur chaque parcelle de mon corps,
Ses longs louanges résonnaient dans mon esprit, douce litanie,
Valsaient dans mon âme, chantaient d'une voix vibrante de stentor.
Je sentais les muscles de mon visage se crisper brusquement,
Au rythme de mes sanglots qui se voulaient plus puissants.
Je sentais mon masque qui s'écaillait brutalement,
Au rythme de ce ballet où évoluaient mes tourments.
Je portais mes doigts serrés le long de mon cou, sur mon visage,
Qui n'était plus qu'un triste paysage où s'écoulait mon maquillage,
Sillons de peine, sillons de haine, sillons d'ébène,
Vagues de noir, vagues du soir, vagues du désespoir.
Je m'écroulais sous le poids de cet assaut brutal,
Je chancelais, je cherchais mon air, étreinte par le mal,
Je laissais les larmes rouler, s'écouler, puis mourir,
Le chagrin courir jusqu'à mes lèvres, pour finir dans un profond soupir.
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L'écrit du coeur
PoesíaLes émotions sont comme autant de vagues. Elles vous frappent violemment, et peu importe que votre cœur soit une plage abandonnée... La secousse est d'autant plus puissante que même après l'impact, l'écume continue de s'écouler lentement, larme q...