Chapitre 9

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Mon triage d'arguments prend fin lorsque nous entrons dans le parking du garage. Je me mets sur une place pour me garer alors qu'Olivia gare sa voiture devant le garage et discute avec l'un des employés avant de me rejoindre. 

Olivia : Il y a à peu près 2 h de réparation. 

Célia : Wouah, c'est aussi long ?

Olivia : Certes c'est long mais je n'ai jamais été déçue. Il te répare ta voiture au millimètre carré. Si tu as un problème avec ta voiture, viens ici, ils sont géniaux ! Ils ont même une dépanneuse pour aller te chercher au cas où tu tomberais en panne loin de chez toi et le remorquage est complètement gratuit ! Enfin, quand c'est les femmes bien sûr ! Le patron est connu pour être un coureur de jupons ! 

Célia : Tiens donc, je me disais bien aussi. Je suppose que tu lui as mis la main pour une nuit, non ? 

Olivia : Quoi ?! Bien sûr que non, t'es folle ! Il est marié et il a deux enfants ! Tu connais mes principes sur ça. 

Oh, tiens donc, je plains sa femme, elle doit se faire trompée tous les 4 matins ! Un coureur de jupons aime bien varié les goûts ! 

Célia : Je plains sa femme. J'aurais été à sa place, j'aurais pris les enfants et j'aurais divorcer. 

Olivia : Sa femme est un peu gnian-gnian, si tu vois ce que je veux dire... 

Célia : Quoi ? Tu veux dire qu'elle ne remarque absolument rien ? Et les enfants alors ? Ils doivent bien remarquer les absences de leur père. 

Olivia : Ils sont un peu plus âgés que les tiens mais même si leur père a des absences répéter, ils profitent à fond de lui quand ils le voit. Je le sais parce que j'ai déjà manger chez eux et puis, même si tu mets sa femme sur une piste, elle ne va rien comprendre de ce que tu lui racontes, elle est tellement aveugle et naive qu'elle ne va pas chercher à comprendre. 

Célia : L'ambiance devait être génial, je parie. 

Olivia : Elle l'était ouais, quand elle était à son dixième verre d'alcool ! 

Je pouffe de rire, quelle vie ! Il y a toujours des indices quand ton mari te trompe, c'est obligé ! Ou alors, elle fais exprès de ne rien voir parce qu'elle a baissée les bras et qu'elle préfère se faire passer pour une conne ! Ouais, ça doit être ça ! Je me contente des informations d'Olivia, elle a tellement une bonne observation, qu'elle peut paraître un peu comère et c'est justement cette fausse image d'elle qui fait que Tony ne l'apprécie pas mais les apparences sont trompeuses ! Je secoue la tête et me mets sur mon téléphone mais à peine ai-je ouvert une application sur mon mobile que ma meilleure amie me donne un petit coude de coude sur le bras pour attirer mon attention. Je me tourne vers elle perplexe : 

Célia : Quoi ? 

Olivia : Il arrive. 

Je fronce les sourcils et baisse mon téléphone pour suivre le regard de ma meilleure amie et suis subjugué par un homme musclé aux cheveux brun clairs, des yeux bleus gris et une casquette trône sur sa tête à l'éfigie de son garage. Il sourit d'un air charmeur et respectueux, mon Dieu et quel sourire ! Je me ressaisis et me reconcentre sur mon téléphone quand il se met à parler : 

??? : Salut Olivia prête pour envoyer ta caisse en réparation ? 

Olivia : Prête ? Tu viens ma belle ? 

Je me fige, cette voix... C'est la même que celle que j'ai entendu au restaurant ! Je ne suis pas folle quand même ! Je prends une grande inspiration et range de nouveau mon téléphone en me forçant à sourire. 

Célia : Ouais, je suis là. 

Dès mon regard regarde brièvement dans la direction du garagiste, je crois discerner une lueur de surprise dans son regard mais c'est tellement rapide que je crois l'avoir halluciné. Il a un problème peut-être ? 

Un fantasme inavouableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant