PDV HÉLOÏSEJe ne pus répondre à sa question alors il m'arracha l'ongle du majeure de la main gauche.
J'ai mal.
Le sang coulait sur ma main, l'adrénaline me permettait de ne ressentir, pour le moment, aucune douleur. Je rassemblai mes dernières forces pour lui faire un fuck (sans ongles) .
Il rit.-Et bien dit donc, tu en as du courage...Je ne suis pas quelqu'un de méchant... Je vais t'épargner pour le moment...
Pas méchant ? Et moi j'ai une bite ? Il me laissa là, seule, attachée et sans ongles... Environ dix minutes après son départ, une femme entra dans la pièce. Elle devait avoir la cinquantaine et était d'une beauté incommensurable. Elle me tendit un vers d'eau et me le fit boire.
Ce n'était pas de l'eau.
Je perdis connaissance, encore.
Putain de merde.~~~
J'ai soif.
J'ai faim.
J'ai mal.
Au secours.
À l'aide.Karvin entra dans la pièce. Mon cerveau bouillonnait.
-Tu tombes vraiment à pic Héloïse, nous allons pouvoir tester les effets de nos nouvelles drogues sur toi.
Drogue ?
De quoi il parles ? Je ne peux plus penser clairement...
Il s'approcha de moi et m'injecta une seringue dans le coup, une dans l'épaule et une sur la cuisse.
Le feu se répendit dans mes veines. Cette douleur n'était comparable avec aucune autre. J'avais l'impression que de la lave coulait à la place de mon sang.
Mais je résistais.- Oui !! Résiste ! Tu me donnes l'occasion d'observer toutes les réactions possible!!
Il jubilait. Il prenait plaisir à tester ses substances dans mon corps.
La douleur me fit perdre connaissance de nombreuses fois mais je luttais pour rester en vie.
Je survivrais.
Je ne sais combien de temps cela dura mais j'eus l'impression que des années c'étaient écoulées. La salle dans laquelle je me trouvais n'avait, étrangement, aucune fenêtre alors je perdis rapidement la notion du jour. Il me nourrissait de riz. Parfois ce riz était empoisonné pour qu'il puisse expérimenter ses poisons, parfois non. À des moments il venait avec une lame imbibée de dieux seul sais quelle merde et il me tailladait. Le dos, les bras, les cuisses... Mais jamais il ne touchait à mon visage.
Jamais.William. Sauve moi.
Je détestais le fait de me reposer sur lui mais il était là seule personne susceptible de savoir où je me trouvais.
Libère moi de cet horrible calvaire.Je sens que je meurs petit à petit...
Il me mis sur le lit, toujours attachée... Il fit son affaire et sembla y prendre goût. Je ne ressentais plus rien, ça me faisait mal mais j'avais décidé de me priver de tout sentiments, aucune émotion, plus rien ne paraissait réel. Mon corps était là mais mon esprit, mon âme, n'était plus qu'un spectateur de cette scène.
-Ce n'est pas drôle, tu n'as aucune expression. Pleure !
-Va en enfer.
Cela dura quelques minutes...Heures peut-être ?...
~~~~~~~~~~
PDV WILLIAM
- ON ENTRE DANS 5 MINUTES !
Léon était maintenant hors de peine. Il avait souffert pendant longtemps mais c'était fini maintenant. Ses blessures allaient mettre du temps à guérir mais sa vie n'était plus menacée.
4 jours s'étaient écoulés.
Karvin avait dû exploiter Héloïse pour avoir des infos sur les comptes bancaires. J'étais persuadé qu'elle avait craqué à la moindre menace.
Pffff, quelle merde.
Nous nous apprêtions à lancer un raid dans la demeure de Karvin.
Dans le Hall, un bain de sang se déclara. Mes hommes abâtirent les siens. Des coups de feu retentissaient dans mes oreilles et je me dirigea vers l'étage. Une pièce avait la porte ouverte alors j'acouru.
Elle était là. Nue, au milieu du lit. Son corps était couvert d'équimoses et de griffures. Ses yeux étaient ouverts mais elle semblait absente. Ses pupilles étaient dilatées. Je pouvais constater assez facilement la présence de drogue dans son organisme, elle présentait les symptômes de plusieurs drogues/poisons.
Je l'enroula dans une des couvertures en prenant soin de ne pas toucher sa peau, qui sait quelle genre de choses il lui avait faite.
Je retira ma chemise et la lui mise.
Aucune réaction.
Ce n'est que lorsque je la pris dans mes bras quel se recroquevilla contre moi.~~~
Nous arrivâmes au manoir, il faisait déjà nuit, je pensais qu'Héloïse dormait mais je vis ses yeux, toujours ouvert, ce qui me fit de la peine.
C'est de ma faute.
Je la déposa dans son lit et repartis dans le sens inverse. Elle tira la manche de mon tee-shirt, je compris alors qu'elle désirait de la compagnie.
Qu'est-ce que tu as bien pu vivre à la fin ?
Je la sentais qui tremblait, elle suait et ses yeux étaient écarquillés, son front avait l'air brûlant.
J'approcha ma main de son visage quand, d'un geste brusque, elle attrapa mon poignet.-Je comprends, je ne te touche pas. Ok.
Karvin. Il était parti après avoir entendu les coups de feu. Je compte bien vanger Léon et Héloïse. Je vais buter cet enfoiré.
C'est alors que je remarqua sa main gauche. L'ongle de son petit doigt ainsi que celui de son majeur avaient étaient arrachés ! Il avait utilisé des techniques de tortures mafieuses pour la faire parler. Lui avait-elle révélé des informations ?
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Lui, Moi, La Mort.
Roman d'amourHéloïse a 23 ans, c'est une jeune femme accomplie qui rêve d'une vie paisible, sans accroc... C'est une femme forte est indépendante qui ne se laisse pas faire mais lorsque, par un concours de circonstance, elle va faire la rencontre de William, le...