18 : 𝐃𝐚𝐮𝐠𝐡𝐭𝐞𝐫

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𝐌𝐚𝐫𝐲'𝐬 𝐩𝐨𝐯

— Allez madame, je vous en supplie, croyez nous !, dit xavier.
— Je vous en pris..., je la supplie.
Après l'épisode de l'ombre, Xavier et moi avons couru chez la principale, qui semble très septique.
— Écoutez, je veux bien essayer de vous croire...mais avez-vous des preuves concrètes qu'il y a un intrus, dans cet établissement ?
Xavier et moi, nous nous regardons : évidement que non, nous n'en avons pas.
Et la directrice le comprend très vite.
— Je ne peux rien faire pour vous tant que vous n'avez pas de preuves concises. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, j'ai du travail.
On l'a regarde, ahuris. Et elle se dit directrice ?

En sortant, Xavier et moi n'arrêtons pas de pester.
— Sérieux quoi, c'est quoi cette principale en carton ?
— Je te jure...
Quand soudainement, je me rappelle de quelque chose.
— Xavier, je m'écris, le livre ! Le journal de Polly ! Polly Rosabella !
Il écarquille alors les yeux.
— Mais oui !
— On a complètement oublié de lire la suite !
Ç'a fait comme un déclic dans mon cerveau, comme si ce journal était quelque chose de crucial dans cette affaire, mais d'en même temps quelque chose de si anodin.
— Il est dans ta chambre, non ? dit Xavier.
On se met donc à courir, affolés tout les deux, en direction de ma chambre.
Arrivés, je fouille dans tous mes placards puis me souvient : je l'avais rangé dans une boîte à chaussure, histoire que personne ne le retrouve.
Je tombe nez à nez sur la boîte à chaussure, alors que je farfouille sous mon lit.
— Bingo, je l'ai trouvé Xav' !
je me retourne, la boîte dans mes mains, et Xavier soupire, rassuré.
Je m'assois donc sur mon lit, et j'ouvre ce qui contient le journal.
Le journal se présente sous la forme d'un carnet relié, à la couleur bordeaux, et avec gravé en doré « Pour Polly ».
J'avais laissé le marque page en tissus fin là où on s'était arrêté la dernière fois, pour que je sache où on en était.
j'ouvre donc, et je lis à haute voix.
— « Nous sommes le deux avril 1995, et je suis enceinte. Je l'appellerai par un nom qui me resemble, du style... », et je me stoppe.
Xavier me regarde, interloqué.
— Quelque chose ne va pas, trésor ?
— Lis ça.
Il lit la suite de la phrase, et ses yeux s'écarquillent en grand.
il s'exclame :
— Bordel Mary...Je crois qu'il n'y a plus de doute...
La suite de la phrase est « du style, Mary, je trouve que ça fait juste assez prude mais aussi assez fofolle. »
Ça peut pas être une coïncidence, c'est impossible.
Mais alors, comment se fait-il que mes deux parents soient des normies ?
Et comment se fait-il que je n'ai jamais entendu parlé du prénom Polly, ou du nom Rosabella ?
Les questions se bousculent dans ma tête, évidement sans aucunes possibilités de réponses immédiates. Je ne dis plus rien, et je sens que je perds toutes mes couleurs.
Xavier met sa main sur mon épaule, et je tourne ma tête vers lui. Son expression faciale se veut inquiète, me montrant de la compassion.
Les larmes commencent à me monter aux yeux.
— C'est une coïncidence, hein, pas vrai...?, je demande en sanglotant.
Sans y réfléchir à deux fois, il me prend dans ses bras.
— Mary, je dors avec toi ce soir. Pas question que tu restes seule. Et demain matin, on va voir Weems pour l'interroger au sujet de Polly.
Sa voix est ferme, mais rassurante.
Je remets toute ma vie en question mentalement dans ses bras, sans cesser de pleurer, et lui n'arrêtant pas de me serrer fort.
Après cette bonne cession de larmes, je suis au bord de m'évanouir de fatigue, et Xavier ne manqua pas de le remarquer. Il m'allonge doucement dans mon lit, et se joint à moi ensuite.
Ma nuit est alors entrecoupée de cauchemars, et je crois que c'est la première fois que j'en fais d'aussi vif.
Je crois d'ailleurs les confondre avec la réalité, vu comment les événements récents sont proches du mauvais rêve.

she mesmerized me ♱ {xavier thorpe x oc} FROù les histoires vivent. Découvrez maintenant