Chapitre 14

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Après mon appel avec Jace qui est sur la route pour venir. Je regarde l'intérieur de la voiture qui a percuter Cora. Bon sang, mais c'est pas possible ! Les flics mettent un temps fou à venir, ça m'hérisse le poil ! La RS8 de Jace s'arrête sur les places des bus et il se précipite sur ses enfants qui viennent se blottir contre lui. Je fais signe aux miens de me rejoindre et ils viennent rapidement.

Célia : Vous allez bien ?

Zachary : Oui maman, qu'est-ce qu'il se passe ?

Célia : Il y a eu un accident. Je vous amène à la voiture, venez.

On se dirige jusqu'à la voiture et je les installe alors qu'ils sortent leur goûter puis je ferme les portes. Je m'apprête à me retourner après une longue réflexion quand la voix de Jace me fais sursauter :

Jace : Célia !

Je me retourne les yeux ronds comme des soucoupes.

Célia : Comment elle va ?

Jace : Ils l'amènent à l'hôpital, il y a un espoir... Tu as vu ce qu'il s'était passé ?

Célia : Je n'ai rien pu voir désolé, j'ai juste entendu les bruits, c'est tout.

Jace semble embêter et malmène sa tignasse. Je ne sais plus quoi faire alors que je regarde les enfants manger leur goûters.

Célia : Il faut que j'y aille, les enfants ont leurs devoirs à faire.

Jace : Ouais... Ouais, bien sûr. Merci pour tout ce que tu as fais Célia.

Je hoche la tête avant de monter dans ma voiture, quel étrange échange et quel étrange évènement.

Pendant tout le trajet de l'école à la maison, je n'ai pas cesser de faire cogiter mon cerveau. En entrant dans l'allée, je remarque que la voiture de Tony n'est toujours pas là, ce qui interroge les enfants :

Zachary : Il est pas là papa ?

Célia : Non, mais il va revenir, ne vous en faites pas. Allez, on descends, il y a les devoirs à faire.

Nous descendons de la voiture puis je déverrouille la porte d'entrée. Les enfants posent leurs boîtes à goûter sur le comptoir de la cuisine puis se dirigent à toute vitesse dans leur chambre alors que ma motivation baisse progressivement et je souffle. Ce qu'il s'est passé est trop bizarre, Cora ne semble pas se créer de problèmes. Tony rentre de mauvaise humeur et je me ressaisis sans rien laisser paraître puis je commence à ranger les boîtes à goûter des enfants. Il passe devant le comptoir et se dirige vers le garage sans même décrocher un mot, je souffle une nouvelle fois. Comment as-t-on pu en arriver là ? Il y a encore 2 semaines, nous étions complice, aujourd'hui, j'ai l'impression que nous sommes que 2 inconnus l'un pour l'autre. Les larmes veulent coulées mais je l'ai en empêche, pas maintenant Célia, contrôle-toi. C'est en plissant les lèvres que je fais ce que j'ai à faire avant d'aller au boulot.

Un peu avant de passer la porte du restaurant, mon téléphone se met à biper, m'annonçant l'arrivée d'un message. Je m'arrête et sors mon téléphone de mon sac pour vérifier l'écran, c'est Jace :

Message de Jace : Cora va s'en sortir, elle doit juste rester 1 semaine à l'hôpital. Merci pour ce que tu as fais Célia. Jace.

Je souffle de soulagement en m'appuyant contre le mur et en me mettant une main sur la poitrine en regardant le ciel. Merci mon Dieu ! Je ne voulais pas culpabiliser toute ma vie d'avoir fais les mauvais gestes ! Je me reprends et lui réponds :

Message de Célia : Quel soulagement ! J'avais peur de culpabiliser de n'avoir rien pu faire. Qu'elle se repose, elle en a besoin.

Message de Jace : Tu as fais beaucoup déjà. Bon courage pour le taff.

Un fantasme inavouableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant