Actuellement, pendant que Mary doit certainement être à son rendez-vous, je suis tranquillement dans mon atelier, à peindre un paysage victorien, avec une demoiselle de dos. Je ne sais pas pourquoi cette époque, de base je voulais juste dessiner Mary, mais je suis dis que sortir de ma zone de comfort était peut-être une bonne idée. Alors me voici, à dessiner Mary de dos, dans une robe victorienne, dehors dans un paysage fleuris. Quand soudain quelqu'un toque. Rare sont les gens qui savent où se trouvent mon atelier, allé je me demande qui ça peut être.
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— Entrez, je dis à voix haute, mais toujours calmement. Peut-être que ma jolie sorcière était sortie plus tôt, ce qui dans ce cas, me fait très plaisir. Mais alors, ce n'est absolument pas elle. J'aperçois alors la silhouette de mon ex petite-copine dans l'embrasure de la porte. — Bianca...qu'est-ce que tu veux, cette fois ? — Ne fais pas cette tête, on est sensé rester amis, non ? Elle a un grand sourire, ce genre de sourire très malsain qui fait froid dans le dos. — Pas après ce qu'il s'est passé la dernière fois, non. — Je voudrais juste que tu éclaires ma lanterne. Elle entre dans mon atelier, et observe avec une certaine attention les alentours. — Ç'a beaucoup changé ici, à ce que je vois. — Éclairer ta lanterne sur quoi, Bianca ? Je n'ai nullement envie de lui parler, ni même de la revoir. — Et bien, tu es bel et bien en couple avec la nouvelle, pas vrai ? Je lève les yeux au ciel, épuisé de son comportement. Elle a la mauvaise manie de toujours tourner autour du pot. — C'est exact, et elle a un prénom. Soudain, elle change complètement d'attitude. Cette sirène est très lunatique, à mon plus grand malheur. — Xavier, j'm'en tape complet de son prénom. Elle n'a rien de plus que moi, t'entends ? Dans quelques mois, tu viendras pleurer dans mes jupons comme quoi elle aura choisis un autre crétin à toi ! — Tu ne la connais pas, Bianca. Tu ne peux pas dire ce genre de chose. — Moi, j'étais prête à tout pour toi. Et je le suis toujours ! — Je m'en fous Bianca, sincèrement. — Puis, rajoutons à ça une chose, elle est complètement folle. Tu te souviens quand le SAMU est arrivé pour elle en pleine nuit ? Parler avec Bianca c'est comme parler à un mur, sauf qu'il peut parler, mais ne vous entend pas. — Comment tu sais ça, toi ? — Oh pitié, tout le monde le sait trésor. Si je ne risquais pas d'être dans la merde, je l'aurais giflé. — Sors. Ca ne sert à rien de parler avec toi. Sache que je ne me remettrai pas avec toi. Sous aucunes conditions. Elle a l'air enragé, mais elle sort quand même de l'atelier, non pas sans claquer la porte. Environs une petite minute après, je reçois un message de Mary. J'espère beaucoup de ce message.
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peut-être que Bianca avait raison, peut-être que finalement, Mary choisira ce crétin...
