L'Empire de cendre

April

- Joyeux anniversaire ma chérie ! cria ma mère en me tendant un paquet rectangulaire.

- Merci Maman, lui souriais-je en prenant le cadeau

- Ouvre le bon sang ! hurla une brune de l'autre bout de la pièce

Je m'exécutais écoutant l'ordre de ma meilleure, et mon dieu que j'étais heureuse en découvrant le livre dont je rêvais depuis maintenant 5mois : La Cité De Cendre.

- Merci !! hurlais-je en direction de mes parents

- De rien ma belle, énonça mon père

*

Le soir même, seule dans ma chambre, je commençais à lire. Au bout de quelques pages j'étais conquise par l'univers passionnant dans lequel l'autrice nous plongeait, si bien qu'il me semblait exister. Il y a même des passages ou il me semblait entendre des voix lointaines

Tu deviens folle ma pauvre.

Oubliant les pensées farfelues qui venaient de courir dans mon esprit je fermer le livre avant de partir me coucher.

*

- Bonjour ma puce, bien dormi ?

- Parfaitement et toi Maman ? lui demandais-je en sortant le lait du frigo

Soudains une main vient frotter mes cheveux roux, je me retournais instinctivement.

- Bonjour Papa

- Tu devrais te coiffer ! rigola-t-il a gorge déployer

- Haha, très drôle. l'air blasée je me dirigeais vers le canapé

Super,j'ai plus qu'à aller démêlée tous ses noeux, une superbe blague.

Soudain mon téléphone vibra ce qui me fit sortir de mes pensées, Isla.

- Coucou Ma Belle ! Je passe te récupérer d'ici 1h30, C'est bon pour toi ?

- Oui, parfait ! J'ai hâte !

- Moi aussi !

Un sourire étirait maintenant mes lèvres, nous allions retrouver notre petit appartement à Sydney. Isla était ma coloc depuis maintenant 2ans, nous étions à la même fac. Elle était présente pour mon anniversaire et elle a ensuite décidée de passer la fin de soirée et la journée chez sa cousine.

- Maman ! Papa ! Isla passe me chercher dans 1h30

- Oh..Tu t'en va déjà ? Tu n'es pas restée longtemps...déclara tristement ma mère

- Oui, je suis désolée, les cours reprennent dans deux jours, je n'ai pas le choix

- Ne t'inquiète pas chérie, elle reviendra nous voir rapidement, dit mon père en passant son bras sur les épaules de cette dernière

- Oui, c'est promis. Je vais faire ma valise et me préparer.

*

Je finissais ma valise quand soudain je me tournais vers le cadeau de ma mère, je ne pouvais le prendre au risque de l'abîmer. Mais pourtant quelque chose se dégager de lui quelque chose qui m'intriguait et me poussait finalement à le prendre.