Un fantasme inavouable

Chapitre 24

Je gémis doucement quand je sens ses doigts froid venir titiller mon clitoris. Je remonte mes mains, en appuyant légèrement sur sa peau et passe mes bras autour de sa nuque. Il cale une de mes jambes contre son bassin, lui laissant plus d'accessibilité pour jouer avec mon intimité. J'ai une envie folle d'attraper ses lèvres mais ce qu'il me fait m'empêche de le faire. Dans un souffle, il dit tout contre mes lèvres : 

Jace : Tu me rends dingue Célia... 

Célia : Toi aussi... Ah ! 

Son doigt se met à faire des cercles sur ma chair me faisant gémir. C'est à ce moment-là qu'il se décide à attraper mes lèvres avec fougue. Ses doigts caresse encore un peu mon intimité avant de sortir de ma culotte, il lâche en suite ma jambe et me fais reculer jusqu'au mur, me plaquant contre celui-ci. Je le vois attraper une manette qui pend contre le mur et il appuie sur un bouton. Les portes de l'atelier se ferment puis il appuie sur un autre bouton. J'entends un clic, comme si ce bouton avait pour effet de verrouiller les portes. Il me soulève alors que je me colle tout contre lui, son bassin ondule entre mes jambes, je n'en peux littéralement plus. Il me repose au sol, notre désir est palpable alors qu'il déboutonne mon pantalon puis dézippe entièrement sa combinaison. Il me retourne ensuite, poitrine contre le mur, ses lèvres torturent mon cou alors que ses mains viennent emprisonnées les miennes contre le mur. Il me pénètre sauvagement, un gémissement m'échappe et résonne dans l'atelier. Il y va fort cette fois et je gémis aussi fort que les autres fois en me cambrant. Nous jouissons en même temps et je penche la tête en arrière ce qui laisse l'opportunité à Jace de m'embrasser le front alors que je jouis. Je crois entendre un bruit mais je ne m'en préoccupe pas et reprends mon souffle. 

20 minutes plus tard, Jace termine de réparer ma voiture et la sort de l'atelier qu'il a rouvert après nos ébats. Je sors de l'atelier à mon tour alors qu'il sort de la voiture avec un grand sourire. 

Jace : Ta voiture est prête miss. Tu ne m'aurais pas chauffer, j'aurais peut-être pu finir avant. 

Célia : Avoue que tu as aimer que je te titille un peu. 

Nous nous sourions alors que je m'approche de lui et l'embrasse à pleine bouche. Jace s'écarte de mes lèvres et dit : 

Jace : Tu connais ma réponse alors ne pose pas la question. 

Je rigole alors qu'il m'embrasse le nez puis se décale pour que je puisses rentrer dans ma voiture. Il referme la portière après mon passage, il se penche et me dis. 

Jace : On va en boîte de nuit ce soir ? 

Célia : T'es sérieux ? 

Jace : Oui, très. Je voudrais en profiter avant que Cora ne partes en déplacement. 

Les paroles de Cora me reviennent en tête et j'observe la réaction de Jace en évoquant cela mais je ne vois rien de compromettant dans ses yeux, il me semble qu'elle m'avait dit qu'il n'avait pas confiance. Tout ce que je vois dans ses yeux en ce moment est un énorme soulagement et une certaine joie aussi. 

Célia : Je suis partante ! On se voit ce soir alors. 

Jace : Je t'envoie un message. 

Il m'embrasse longuement mais doucement, j'ai l'impression que je vais défaillir avec son baiser tellement qu'il est puissant. Il s'écarte de moi en me souriant et il se redresse avant que je ne fasses marche arrière pour quitter le garage puis je rentre chez moi, l'esprit bizarrement serein. 

L'après-midi passe vite et avant que je n'aille chercher les enfants, je décide d'aller s'il y a du courrier dans la boîte aux lettres. La boîte aux lettres est pleine à craquer et je récupère tout en triant les pubs des factures et du reste. Je me dirige jusqu'à la porte et jette ce qu'il y a d'inutile mais je m'arrête au seuil de la porte quand je vois une lettre sans écriture dessus, il y a juste un timbre. Je fronces les sourcils et l'ouvre en premier, cette lettre est très intrigante. Je sors le papier de l'enveloppe et y découvre une lettre taper à l'ordinateur. Il n'y a aucun et je commence à la lire en rentrant et ferme la porte derrière moi.