Pardon

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 Pdv Omar 

- Avant que tu ne dises quoi que ce soit je t'aime Omar. Je suis désolé de t'avoir rejeté comme ça, j'étais complètement hors de mon corps, je ne contrôlais pas ma bouche. Je t'ai demandé de partir car je te jugeais responsable, je.... Les mots de William m'ont blessé car ce que je venais de te dire se réalisait. Il me détestait. Tu n'as fait que me dire que mon fils m'aimait alors que je venais de dire le contraire et que je voulais l'abandonner. Ce sont mes propres mots qui ont brisé mon fils mais je t'en ai fait porter la responsabilité car je ne pouvais pas m'avouer que c'était de ma faute. Je suis désolé. Sincèrement. Tu continues de prendre soin de moi, de t'inquiéter, alors que je te parle mal puis te demande de partir loin de moi. Ton départ plus c'est quelques jours seuls m'on fait du bien et comprendre ce que je sais depuis un moment. Je t'aime Omar. Je sais que je t'ai blessé. Tu es revenu pour William, je t'en serais éternellement reconnaissant. J'espère que tu pourras me pardonner.

- Je t'ai pardonné Vi. Oui, je suis revenu pour William mais aussi pour toi. Tes mots m'ont détruit sur le coup mais je savais qu'au fond de toi tu ne les pensais pas. Je t'aime aussi Edvin. Une chose que tu m'a dit à l'école me perturbe, tu vas aller voir un psy. Ça ne peut être qu'une bonne chose mais pourquoi ?

- Je pense trop. J'emmagasine trop depuis la mort de Romane. J'absorbe la noirceur de mon fils en essayant de faire mon propre deuil. Tu es là pour m'aider mais je ne peux pas garder autant de noirceur en moi. Nous avons vu ce que ça a donné, tout ça aurait pu très mal finir. J'ai besoin de parler à quelqu'un d'extérieur. De tout. De moi, nous, William, Romane. Je me rends compte maintenant que je te parle souvent d'elle, peut être que tu en a marre. Je t'en demandais beaucoup, j'en ai conscience mais même si j'avais confiance en toi, en nous. Je n'avais pas confiance en moi et ça m'a bouffé de l'intérieur. Je pensais que tu avais peur de devenir le père adoptif de William, que c'était trop tôt lorsque je t'ai proposé de le rencontrer. Je...

- Respire mon amour, je n'en n'ai absolument pas marre de t'entendre parler d'elle. Je te l'ai dit plusieurs fois, elle fait partie de ta vie, surtout de celle de William. Je savais qu'en rentrant dans votre vie, elle serait présente à sa façon. Je l'accepte et si toi ou William avez besoin d'en parler je serais toujours là pour vous écoutez. Ne t'empêche pas de parler d'elle pour moi, je ne comprend pas ce que tu ressens mais quoi qu'il se passe je serais toujours là pour toi. En parlant de ta tentative de suicide, je pensais que c'était à cause de moi, que contrairement à ce que tu pensais je ne te donnais pas assez, que je devais te donner encore plus pour que tu reste avec moi. Ce que m'a dit Wilma m'a fait réfléchir. Tu m'a apporté tellement dans ma vie, avant qu'on se connaissent je vivotais entre travail de merde et chez ma mère. Je ne peux pas te dire plus que ce que je t'ai dit lorsque William m'a appelé papou, c'est toujours ce que je ressens.

Nos prunelles sont toujours plongées dans leurs jumelles, les siennes miels se mettent à briller.

- Je suis heureux de t'avoir parlé, ça m'a fait du bien.

- Moi aussi. Nos cœurs sont apaisés.

- Je t'aime Omar. Je veux finir ma vie avec toi.

- Je t'aime aussi Edvin. Pareil. Pressant ses doigts.

Ses mains se retirent des miennes, il se lève avant de mettre un genoux à terre.

- Omar veux-tu m'épouser ?

Je me lève à mon tour, l'emmenant avec moi. L'embrasse avec toute la douceur dont je peux faire part.

- Oui, je le veux Edvin. 

 

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William (Omar Edvin)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant