Sixth

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"Le jeune journaliste quant à lui, marchait maintenant à tout allure, cette affaire devait être traitée le plus tôt possible. Il n'imaginait même pas combien son patron serait fier de lui s'il lui rapportait une pareille nouvelle. Il pourrait même gagner son poste au sein de ce prestigieux journal. 

Il était clair qu'aucun journaliste ne dirait non à un tel scoop offert sur un plateau d'argent..."

Enfin..., aucun sauf Sai. Et pourquoi? La raison était toute simple, il ne pouvait décemment pas faire cela à Naruto et de plus ce que ce taximan faisait était loin de respecter une quelconque éthique d'une quelconque profession, alors il se dit que cela n'entachera pas non plus son éthique et sa déontologie journalistique.

Il se saisi de son téléphone et composa le numéro. Le destinataire répondit à la troisième sonnerie.

- Hey Sai! Comment vas-tu? ça fait un bail mec!

- Ouais, explique-moi un peu comment tu gères ta vie toi. Tu aimes te foutre dans les merdes ?

- Euh..? Tu pourrais au moins dire bonjour. Qu'est-ce qui te prend?

- Ce qui me prend? Naruto toi et moi nous savons très bien ce qu'il s'est passé il y a de cela deux ans, et depuis l'incident t'as promis devant tout le monde de ne plus faire de bêtise et de te calmer.

- D'abord ne viens pas m'agresser avec cette vieille histoire et oui j'ai promis, et depuis je n'ai pas manqué à ma promesse, je me suis calmé. Ça fait seulement un mois qu'on ne s'est pas vu et tu fais comme si ça faisait des années! T'as craqué ou quoi?

- C'est toi qui a craqué, si tu t'étais calmé comme promis, je n'allais pas recevoir une putain de vidéo de toi et de Sakura défoncés rentrant chez vous!

-Qu-Attends...Quoi?!

- T'as bien capté, un mec s'est pointé sur mon lieu de stage et il a assuré avoir un scoop. C'est un taximan et apparemment c'est lui qui vous a ramené chez vous l'autre jour, il a une vidéo où on vous voit clairement toi et sakura et vu vos démarches vous étiez loin d'être clean!

Le blond ne répondait plus, Sai n'attendait plus que sa respiration, il semblait paniquer.

- Dis-moi que ça ne sera pas posté.

- Ça l'aurait été si je n'avais pas quitté le boulot plus tôt aujourd'hui, ou s'il était tombé sur quelqu'un d'autre que moi ou même s'il avait décidé de le mettre en ligne lui-même ou de l'envoyer par courriel ou de se rendre à un autre journal ou-

-Sai.

- Quoi? Tu n'aimes pas entendre ça? C'est pourtant ce qui allait se passer.

"The Light of Darkness"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant